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    Kes
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    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2012
    Une histoire poignante et bouleversante, des acteurs hors du commun et une réalisation parfaite font de "KES" l'une des plus belle réussite de Loach et même du cinéma réaliste anglais !
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Une belle histoire comme sait les raconter Keneth Loach. Le réalisateur britannique nous livre un portrait social sans concession et un regard amer sur les méthodes scolaires d'éducation. Ce drame nous offre de belles images de scènes émouvantes de l'enfant avec son oiseau. David Bradley (II) se révèle très mature dans le rôle du petit Billy Casper.
    Le pitch : Billy vit avec sa mère et son frère dans une ville du nord de l'Angleterre. Solitaire, il se passionne pour les faucons dont il a trouvé un nid…
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2016
    Le meilleur film de Ken Loach. La passion de ce jeune garçon pour la fauconnerie lui permet d'échapper à un quotidien plutôt morne qui le conduit inexorablement vers un emploi dans la mine, où travaille déjà son frère. L'environnement familial, la misère sociale, l'échec du système scolaire, Ken Loach aborde différents thèmes et les scènes de dressage du faucon sont très prenantes. Le jeune acteur est très bon. Et le film nous offre également une scène très drôle de match de foot avec un professeur de sport prêt à tout pour gagner.
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Dans les années 70, et même après d’ailleurs, on a beaucoup vanté, à juste titre d‘ailleurs, les mérites des polars politiques américains ou des comédies dramatiques italiennes. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, on a toujours laissé un peu de côté le cinéma réaliste Britannique. J’en veux pour preuve la sortie hyper tardive de « The Offence » de Sidney Lumet. Les curieux, précipitez vous sur ce film, il vaut franchement le détour. Et du cinéma réaliste Britannique, Ken Loach en est l’un des plus fidèles artisans. Il le prouve avec ce « Kes » prenant place dans une ville minière d’Angleterre et qui voit un petit gamin usant de tous les moyens pour se faire un peu d’argent de poche. Seulement, c’est un cas désespéré, sans aucun projet d’avenir. Une incompréhension du malaise de la nouvelle génération de l’époque, une critique des conditions sociales et la remise en cause d’un système scolaire archaïque et limite castrateur, tout y passe. Ken Loach remet tout en cause, mais toujours avec une certaine finesse dans la manière de procéder. Au final, c’est pas mal, malgré une tendance à la niaiserie, mais en ce qui me concerne, j’ai déjà vu Loach un peu plus inspiré que ça, notamment dans « Family Life ».
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    Kes c'est la poésie de l'enfance sublimée à l'état sauvage. Déjà au début du film la magnifique promenade dans la forêt magique et pure avec la musique élégiaque témoigne d'une tendresse folle pour le pouvoir de l'enfance qui s'évade, tel le faucon, dans les limbes de l'imagination et du rêve pour échapper au destin morne et triste qui l'attend: vision implacablement noire d'une vie toute tracée.
    Très beau film.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2012
    Festival Lumière Lyon 2012. Après avoir vu UMBERTO D, chef d'oeuvre du néoréalsime du cinéma italien, j'ai le plaisir de découvrir Kes, chef d'oeuvre du réalisme britanique. Des différences : 16 années d'écart entre le tournage des 2 films, le N&B pour le premier, la couleur pour le second, un vieillard dans Umberto, un jeune ado dans Kes. Des points communs : absence d'avenir, solitude dans un mileu humain soit hostile (Kes), soit indifférent (Umberto D), et en contrepoint à cette solitude, un animal (un chien et une jeune servante chez de Sicca, un faucon et un prof ches Ken Loach). Le film de Ken Loach est toutefois moins désespéré que celui de de Sica. il y a du mouvement (le gamin court, le faucon vole), la campagne riante contraste positivement avec les usines noires et fumantes en arrière plan, et puis cette sorte d'humour cruel et britanique si bien illustré par la partie de foot où le prof est à la fois arbitre et joueur, adulte injuste et enfant-copain qu'on ne retrouve pas chez De Sicca. Mais à bien y regarder, Umberto s'enfonce vers la mort au mileu de gens certes égoïstes, mais qui semblent bien s'en sortir, alors que Billy qui a vécu un momen fabuleux avec son oiseau jusqu'à se découvir des talents de conteur devant sa classe, évolue dans un milieu de gens médiocres, méchants et sans avenir intéressant et la cruauté de son frère le fait probablement définitvement sortir de l'enfance à un moment où il doit quitter l'école pour gagner sa vie alors que rien ou presque ne l'intéresse en dehors de son faucon disparu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2008
    La vie au college, dans les années soixante est fort bien vue et succulente (ah, ce prof de gym!). Dur dur d'être un jeune frère dans une famille pauvre du Yorkshire à l'époque. Un Ken Loach très fréquentable!
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2010
    Petite rectification immédiate à certaines critiques précédentes : Kes n’est pas le premier film de Ken Loach mais le deuxième après Poor Cow (Pas de larmes pour Joy) en 1967. Ceci dit, voilà un film où le génie de Ken Loach éclate déjà à chaque plan. Le jeune David Bradley, alors âgé de dix sept ans pour son premier rôle, a l’air d’en avoir treize et il est confondant de vérité et de fragilité. Plongé dans la misère de l’Angleterre minière et de son système scolaire abrutissant, il s’en évade en recueillant et en dressant un jeune faucon qui devient son seul ami. Les séquences où on le voit, seul avec l’animal, point isolé dans la campagne verte sur horizon de ville grise sont des moments de cinéma inoubliables, tout comme la scène où, devant ses camarades de classe qui cessent pour un instant de se moquer de lui, il raconte dans un langage impeccable son histoire avec l’animal, démontrant tout à la fois son intelligence et son amour pour son compagnon. C’est un film exemplaire, quasi parfait dans sa forme, un vrai bijou qui exalte les valeurs d’humanité et de liberté chères à ce grand cinéaste que n’a jamais cessé d’être Ken Loach tout au long d’une carrière irréprochable où il n’a jamais fait la moindre concession à quelque système que ce soit.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2012
    Un classique du film social britannique la grande spécialité de Loach. La fin du film est bouleversante, le petit garçon est merveilleux pendant les scènes avec le rapace. Un long-métrage qui montre aussi la vie difficile des villes minières anglaises ainsi que la cruauté de certaines personnes, qui vivent dans des conditions rudes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    un pure chef-d'oeuvre, ce film qui a plus 44 ans n'a pas pris une seule ride, l'histoire est universelle, intemporelle, elle pourrait très bien se passer de nos jours, peut-être pas le comportement de certains enseignants qui sont bien à l'image puritaine d'une angleterre révolue qui luttait contre le changement apporté dans la culture et les moeurs, encore une fois ken loach est le témoin de son temps, de films en films il décrit ces gens simples, ces gens du peuple avec leurs petits tracas et leurs joies, la vie de tous les jours
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2019
    Malgré un DVD vieillissant et aux couleurs assombris, le coup de génie du début de carrière de Loach fonctionne toujours et encore plus pour le présenter aux pré-ados. Tout l'univers futur de sa filmographie apparaît en filigrane: le foot (avec l'inénarrable entraîneur habillé avec le maillot n°9 du M.U.), le travail éprouvant à la mine, les fins de mois difficiles, la crasse de Sheffield, les mères célibataires, les gosses laissés à eux-mêmes.
    Et pourtant Kes est différent car centré sur le moyen pour un enfant d'échapper aux brimades : en élevant un faucon, symbole de classe noble, un sujet complètement atypique et à contre-pied.
    David Bradley incarne à la perfection Billy aux travers de quelques scènes fortes, telle celle de son moment de gloire éphémère quand un prof lui permet d'exprimer sa passion devant la classe médusée. La fin parait noire comme la suie, "but"... Casper aura peut-être su faire le deuil de son enfance pour grandir et choisir une voie de sortie, à défaut de se voir imposer un métier pourri pour la vie. DVD vf 2 - avril 2019
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Même s’il ne s’agissait que de l’une de ses premières réalisations pour le grand écran (la première à traverser la Manche), Kes se fit aussitôt remarquer par le réalisme qui allait caractériser l’œuvre de Ken Loach et faire de lui l’héritier naturel du free cinéma. Dépeignant avec énormément de sincérité le quotidien difficile d’un jeune garçon qui va rechercher de la compagnie auprès d’un oiseau sauvage, symbole évident de liberté, ce récit poignant s’ancre dans une réalité sociale très austère où justement l’enfant n’a pas l’opportunité de s’épanouir. Regard acerbe sur un système scolaire défaillant et un état d’esprit trop individualiste pour permettre au cocon familial d’être un lieu de réconfort, cette comédie dramatique par moment très bavard s’efforce également de multiplier avec brio des images naturalistes pleines de justesse artistique.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2020
    On peut voir dans ce film les prémices du talent du jeune Kenneth Loach et la mise en avant du cinéma dit "social". Le jeune Billy Casper est un élève turbulent qui va trouver un centre d'intérêt en domestiquant un jeune faucon qu'il va appeler Kes. Le réalisateur dépeint la jeunesse britannique travaillant dans les mines et dénonce surtout la tyrannie des enseignants de l'époque. Si le cinéma de Ken Loach tâtonne un peu par moment, il nous offre un très beau portrait de ce jeune débrouillard et aussi une partie de football scolaire mémorable dans cet univers assez sombre.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2021
    C’est l’adaptation du roman de Barry HINES (1939-2016), « Une crécerelle pour un valet » (« A kestrel for a knave ») (1968) qui a aussi participé au scénario. Les bons sentiments ne font pas forcément de bons films : celui-ci est ennuyeux, long (1h58) et verse dans le misérabilisme (l’histoire se déroule à Barnsley, une ville minière du Yorkshire) avec un scénario assez sommaire, alignant les scènes du quotidien, plein de souffrance, de solitude et d’indiscipline de Billy Kasper, 15 ans telles que match de foot, larcins (lait, livre de fauconnerie), punition, prières, etc. Cela se veut une dénonciation du système éducatif et de la pauvreté mais l’introduction du dressage du faucon crécerelle (kestrel en anglais d’où le titre) reste artificielle, même si c’est le seul moment de bonheur de Billy. Un court métrage aurait suffi. La série française « Pause café » (1981-1982) conçue par Georges Coulonges et réalisée par Serge Leroy est plus intéressante et en dit autant sur le monde de la jeunesse et de l’éducation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Encore un film lumineux de Ken Loach . Jamais un réalisateur n'aura si bien dépeint les milieux défavorisés et les petites gens de l'Angleterre . Véritable hymne à la liberté , au droit à la différence , à l'évasion , Kes pointe du doigt les carences de la société anglaise (du monde en général ?) . Un film qui démontre que le bonheur n'est ni le fait de l'école , ni de la famille ni de la "société" en général . Etouffé dans un monde hostile , dans une famille indifférente et dans une vie sans espoir , Billy trouve une raison de vivre et un bol d'oxygène dans la campagne anglaise en compagnie d'un oiseau . Contraste des bocages verdoyants et des cités minières grisâtres , contraste de la violence de la vie au quotidien et de la douceur/refuge des instants passés avec son faucon . Mais on devine rapidement qu'il n'y a pas de salut pour Billy et le dénouement implacable vient inéluctablement broyer le peu d'espoir de l'enfant . Un film beau , un film dur ...
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