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Acidus
720 abonnés
3 709 critiques
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3,5
Publiée le 29 mars 2024
"Long way home" raconte les premiers émois amoureux et sexuels de plusieurs jeunes gens d'un quartier de Brooklyn. Scénario simple mais qui transpire une certaine réalité, présente un aspect authentique renforcé par un casting composé d'acteurs non professionnel (mais qui jouent très bien) Le film dégage une ambiance particulière et appréciable avec son lot de passages forts en tendres.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 26 février 2021
Long way home échoue terriblement dans ce qu'il essaie d'être réel. Malheureusement ce film n'a pas de réalité. Les personnages et les situations semblent complètement artificielles et fauses. La raison est une mauvaise réalisation. Peter Sollett utilise tous les mauvais outils de son arsenal. Il semble que M. Sollett ait lu quelque part que le fait de ne pas éclairer son film lui donnerait une sensation d'authenticité. Il lui donne juste une sensation de mal fait. De même secouer la caméra ne donne pas un style documentaire à votre film cela donne juste un mal de tête au public et détourne l'attention de ce qui est à l'écran au lieu de l'améliorer. Ce qui est à l'écran est si douloureusement faux comme si M. Sollett avait écrit son scénario dans le seul but d'essayer de paraître branché. Dans l'ensemble la seule impression durable que vous laisse ce film est celle d'un mauvais réalisateur, M. Sollett la prochaine fois pourquoi ne pas prendre quelques cours d'écriture et de réalisation...
Un été à New York. Des ados se tournent autour, expérimentent leur esprit de séduction, prennent possession de leurs sentiments dans un quotidien pas toujours rose. C'est simple mais d'une efficacité redoutable. Le film cherche le réel, donne une large place à ces acteurs tous fantastiques. Pas de misérabilisme, pas de mièvreries. C'est beau et solaire. Les tourments sentimentaux de l'adolescence ne sont pas jugés ou moralisés. L'intensité propre à cet âge transpire à tous les niveaux. Un superbe premier film, aussi attachant que ses personnages.
La trame générale est éculée. Pourtant, le résultat est d'une fraîcheur nouvelle. On pouvait s'attendre à un film à la Spike Lee, film de quartier new-yorkais, film à fibre sociologique. Mais Peter Sollett (dont c'est le premier long-métrage) prend soin d'éviter les clichés du genre. Ici, pas ou peu de tensions urbaines. Mais des ados qui se cherchent et qui se frottent aux choses de l'amour. L'approche est très simple, sans artifice dramatique, pour dire la complexité des désirs et des sentiments. Mobile avec sa caméra à l'épaule, le réalisateur accompagne joliment ses acteurs non professionnels au fil d'un récit qui leur colle naturellement à la peau. Il procède par petites touches narratives, pudiques et sensibles, avance avec douceur et distille au final une très belle émotion. Presque de la grâce.
Chronique d'un été new-yorkais qui conte avec justesse et sans mièvrerie l'initiation sexuelle et sentimentale de quelques ados latinos dans l'univers violent d'un quartier de New York.
Long way home aurait pu être un film plein de stéréotypes, plein de clichés, mais il évite pas mal d'écueil et pas mal de lieux communs. Au final, on se prend d'intérêt pour cette histoire, à première vue pas spécialement originale, mais dont la mise en scène très réaliste permet de donner un petit plus à l'histoire. J'ai vu que le film a été loué par la critique, il a reçu pas mal de récompenses dans les festivals, j'avoue que même si j'aime bien le film, je ne comprends pas non plus cet engouement excessif, c'est un bon film, mais il ne faut pas non plus s'attendre à un film énorme, ou un truc qui révolutionnerait le genre. Mais bon, le principal est là : ça marche. Et ça fait vraiment plaisir à voir qu'un film de ce style peut encore plaire et proposer des choses intéressantes. Bref, j'ai bien aimé.
"Long way home" est un film qui sonne juste de par l'interprétation des acteurs qui n'en font jamais trop ou pas assez. Le scénario nous plonge dans l'histoire d'une famille latino vivant dans un quartier pauvre de New York. Ce "teen movie" ne ressemble à aucun autre, il est d'une authenticité rare au cinéma.
Encore un film sur les difficultés des ados à franchir le cap et à entrer dans le monde des adultes. Les rapports parfois tendus entre les deux sexes, et les difficultés à aimer et à être aimer est le fil rouge du film. Aimer et s'accepter comme on est une étape vers l'émancipation et la responsabilité. Mais quand deux générations les séparent avec un adulte, comme ici leur grand-mère, responsable d'eux, alors rien n'est simple et la communication est difficile à s'installer. Mais le film manque de profondeur et s'étire avec difficulté.
Film sincère, juste, qui nous conte une belle romance dans un New-York méconnaissable. Judy Marte est le diamant du film. Très agréable à regarder (le film).
Filmée caméra au poing et avec des comédiens non professionnels, cette chronique newyorkaise estivale de jeunes s'initiant à l'amour et à la sexualité tient presque toutes ses promesses et s'avère réussie... Encore une très belle découverte de cinéma étasunien indépendant...
Un film bien loin des conventions du teen movie habituel. Ici, le réalisme est avant tout privilégié et ce notamment grace à la mise en scène de Peter Sollett. Les personnages que l'on suit dans ce quartier populaire new-yorkais sont simples, naturels et parviennent ainsi à séduire le spectateur. Pour les incarner, on est face à une belle distribution de jeunes acteurs qui sont justes eux mêmes et rendent leurs tribulations agréables à regarder. À voir.
Il y a parfois des petits films venus d'on ne sais où qui vous touchent en plein coeur par leur sincérité, leur justesse de ton et leur authenticité. "Long way home" fait partie de ces films rares. Victor vit avec sa grand mère, son frère et sa soeur dans un petit appartement délabré à New York .Séducteur invétéré, il va découvrir par hasard, l'amour, le vrai, le temps d'un été. Dans les mains d'autres personnes, "Long way home" aurait donner un petit film sur l'adolescence bien lourd et mielleux .P.Sollett réalise lui une petite merveille..."Long way home" est une formidable histoire d'Amour profonde et vraie dont chaques dialogues sonnent juste .Sollett ne cherche pas à révolutionner le genre mais en introduisant beaucoup de réalisme social, en cassant tout les clichés sur les ados et aidé par des acteurs tous formidables, il fait sa petite révolution de cinéma sur l'adolescence. Les 2 acteurs principaux sont exceptionnels et de vrais révélations (V.Rasuck et J.Marte) et parfois on a l'impression que c'est la réalité que filme Sollett. Ambiguité encore appuyée par le style documentariste du réalisateur et par le fait que les personnages ont les mêmes prénoms que les acteurs. En gros sous ses allures de petit film mineur, "Long way home" se révèle être un film majeur sur l'adolescence, un brillant constat sur la réalité sociale à New York et un vrai film d'Amour .à louer ou acheter d'urgence. Epatant.
Ce film est un vrai petit bijou de drôlerie et d’étude de mœurs. L’action a lieu a New York mais pas vraiment le NYC de Sex and the City, c’est plutôt celui de Kids. D’ailleurs le fond et la forme m’ont vraiment fait penser à ce sulfureux film, que j’avais beaucoup aimé malgré le malaise que ça m’avait procuré.
Mais dans ce cas, l’axe choisi est plutôt celui d’une histoire sentimentale et familiale d’un petit dur plutôt gentillet au demeurant, mais sur un fond social assez dur. On suit la quête de Victor qui tombe amoureux d’une jeune fille et tente de la charmer. Cette dernière rejette tous les mecs par peur d’eux et de leurs attitudes sexuelles agressives à son égard. On suit aussi Victor et ses déboires familiaux avec son frère, sa sœur et sa grand-mère.
Le film expose certaines scènes de la vie familiale vraiment très drôles et enlevées. En outre, le mélange entre ce milieu social très dur et plein de haine avec la quête amoureuse de Victor plutôt romanesque produit un effet bien charmant et adoucit carrément le film. Finalement, cette histoire c’est la pâquerette qui pousse dans le goudron.
Les visages filmés de très près, caméra à l’épaule, donnent au spectateur un regard très intime sur les personnages. Les acteurs ne sont pas de jeunes premiers mais des adolescents plutôt communs et avec pas mal de défauts, cela ne fait que renforcer l’authenticité de l’histoire et surtout procure une plus grande proximité avec les protagonistes.
C’est un film simple mais fort. Je suis très content de l’avoir vu.