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TTNOUGAT
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5,0
Publiée le 19 octobre 2014
Les films qui se terminent par une fin ouverte ne plaisent quasiment jamais aux spectateurs surtout lorsque ils ne sont pas prévenus par avance. Il faut se préparer au départ et se dire que la fin sera laissée à notre libre choix. Ici elle vient à son heure car la totalité du vrai sujet qui est psychologique a été épuisée. Reste évidemment l'essentiel de l'art cinématographique, c'est à dire la mise en scène. Elle est d'une grande originalité et souvent très belle. Plusieurs histoires se mélangent sans liens apparents et les thèmes sont assez nombreux mais portent tous sur les raisons des comportements humains lorsqu'ils ont côtoyé les excès, en s'écartant de la sagesse enseignée par nos parents. Une analyse poussée sur les causes et les conséquences du viol masculin nous sera exposée, c'est une rareté qui mériterait d'être connue. Il n'y a bien sur aucun romantisme classique et seuls les souvenirs et la mort sont traités grâce à des images lyriques. C'est l'ambiance de ce film qui en constitue sa valeur, Mike Hodges à du beaucoup travailler pour obtenir un tel résultat. Grace à des lenteurs mesurées, des ellipses nombreuses, des flashbacks ou des visions, nous sommes dans un monde déroutant mais profondément cinématographique. J'ai beaucoup apprécié, je reconnais que nous ne sommes pas nombreux à partager ce plaisir ce qui a surement produit à sa sortie un mauvais bouche à oreille privant les spectateurs partageant mes goûts de ce spectacle peu courant. ''i'ill sleep when i'm dead'' fait parti de la centaine de films marginaux quasiment inconnus (à l'exception de ''la nuit du chasseur'') qui permettent le mieux de parler de la spécificité du ''cinéma''.
J’avoue que c’est le titre du film qui en premier a suscité mon intérêt conjugué à la présence d’acteurs de qualité : Clive Owen, Charlotte Rampling, Jonathan Rhys-Meyer et Malcolm McDowell. Film noir qui nous embarque dans les rues malfamées de Londres où les truands et les petites frappes côtoient la haute bourgeoisie en mal de substances récréatives, il raconte l’histoire d’une vengeance et d’un retour sur un passé que le héros, si ce terme peut toutefois convenir, a laissé derrière lui pour une vie de solitaire dans les forêts du Royaume-Uni. L’histoire simple au demeurant se complexifie par la personnalité des protagonistes et les relations qu’ils entretiennent : ex-caïd rongé par le remord, ex-compagne murée dans d’amers souvenirs, chef de bande inquiet pour son pouvoir… L’ambiance souvent nocturne des scènes, ajouté à une musique lancinante qui n’est pas sans rappeler celle des polars des années soixante-dix, donnent une tension omniprésente qui enferme l’action dans une certaine lourdeur qui traduit l’univers sombre dans lequel évolue l’ensemble des personnages. Si le film n’est pas exempt de défauts notamment des longueurs qui alourdissent un peu la dramaturgie et des dialogues parfois un peu artificiels, il n’en demeure pas moins que « Seule la mort peut m’arrêter » est un des meilleurs polars que j’ai vu ces dernières années. Si la fin m’a un peu déçue je reste néanmoins sur l’excellente impression que m’a donné cette œuvre que je ne saurais trop chaudement recommander
Un tueur repenti refait surface pour venger son frère. Des films noirs de cette trempe, il n'y en a plus si souvent. L'ambiance pluvieuse, le rythme lent, les thèmes, les héros, tous les codes du genre sont présents et servis par un réalisateur chevronné. Cette maîtrise se sent à tous les niveaux. Ce qui pourrait être conventionnel est transcendé. Les acteurs sont au diapason et incarnent une des forces du film.
Un thriller captivant dans lequel la réalité et la fiction cohabite très humblement où les personnages stéréotypés paraissent vrais, où la mort sans le noir. Deux acteurs très bons (owen et Meyer) bref, un très bon thriller!
Film à l'ambiance sombre et calme. Scénario très noir et bien dans la veine de Mike Hodges. Mise en scène froide et posée, casting britannique et classe.
Mike Hodges instaure une sensation de malaise, froide et stressante de la première à la dernière image. On pouvait craindre le thème éculé du caïd à la retraite forcé de reprendre du service et pret à se venger...mais Hodges prend à contre-pieds les clichés habituels pour s'interresser plus à la psychologie et à l'aura de mystère entourant les personnages. Londres by night est crasseux, mal fréquenté, presque clinique et Hodges créé un microcosme où la violence est plus suggérée que montrée (sauf la scène du viol). Les gangsters en particulier le personnage incarné par l'impassible, taciturne et surprenant Clive Owen, sont enigmatiques et font appel à l'imagination du spectateur quant à leurs affaires passées. Le rythme est assez lent (ce qui n'est pas forcément un mal), l'histoire suivant la psychologie, la compréhension et le but de son personnage principal. Hodges possède le style de Melville, personnages au lourd passé inscrit sur leurs visages, histoires de vengeance, où s'arrètent l'humanité où commence l'animalité, les liens fraternels, l'amour perdu. Glacial, noir, pessimiste, épuré, désespéré, Seule la mort peut m'arrêter est un film s'inscrivant dans la lignée des meilleurs polars des années soixante-soixante-dix, où l'aspect psychologique prend le pas sur l'action. Déroutant et passionant.
Certains pourront reprocher sa lenteur à ce film, elle est selon moi tout à fait en osmose avec l'ensemble du film. Car c'est ni plus ni moins une ballade que nous offre Mike Hodges, une balade avec des personnages qui ne savent plus qui ils sont, en quête d'identité. Seule la mort peut m'arrêter est un film sur la solitude, une solitude très bien rendue par une mise en scène sobre mais d'une très grande maitrise. De plus, le film n'est jamais ennuyeux et on se retrouve même assez fasciné par l'ensemble, bien que finalement il ne se passe pas énormément de choses. L'interprétation est elle assez bonne, avec un Clive Owen assez présent bien qu'il soit ici bien peu expressif, une Charlotte Rampling assez touchante, un Jonathan Rhys-Meyers presque touchant et un Malcolm MCDowell dont on regrette à chaque film correcte la carrière assez épouvantable (comprenez qu'il est bon.) Un film qui ne plaira pas à tout le monde, mais oncontestablement de belle qualité.
Le réalisateur Mike Hodges nous plonge dans un polar noir british et terriblement sincère et original. Bien que le scénario soit un peu limité, on se laisse entrainer sans aucun problème dans ce chef d'oeuvre du polar noir. On est stupéfait par cette histoire prenante et triste où un jeune dealer se suicide après avoir été violé par un garagiste, interprété par Malcolm McDowell qui campe avec justesse un personnage qui choque, (une fois de plus) qui vous inspire de la pitié mais qui vous intrigue. Le film Seule la mort peut m'arrêter est très lent, hypnotisant mais qui ne vous laissera jamais dans un ennui éventuel ou une quelconque insomnie à ce qu'on pourrait croire. Les spéctateurs voient les personnages du film évoluer dans un Londres extrémement sombre où la nuit est le principal lieu de l'action. Une ville d'Angleterre dominée par des caïds, des petits parrains qui se la disputent. Et c'est justement un ex-parrain qui souhaitera se venger car c'est son frère la jeune victime en question. Il tentera de le venger par tous les moyens et seule la mort aura raison de lui. En bref Seule la mort peut m'arrêter est un sacré bon film qui mériterait d'être plus connu par le public. Un polar digne des plus grands du genre, excellent !
Je n'arrive pas vraiment à noter ce film, car je l'ai trouvé lent, de temps en temps ennuyeux, mais cela dit, il reste intéressant. Certaines longueurs nous endorment, et d'autres prennent toute notre attention. Je ne suis pas convaincu par les acteurs, trop changeant et pour certains sans charisme. A ne pas revoir
Mouais pas fameux tout ça hein... Quand j'ai lu le titre 'Seul la mort peut m'arrêter', je me suis jeté dessus et me suis... vautré au final. C'est trés long, trés plat, une atmosphère trés pesante. L'histoire... Un homme qui veut venger son frère de son suicide car il est persuadé que cet acte n'est pas anodin. Il s'avère qu'il a raison. Les conclusions pour trouver la vérité sont plus que hatives et nous fait sauter des moments du film. Des éléments absents pour toute enquête qui se respecte. Une vengeance rapide et peu crédible. La scène de fin, celle où l'ex de Will, le grand frère du suicidé, est assise sur l'escalier avec un criminel commence comme elle se termine. On ne comprend pas pourquoi elle est la cible et on ne saura jamais ce qu'il lui fera vu que vengeance fut faite. Beaucoup d'incompréhension dans un film ou seul le titre ou presque, est intéressant...
Vous n'êtes pas fan de Clive Owen ? Moi non plus. Et pourtant, "Seule la mort peut m'arrêter" et la traduction de son titre ridicule sont une bonne surprise. Tout y est cru : images, dialogues, lumière. Un film très noir, conseillé aux amateurs du genre.
« I’ll sleep when I’m dead » , traduit maladroitement, en français, par « Seule la mort m’arrêtera », est à l’image de la plupart de ses films : décevant. Un choix d’acteurs excellents ( Rampling, McDowell, Owen, Rhys-Meyers, entre autres), et quelques ressorts dramatiques intéressants (un dealer dandy se fait violer, son frère ex-caïd repenti et vivant sur les routes, revient pour mener l’enquête)… Mais voilà, Hodges par une narration lente et pesante, une mise en scène apathique, et peu rythmée, quelques invraisemblances scénaristiques, et plusieurs flous psychologiques concernant les personnages, Hodges se livre à un véritable sabordage dont on sort non seulement assommé, mais frustré de surcroît, par une fin trop énigmatique. Que la critique professionnelle ait, dans l’ensemble, plutôt encensé le réalisateur anglais pour son film, n’est que le résultat concomitant de leur bêtise et du phénomène d’illusion collective opéré par la distribution prestigieuse. Le titre aurait dû être « I’ll sleep BEFORE I’m dead » !