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    Frères de sang
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    MrGroenland1
    MrGroenland1

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2024
    Mon film culte.
    Horriblement mal fais avec des effets spéciaux médiocres et pourtant!
    Une histoire de vengeance dans une New-York des 80's crade où l'insécurité règne.
    Un hôtel miteux, des acteurs amateurs parfaits, une belle femme blonde qui fais presque tâche dans cet univers glauque.
    La jalousie maladive de Belial sur une musique climatique de Gus Russo tourne à un final vraiment exceptionnel pour moi.
    La scène du rêve de Duane où il cours nu dans New-York est malsaine.
    Le plan scène grandiose de Manhatan qui se termine sur la porte de la chambre de l'hôtel Broslin est grandiose.
    Un crescendo sonore dans la médiocrité.

    Quelque chose se dégage de ce film fauché.
    Le foutoir du bis
    Le foutoir du bis

    51 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2023
    Sur le papier, "Basket Case" coche toutes les case de la série Z sans grand intérêt. Avec seulement 35000$ de budget, on s'étonne toutefois d'apprécier cette histoire loufoque, bourrée de défauts mais si singulière qu'elle attise notre curiosité.
    "Frères de sang" est un pur produit des années 80, autrement dit, le genre de long métrage qui n'existera plus jamais. Déjanté, irrévérencieux... Rien que pour cela, il vaut le détour.
    Après, objectivement... c'est une toute autre histoire !
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    7 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2023
    spoiler: Basket Case nous replonge dans les films d'horreur indépendants des années 1980. Ici Frank Henenlotter nous compte la vengeance de jumeaux dans un New York sale, décors réels, qui en fait aussi un documentaire. L’hôtel où nos jumeaux résident est sordide. Le film contient aussi de l'humour (le meilleur gag est le dealer qui liste la vingtaine de drogues qu'il peut vendre à notre héros, qui n'est pas intéressé et qui ne comprend pas qu'il ne puisse pas être intéressé). Basket Case est à la fois un documentaire sur certains quartiers de New York, une comédie et un film d'horreur. La direction d'acteur n'est pas subtile, mais elle correspond bien à l'environnement peu subtil, grossier, aux personnages qui ne sont pas dans la subtilité et toujours lourds. Le côté artisanal du monstre (animation image par image, poupée inanimée) ne gêne pas et l'arc dramatique est crédible. Même si le scénario n'est pas d'une originalité avec son histoire de vengeance qui arrive du passé. Au total, Frank Henenlotter construit une oeuvre constituée de collages dans une histoire déjà racontée, mais ici qui prend son originalité dans la valeur, la proposition combinée résultante des costumes, décors, maquillages et techniques (image par image, maquillage, poupée) utilisés.
    Shawn777
    Shawn777

    595 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    Ce petit film d'horreur de série B, voire même de série Z, réalisé par Frank Henenlotter et sorti en 1982, est plutôt mauvais. Et c'est bien dommage car nous ne sommes même pas dans un nanar (mis à part dans quelques scènes involontairement très drôles) mais vraiment dans un film inconsistant ! C'est ici l'histoire d'un jeune homme qui loue une chambre à New-York et qui transporte avec lui une malle en osier contenant une étrange créature. Bon, il s'avère en fait que c'est son frère siamois (c'est pas vraiment du spoil, c'est dans le synopsis), du moins ce qu'il en reste, et qu'ils décident ensemble de se venger des personnes qui les ont séparés. C'est donc un sujet qui nous fait tout de suite penser aux histoires tordues de David Cronenberg mais seulement, c'est une histoire de vengeance classique saupoudrée de gore et d'éléments de série Z. Car oui, la créature n'est à aucun moment effrayante, elle en est même plutôt risible et puis les acteurs jouent très mal ! Et ce n'est pas non plus l'intrigue qui sauvera l'ensemble puisque tout est très long ! En effet, le film met longtemps à démarrer, on se demande où veulent en venir les personnages et puis, ça ne décolle jamais vraiment. On attend en effet passivement que le film se passe en se réveillant quelques fois lors des rares scènes de meurtres qui sont en revanche relativement bien réalisées. J'apprécie d'ailleurs beaucoup les scènes dans lesquelles on voit la créature bouger en stop-motion, ce qui donne un petit côté artisanal au film. C'est de toute façon son ambiance à la "Street Trash" qui lui sauve la mise car, sans ça, le film n'aurait vraiment aucun intérêt ! "Basket Case" est donc une perte de temps de temps pure et simple, sauf pour les aficionados de séries Z.
    Melvin Heurtebise
    Melvin Heurtebise

    3 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2019
    Si on prend en considération que ce film a été fait avec seulement 35 000 dollars de budget et que certaines scènes du monstre n'ont pas pu être tournées.

    Ce film est très bon et surtout très drôle, purée les scènes de morts sont tellement poilantes et les cris de Castafiore tellement épique ! Bon film de genre, quand il court nu dans les rues de New York c'est tellement debile ! La fin est sympa en tout cas ! Bon film de genre
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    699 abonnés 3 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Basket Case mérite aujourd’hui d’être (re)découvert en raison de sa bizarrerie congénitale qui l’inscrit dans la contre-culture underground de son temps. Suivre Sean McCabe dans les bas quartiers de New York chargé de son panier déconcerte de prime abord par la puissance dramatique d’un procédé pourtant simple : entretenir le mystère en le rendant à la fois présent et absent à l’écran. Ce qui se cache dans cette malle obsède peu à peu le spectateur, boîte de pandore de laquelle pourrait surgir une menace rendue néanmoins familière par le dialogue qu’elle entretient avec le protagoniste principal. Ils se parlent, mais nous n’entendons que l’un des deux interlocuteurs, la chose se nourrit, mais nous ne la voyons pas directement. De cette tension entre l’image et son contenu censuré que nous savons vivant naît un interdit, qui mute en scandale à mesure que le réalisateur humanise la créature en lui conférant une histoire, un passé, une sensibilité, de la même façon qu’il regarde avec amusement et tendresse le personnel et la clientèle de l’hôtel.
    La force du film tient alors à la reconquête du centre – de l’image, de l’intérêt – par une marge sinon invisible, écrasée par les buildings et les monuments qui définissent New York. Cette vie cachée est abordée par le biais du doppelgänger et s’accomplit lors d’un rêve terrifiant spoiler: au cours duquel le frère assiste au viol de celle qu’il aime par son double maléfique
    . Le monstre se transforme en entité tragique dont les instincts et les désirs ne parviennent à s’épanouir dans une société contre laquelle s’échouent des solitudes – en témoigne les chambres louées à des personnes isolées, aux secrétaires en manque d’amour, aux patients pathétiques. spoiler: Pulsions de vie et de mort, jalousie fraternelle
    . Le monstre devient ce bourreau qui ne peut jouir que dans le meurtre d’autrui. Les effets horrifiques, très réussis, sont à la fois effrayants et bouffons, respectant la confusion des genres auquel Frank Henenlotter aime s’adonner. Basket Case dispose d’une identité transgressive qui fait de lui une curiosité originale, à l’image de la singularité de son cinéaste.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 874 abonnés 12 460 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Venons en de suite à l'essentiel de cette histoire barrèe et originale qui fait froid dans le dos! Celle d'un jeune homme portant un mystèrieux panier d'osier qui contient son frère siamois, extrêmement dèformè, veut se venger dans le New York underground des 80's des toubibs qui les ont sèparès contre leur volontè! C'est dire l'intèrêt de la chose [...] De l'horreur culte et ultra cheap de sèrie B ; c'est un classique du genre et rien n'y manque! il n'y a, à aucun moment, tromperie sur la marchandise! L'affiche du film est aussi marquante que le film de Frank Henenlotter, cinèaste à qui il faudra rendre justice un jour! On a beau savoir depuis le dèbut que tout finira mal, on marche parce que Henenlotter se sert de tous les moyens du cinèma bis : atmosphère poisseuse, timing serrè, F / X artisanaux...Certes "Basket Case" est fauchè mais ne s'en cache pas! il est, dans son genre, rèussi, avec un monstre de sèrie Z qui nous gratifie de plusieurs scènes chocs! Ont suivi "Basket Case 2" (1990) et "Basket Case 3 : The Progeny" (1992), toujours rèalisè par cet hurluberlu de Henenlotter...
    rogerwaters
    rogerwaters

    145 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2017
    Totalement culte, ce premier Basket Case tourné avec fort peu de moyens témoigne déjà de la capacité de Frank Henenlotter de créer un univers barré qui n’appartient qu’à lui. Certes, les cadrages sont encore amateurs et les acteurs ne sont pas toujours justes, mais il se dégage de l’ensemble une folle générosité et une envie de faire partager une vision étrange. C’est foutraque, parfois bordélique et incohérent, mais de nombreuses scènes sont suffisamment marquantes pour s’imprégner durablement dans nos mémoires. Ce film a acquis son statut de film culte grâce à la cassette vidéo, permettant au cinéaste de continuer à développer une œuvre indépendante de grande qualité.
    Acidus
    Acidus

    733 abonnés 3 717 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Si, dans le milieu du cinéma d'horreur, "Basket Case" dispose d'un statut de film culte, on se demande bien pourquoi. Plus ridicule qu'effrayant, ce long métrage ne parvient pas a créer ce sentiment d'épouvante tent recherché. La faute à une realréalisation bancale, à de mauvais acteurs et surtout à cause de cette créature foireuse qui aurait gagné à être plus suggérée que montrée. L'absence de moyens financiers ou d'assumer pleinement son aspect série B n'excuse pas les faiblesses de "Basket Case". Oeuvre abrutissante, vide et finalement peu intéressante.
    Redzing
    Redzing

    1 139 abonnés 4 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2016
    Spécialiste des série B trash et filmées avec très (très) peu de moyens, Frank Henenlotter a débuté sa carrière avec "Basket Case". On y suit un jeune homme, se promenant dans New York avec un panier en osier, qui cache son frère jumeau déformé et meurtrier ! La modestie du budget (euphémisme) se fait lourdement ressentir, avec des effets visuels assez cheap, des acteurs amateurs, et des décors répétitifs. Néanmoins, le film aligne les séquences sanglantes, propose une ambiance poisseuse à souhait, et contient des idées bien allumées. Sans compter un humour noir bienvenu, qui permet de ne pas trop prendre l'ensemble au sérieux. Pour amateurs de cinéma trash.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 430 abonnés 4 458 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2015
    Frères de sang, premier du nom passe pour un des films réputés de Henenlotter, et puisque je me propose d’attaquer la saga, je me suis lancé dans le premier film en toute logique. Et bien ce n’est pas concluant. Ce métrage m’a rappelé les approximations très nettes d’Elmer le remue méninge du réalisateur.
    Au casting des acteurs pour l’essentiel en roue libre, même si quelques seconds rôles, comme Robert Vogel se débrouille honorablement. L’acteur principal, Kevin Van Hentenryck n’est pas terrible, et même si ce n’est pas catastrophique, il faut avouer qu’il ne fait pas forte impression du tout. Ni à l’aise dans le registre sérieux, ni vraiment plus dans le registre comique, il fait ce qu’il peut mais on sent qu’il n’a aucune expérience particulière et que la direction d’acteur est laborieuse. A ses côtés Terri Susan Smith est meilleure, mais là encore, rien de très transcendant. Si elle est une honorable scream queen, elle manque clairement, comme l’acteur principal d’un sens comique. Ce qui fait d’ailleurs que rare sont les passages se voulant drôles qui fonctionnent, et ce sont surtout les seconds rôles qui rattrapent un peu l’affaire.
    Le scénario a un gros défaut. Il a trop hésité entre sérieux et comique. De fait Basket Case ne fait que très rarement rire aux éclats, et n’arrive pas en même temps, surtout à cause de la faiblesse de l’ensemble, à faire illusion sur le plan sérieux. En gros Henenlotter ne semble pas avoir poussé son délire jusqu’au bout, et la faiblesse de l’intrigue, qui tourne autour d’une relation amoureuse et des facéties du monstre dans un hôtel entrecoupé de quelques meurtres n’arrange rien. D’autant que le rythme lui-même devient vite mou, même si Henenlotter essaye de relancer la machine avec un flash back au milieu du film.
    Visuellement Henenlotter faisait là son premier métrage et cela se sent. Sa mise en scène n’est pas aussi imaginative, nerveuse et fantasque que dans ses films suivants et surtout Frankenhooker. C’est assez plat, les meurtres sont ratés avec des scènes qui se répètent, la scène de sexe final est mal fichue, bref, rien de bien fameux. Niveau décors et photographie, pouvait-on attendre des choses mirobolantes ? Le résultat n’a rien de génial, mais enfin vu le propos du film ça passe. Alors évidemment le monstre, bien que doté d’un look très moche (normal pour un monstre) fonctionne assez difficilement, avec une animation minimaliste. Après je ne l’ai pas trouvé si loupé que cela, pas comme les effets horrifiques d’une maigreur rare et d’un manque de générosité assez notable. Enfin, la bande son est tout à fait convenable pour une toute petite production comme cela.
    Pour être franc Basket Case est un film plus mal fichu d’Henenlotter que volontairement bancale et drôle. Assez mou, redondant, sans réel histoire, visuellement pas imaginatif et plat, Henenlotter ne réussit pas son coup ici. J’espère que les deux épisodes suivants seront un peu plus fantasque, plus sanglants aussi et plus second degré. En sommes plus drôles et délirant. 1.5 et encore, c’est bien parce que c’est une toute petite production.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    327 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    Tout premier film de Frank Henenlotter ("Elmer, le Remue-Méninges", "Frankenhooker", "Sex Addict"), "Frères de Sang" est un film assez déjanté avec un pitch de départ peu commun : pour faire simple, c'est l'histoire d'un jeune homme qui arrive à New-York et qui se trimballe avec lui une sorte de panier à linge en osier dans lequel il y aurait quelque chose de vivant ( spoiler: en l’occurrence : son frère siamois !!
    ) La première chose qui pourrait choquer en visionnant "Frères de Sang", c’est le côté ultra cheap du film entre ses effets spéciaux démodés, sa mise en scène assez bancale et ses acteurs frôlant l’amateurisme. Cependant, quand on sait que Henenlotter a dû faire avec un budget dérisoire (un peu plus de 30 000 dollars de l’époque !!) et un timing de tournage plus que serré, on peut lui tirer notre chapeau pour avoir réussi à se débrouiller pour nous proposer au final une bobine assez généreuse en matière d’horreur et de sang, avec une mise en scène ingénieuse, des effets spéciaux très artisanaux mais intelligemment mis en valeur nous réservant de bons moments (quand je vous dis que comparer des effets spéciaux d'il y a 30 ans avec ceux d'aujourd'hui c'est vraiment stupide !!), une certaine dose d’humour et surtout un scénario simple, linéaire, mais suffisamment intéressant et bien ficelé pour être digne d'intérêt. Car, en plus d’aborder des thèmes sérieux et très durs (lien spécial entre jumeaux, l’indifférence du père, la médecine marron, la vision des autres, l’intolérance de la société moderne…), Honenlotter prend à revers son public pour le surprendre et le toucher : au lieu de se contenter de présenter le monstrueux frangin comme un être assoiffé de sang, il le montre souffrant au plus profond de lui, en colère…et cette colère, il nous explique d’où elle provient. Ici, le monstre est un personnage bien plus complexe qu’il n'y paraît (et sincèrement : voir un monstre pleurer, ça touche…et ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça !) Voilà un film qui prouve qu'avec presque rien, on peut faire pas mal du moment qu'il y a du talent : tourné pour trois fois rien, il offre trois fois plus que bon nombre de films tournés avec un budget conséquent : les tâcherons d'Hollywood feraient bien d'en prendre de la graine (oui : c’est bien de toi dont je parle "Paranormal Activity" !!). Loin d’être un chef-d’œuvre, "Frères de Sang" reste un film sympathique, dans la droite lignée du cinéma underground, sombre, sale et inquiétant de David Cronenberg. ! Aussi malsain que jouissif, le film de Frank Henenlotter allie originalité, gore et humour décalé et il mériterait sans conteste un petit lifting avec les moyens modernes mais avec le même état d'esprit (ça serait une sacré tuerie à coup sûr !!). Bref, une curiosité à voir au moins une fois dans sa vie pour sa culture cinématographique personnelle.
    Kalie
    Kalie

    61 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2013
    « Frères de sang » alias « Basket Case » a connu une petite renommée dans les années 80 au sein du cercle fermé des amateurs de films d’horreur. Il faut dire que les scènes les plus sanglantes suivent les traces du personnage principal et de son mystérieux panier. Dès le générique, l’hémoglobine gicle. Mais, il n’y a pas que cela. L’histoire se singularise par son originalité. Celle d'une horreur médicale que n’aurait pas renié le réalisateur David Cronenberg, spécialiste du genre. Jugez plutôt : un jeune homme qui conserve son frère siamois atrocement déformé dans un panier en osier, cherche à se venger des médecins qui les ont séparés. Lorsque le jeune homme tombe amoureux et essaye de gagner son indépendance, la créature devient folle… Dans un premier temps, le principal atout du film est de ne pas filmer directement le monstre mais d’utiliser la caméra subjective. Cela laisse planer un certain suspense concernant la nature de l'être caché. Ensuite, les liens complexes (amour, haine, soumission) entre les deux frères ainsi que le harcèlement télépathique de la créature sur son jumeau haussent le niveau. Par contre, une fois la créature dévoilée, le film lorgne du côté du gore burlesque à la Peter Jackson des débuts (« Bad Taste » et « Braindead »). Le monstre en caoutchouc est hideux mais son animation image par image façon « Chapi Chapo » s'avère catastrophique. Parfois, il n’est même pas animé du tout. C’est le comédien qui agite le monstre dans ses bras ! Cela n’empêche pas les corps coupés en deux, les visages ravagés et les hectolitres de sang de couler. Les flash-back sur l’enfance des frères, leur séparation au bistouri sont de grands moments… à condition d’avoir l’estomac solide. L’émotion est vaguement présente lorsque le frère opéré récupère son double monstrueux, sorte de tumeur munie de dents, dans une poubelle. Ou encore quand la nounou raconte une histoire à la monstruosité assise sur ses genous. Retour au présent, et on rigole lorsque la chose monstrueuse vole une petite culotte à une prostituée. Le summum est atteint avec le viol final. Un tas de plastique inondé de sang censé représenter l’horrible frangin, fait des va-et-vient dans l’entrejambe d’une femme nue. Il fallait oser ! Sur la forme, le film a très mal vieilli. La photographie est sale. Les acteurs sont tous mauvais (y compris le personnage principal, cheveux longs bouclés, très années 80). Bref, c’est un film plein de défauts mais foutraque, culotté et gerbant. Moi, j’aime…
    Truman.
    Truman.

    232 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2013
    Frère de sang ( ou Basket Case en titre original ) a le mérite de proposer une idée loufoque et original mais qui malheureusement a ( très ) mal vieillit .
    Le film se veut être une comédie or le coté comique n'est là que lors des scène de meurtres , c'est drôle car c'est surjoué a mort , c'est souvent du gros n'importe quoi ou ça hurle a tout va et ça en devient presque ridicule , mais c'est bien là le coté comique du film car sans ça rien n'est drôle .

    Les acteurs sont une catastrophe et on s'en rend compte dès la scène d'introduction , médiocre voulu ou non en tout cas c'est bien ça qui donne une dimension comique dans les scènes de meurtres .
    La mise en scène est plate et très souvent laide , le scénario certes original et décalé ne sera pas plus approfondie que ça .
    Un des autres défauts du film est la "tête" , un vulgaire bout de plastique qui passe son temps a gueuler comme un porc que l'on égorgerait , probablement qu'en 1982 ça pouvait faire un peu d'effet , a l'heure actuel c'est juste ridicule et ringard .
    Coté gore rien a se mettre sous la dent malheureusement .

    Une série B horrifique typique des années 80 qui fera sourire voir rire a deux ou trois reprises mais qui garde son coté nanardesque tout juste sauvé par son histoire original .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 octobre 2012
    J'ai découvert Frank Henenlotter avec Frankenhooker et ce qui m'avait immédiatement frappé, c'était cette description à la fois sordide et étrangement fascinante des bas-fonds new yorkais. Frère de sang (Basket Case en VO) est dans le même esprit. On y retrouve les ruelles sombres et humides et les hôtels miteux mal fréquentés avec toujours cette ambiance unique : glauque mais pas vulgaire pour autant (contrairement à l'ignoble Street Trash par exemple). Tourné avec trois bouts de ficelles, ce film est truffé de défauts techniques et artistiques, et l'ensemble flirte avec le Z (ce qui en rebutera plus d'un). Le film est en fait sauvé par l'originalité de son histoire.
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