Ce film est particulier. On sent bien qu’il assume totalement son côté nanar, kitsch et complètement con mais bon… Dès que j’estime que mes neurones sont en danger généralement je mords et là Basket Case rentre parfaitement dans ce critère. Doux Jésus, ce film est une véritable purge, un destructeur cérébral, j’ai quand même rarement vu un film aussi con et le fait de s’assumer ne suffit pas pour que je sois indulgent. Techniquement parlant c’est mauvais, la mise en scène n’est pas palpitante et n’arrange vraiment pas des scènes qui auraient pu être sympathiques. Bien sûr l’aspect artistique n’est pas recherché forcément par les amateurs de série Z, moi-même je ne l’ai pas cherché mais j’estime qu’il faut quand même un minimum de talent au niveau de la réalisation pour donner un bon rendu aux scènes mais ici ce n’est pas le cas, le pire demeurant ces horribles passages en stop motion complètement ratés. De la véritable diarrhée visuelle. Enfin le pire c’est même pas l’aspect visuel en fin de compte, le pire c’est le scénario… Qu’il soit léger ok, mais qu’il soit aussi inconsistant, lourd et débile je dis non ! Il y a de l’idée à la base, le principe de ce frère siamois totalement difforme qui tue sur ordre de son frère c’est original, on ne peut pas lui enlever ça. Mais ni le design du monstre, ni la façon avec laquelle on aborde ce « personnage » m’ont frappé. C’est plus pathétique que réellement drôle. Le film affiche même un défaut de taille pour moi c’est qu’il se prend vraiment au sérieux à certains moments, à croire que le réalisateur s’est totalement perdu dans ses intentions. On nous ressort également des personnages inintéressants interprétés par des acteurs passables. Et qu’est-ce que c’est mal rythmé en plus, vers la fin ça devenait un véritable calvaire pour moi de continuer à suivre ce film, la scène finale m’a laissé pantois mais celle d’avant avec la blonde dans le lit c’était encore pire, ça m’a affligé, je me suis senti insulté en tant que spectateur d’assister à une scène pareille. Basket Case est un film affreusement abrutissant. Les amateurs de série Z y trouveront peut-être leur compte et encore je me demande comment ils font. Un film grotesque.
Un film dont les amateurs de raretés comme moi se régaleront avec plaisir. Une histoire plutôt originale, et dont la bêtise totalement assumée sert de prétexte pour dénoncer... la bêtise humaine (le siamois difforme termine à la sortie du bloc dans un sac poubelle). Une histoire intrigante, portée par des acteurs visiblement amusés par ce script atypique. Du gore mal fait comme on l'aime, des effets spéciaux faits avec les moyens du bord, mais qui renforce le caractère rétro d'un film sensé sortir uniquement en VHS. Un plaisir coupable, souvant drôle, mais aussi tragique quand il le veut.
Film culte, Frère de Sang est une oeuvre glauque , Henenlotter sait y faire, sans moyens mais toujours avec passion, son cinéma est déjanté, sans moyens mais toujours honnête.
Évidemment on voit bien que le film a été réalisé avec 2 sous mais l'intérêt de ce film d'horreur trash Z des années 80 ne réside pas là. C'est toute l'inventivité et la passion de Frank Henenlotter pour le cinéma d'exploitation qui fait de ce film une petite merveille. Et cette passion gicle vraiment sur l'écran. Le jeu des acteurs laisse à désirer, les effets spéciaux sont mauvais (il faut bien le reconnaitre), et l'histoire en soit tient sur un post-it (mais reste quand même bien jubilatoire). Mais les thèmes de la gémellité (un thème qui me passionne depuis que j'ai vu le Sisters de De Palma dans mes jeunes années estudiantines) et surtout de la difformité (j'ose comparer ce film au Freaks de Tod Browning, oui j'ose! Et personne ne viendra me casser la gueule pour ça!) donnent à cette péloche un aspect glauque qui met vraiment mal à l'aise. L'histoire? Un jeune homme transporte toujours avec lui un panier en osier qui contient son jumeau siamois difforme (vraiment absolument difforme), séparé de lui contre sa volonté par des médecins un peu bouchers qui seront massacrés un après l'autre par le siamois monstrueux qui veut se venger; ce qui donne de belles scènes bien gores et bien crades. Certes l'assassin, cette créature difforme, ce frère siamois que l'on jeta dans un sac poubelle, n'est pas ce que l'on pourrait appeler une réussite des effets spéciaux (même pour l'époque) et peut-être que plus d'un spectateur riront et "déconnecteront" à la vision de cette "marionnette" en latex mal foutue et ridicule qui se déplace pour les plans larges en stop-motion bien moisi. Mais un film n'est-ce pas l'art de nous faire gober des choses incroyables ? Personnellement j'ai fini par croire que cette marionnette était un monstre hideux. Frank Henenlotter fait des films avec des budgets dérisoires, et il les fait bien. Je trouve.
Rarement il nous aura été donné la possibilité de voir une telle perle en matière de Série Z, le film de Frank Henenlotter atteint des sommets en la matière. Ici, il est question de deux frères siamois, l’un est normal mais le second est un monstre difforme qui ne ressemble à rien, un espèce d’amas de chair informe ne parlant pas mais poussant d’immondes hurlements. Réalisé avec un budget infime, la direction d’acteur y est inexistante, le scénario, les trucages et les makeup-effects font peine à voir. Le must revient à la séquence réalisée en motion-capture, du grand art ! (ironie). Entre rire et consternation, on ne sait que choisir, mais ce qui est sûr, c'est que l'on prend un malin plaisir à voir cette oeuvre totalement délurée et underground, dans la lignée de Elmer le remue-méninges (1988).
Un OVNI que ce film! Arrivant de nul part, un campagnard, un peu limité, arrive à New York en portant continuellement un coffre en osier. Dans cette boite, son frère siamois, un morceau de lui, retiré contre son grès. Après avoir pris une chambre d'hôtel dans un endroit peuplé de personnages, les deux frères partent accomplir leur mission: se venger de ceux qui les ont séparé!
J'annonce de suite: le frère monstrueux est en patte à modeler et les scènes où il apparaît sont très kitch. Cependant, on s'attache rapidement aux personnages et les scènes dites horrifiques font vraiment couler le sang. Le film propose également un côté plus dramatique en nous montrons la détresse du monstre face à la normalité de son frère, surtout face aux femmes ce dernier devenant incontrôlable par jalousie.
Un film donc fait avec trois sous qui, avec des idées riches et un montage énergique, devient vraiment intéressant et attachant. La fin est particulièrement excellente!
Franchement, pour les amateurs, à voir absolument!
Alors là...Non ! Il y a des limites à ne pas dépasser dans la nullité absolue...et ce film réussit à aller au delà de ces limites. Il franchit la ligne rouge.
Mais qu'est ce que c'est que ce "film" qui ne ressemble à rien ?
Je n’ai trouvé à ce film, strictement aucune qualité. Le scénario est minable, les acteurs ne savent pas jouer, le film est d'une lenteur affligeante.
J'ai presque eut envie de quitter la salle tellement j'avais honte pour le réalisateur qui à tout simplement fait...N'importe quoi.
Un nanar pur et dur, totalement débile mais furieusement désopilant ! Une vraie Bible de la série Z en somme... Le concept est simple : réunion d'un plouc à la moumoute proéminente, d'un hôtel miteux et d'un panier en osier, Basket Case est le genre de délire qui ne fera pas l'unanimité. Réalisé avec les moyens du bord donc, le film de Frank Henenlotter tient totalement ses promesses : du rouge qui tâche à tire-larigot, de l'hystérie à l'excès, une caméra glandeuse qui comate sur une paire de lolos, des looks vestimentaires à réveiller les beatniks, une créature indescriptible et j'en passe... C'est du grand n'importe quoi et ça l'affiche avec fierté ! Même Chantal Akerman n'est pas parvenue à rendre les couloirs d'un hôtel aussi fascinants que dans ce petit bijou. Non, trève de plaisanteries : courez vous acheter cet objet cultissime si vous ne l'avez pas encore vu et lâchez vous ! L'un des nanars les plus hilarants du genre, à découvrir aussi pour la prestation du frère siamois de Steve Buscemi... Gloups !
j'aime bien les séries z en général.Soit disant ce film est un classique du gore.Franchement pour moi il fait parti de la catégorie "gore débile".Franchement c'est trop mal fait(la scène où le monstre est tout seul dans la chambre et il saccage tout).L'interprétation des acteurs est nulle aussi.Reste L'histoire où ça peut encore aller.La scène de la séparation des siamois est pas mal non plus.Y'a des séries z qui valent le coup,celle là ne vaut rien du tout
4 étoiles, parce que ce film est un vrai chef d'oeuvre...de la série Z ! Un des films Z les plus connus, réputés et réussis (et cultes) qui soient, un film majeur pour le cinéma d'horreur gore et trash. Pas monumental au sens propre du terme (mal joué, mal réalisé, effets spéciaux datés, scénario abracadabrantesque et risible), mais sacrément réjouissant et décapant ! Les suites, par contres, sont nullissimes...
Un bon film d'horreur comme on en voit plus avec du latex et du sang qui tâche que je viens de découvrir en DVD... Réalisé par Frank Henenlotter, Basket Case est un film emprunt d'un scénario intriguant, de scènes gores nombreuses, d'humour noir et d'effets spéciaux fort amusants (que ce soit la créature lorsqu'elle est immobile ou lorsqu'elle se déplace en image par image dans la chambre d'hôtel). Jouissif !!!