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    Taking Off
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    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    Un film culte pour certains… mais assez décevant dans l’ensemble. Le propos est celui du conflit de génération mais caricaturé, ados et adultes étant renvoyés dos à dos et étant finalement tout aussi stupides les uns que les autres. C’est un peu léger et parfois plus bête que méchant. Au crédit, on peut reconnaître une très bonne technique cinématographique, tant sur la réalisation (images superbes) que sur la direction d’acteurs (la distribution est d’ailleurs impeccable). Au total, comme toujours chez Forman, la forme est quasi parfaite mais le fond (le propos, ce qu’il a à dire) est loin d’être au même niveau… C’est dommage car on a une impression d’inachevé - voire de gâchis - irrésistible.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    330 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2013
    Pantalon patte d'eph', coupes afros, barbes fournies, guitare désaccordés et drogue diverses... Voila un film qui fleure bon les années 70. Pour quelqu'un comme moi qui n'a pas eu la chance de connaitre cette époque mais qui n'a cessé de la fantasmer, "Taking Off" est un bonheur. Une fois n'est pas coutume, ce film générationnel est abordé du point de vu des parents qui découvrent avec effarement la décadence de leur progéniture. Ce qui donne l'opportunité de se payer une bonne tranche de rigolade grâce a des situations comiques qui nous montre un Milos Forman très à l'aise dans la comédie.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Le film commence avec une série d'auditions de chant de jeunes filles. Pendant ce temps, des parents inquiets recherchent Jeannie leur fille fugueuse de quinze ans.

    Des séquences comiques : la réunion au APED (Association des Parents d'Enfants Disparus) ; la partie de strip-poker. A remarquer : la présence scénique de Tina Turner et l'excellente prestation de Vincent Schiavelli dans le rôle du prof de "joint" a l'APED.

    Les images sont belles et le montage est intéressant mais globalement, je trouve certaines séquences trop longues donc quelque peu ennuyeuses. La première moitié du film est vraiment trop lente.

    Belle réalisation de Milos Forman, mais un résultat moyen pour ce scénario trop pauvre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2013
    Un aspect de l'humour de Milos Forman: "Taking Off", rèalisè en 1970-71, est le premier film amèricain du metteur en scène d'origine tchècoslovaque! Une comèdie dètonante qui remporta un certain succès critique à sa sortie en traçant avec une ironie typiquement slave un tableau tendre et rèaliste de la jeunesse amèricaine! Quelques annèes plus tard, c'ètait "One Flew Over the Cuckoo's Nest", son chef d'oeuvre! Mais revenons à ce "Taking Off" qui, à travers la fuite d'une jeune fille, raconte l'affrontement de deux gènèrations! Emigrè de fraîche date aux Etats-Unis, Forman y trouve le terrain idèal pour faire germer le message subversif qu'il a su esquisser par le biais de l'humour dans ce film grinçant! La sèance d'hypnose pour arrêter de fumer restera une scène d'anthologie où le corps tout entier se met à flotter! Soyez à l'ècoute de vos envies! Ne rèflèchissez pas, savourez l'instant...surtout quand cette drôle de sèance est dirigè par l’excellent Vincent Schiavelli! Le tout, bercè par le formidable « The Incredible String Band » de Air! A noter que c'est le premier rôle au cinèma d'une certaine Kathy Bates qui chante « And Even the Horses had Wings »...
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2016
    Bizarre ce film. Il ne s'y passe pas grand chose, le scénario prend des directions inattendues (comme les auditions du début laissant la place au drame familial) et pas toujours compréhensibles mais l'on est comme hypotisé devant celui-ci. Pur film des annes 70, "Taking off" aborde, sous l'angle de la comédie, le malaise social du début des annes 70 aux Etats-Unis: explosion du mouvement hippie (drogue musique,...), conflits et incompréhensions générationnels,... on voit pas toujours très bien où Milos Forman veut nous amener mais sa superbe mise en scène et la superbe bande son nous porte agréablement d'un bout à l'autre de cette histoire. L'aspect humoristique fonctionne bien avec des passages de franche rigolade. A la fois oeuvre atypique et accessible, "Taking off" est une étrangeté qui mérite votre attention.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    138 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2014
    Milos Forman excelle vraiment dans l'art de restituer le parfum d'une époque révolue. Le choc des générations face à l'émergence du Flower Power… Des scènes mythiques (l'initiation à la fumette) , des acteurs fabuleux, tout ici contribue à faire de Taking Off une des grandes comédies identitaires des Seventies.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Film culte. Film décalé. Regardez bien vous y reconnaitrez de jeunes comédiens qui ont fait leur petit bout de chemin. Hippies, New-York, Broadway. Véritable film de société. A voir absolument.
    Truman.
    Truman.

    233 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Un pur produit des années 70 ou Milos Forman fait son entrée dans le cinéma Américain ( pour le meilleur quand on voit ses prochains métrages ) .
    Taking off parle d'une jeune ado de 15 ans qui fugue pour "a priori" vivre avec des hippies, a coté ses parents vont la rechercher, pourquoi entre guillemets ? Car bien que le synopsis indique clairement que ça parlera de hippies, de jeunesse perdue, de fugue ou autre ce n'est pas le vraiment cas .

    En effet le film ne se base pas sur l'ado, elle en devient presque secondaire, presque invisible en cour de route, on se concentre sur les parents qui la recherche dans New York .
    Au final ce n'est pas un film parlant de jeunesse perdue mais de parents perdue qui ne savent pas trop quoi faire pour la ramener a la maison .

    De quoi être déçu, bien que les propos soient intéressants le traitement ne l'est pas vraiment . Durant 1h30 on se balade d'un endroit a un autre avec des personnages pas vraiment attachants, quelques chants, une pseudo morale puis dans le fond pas grand chose .

    Ensuite le film est qualifié de "comédie dramatique", et bien c'est sacrément drôle tout ça ... Il y a vraiment que la fin qui semble appuyer une dose d'humour, quand les parents décident de fumer de la marijuana mais c'est pas très drôle au final .

    Par contre la réalisation est très bonne y'a rien a dire, les images sont lumineuses et agréable et la bande son sympa .
    Milos Forman ne semble pas exploiter le thème qu'il veut nous montrer et y arrivera quelques années plus tard avec sa comédie musicale " Hair " . Sympa et agréable mais creux .
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    Une comédie (humaine) en troisième film d’affilée dans la journée: le reflet du basculement de notre génération version USA – au travers d' une série de portraits inénarrable de jeunes candidates à la Star Academy de l’époque. Agrementé d'une séance d’essai de joints par l’association des parents fugueurs qui se termine en strip poker. Et enfin Ike and Tina Turner en vedettes..américaines pour rappeler notre jeunesse. Enlevé, joyeux, ne prétend pas donner la solution ni indiquer la porte de sortie. Festival Lumière 2010
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    64 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2010
    Transfuge tout récent du bloc soviétique, Milos Forman trouve aux Etats-Unis une société en ébullition, où la jeunesse se targue de rompre avec les moeurs guindées et prétendument hypocrites de la génération précédente. Milos est bien élevé. Il ne va pas d’emblée tirer à boulets rouges (c’est le cas de le dire) sur le pays qui l’accueille - même si cette "contestation" des hippies doit un peu le faire marrer, lui qui a eu l’occasion de voir ce que c’est vraiment qu’un ordre oppressif. Il faudra attendre "Vol au dessus d’un nid de coucous" pour le voir sortir l’artillerie lourde. En attendant, avec "Taking off", il pose un regard lucide, tendre et gentiment ironique sur ce clash générationnel. Ca commence par une audition hilarante où une kyrielle d’ados boutonneuses massacrent avec une candeur désarmante d’épouvantables sous-chansons à la Joan Baez. Ca continue avec le parcours angoissé des parents d’une des participantes de l’audition, qui n’est pas rentrée chez elle le soir. Aurait-elle fugué avec tous ces drogués ? La chasse commence - et elle permet de découvrir que les parents ne rechignent pas à l’occasion à s’éclater, seuls ou avec leurs potes, de façon pas si coincée que ça. Tina Turner fait d’ailleurs une apparition inattendue à ce stade. Ca culmine avec l’inénarrable "leçon de joint" donnée par un "professeur" qui semble très expert du sujet à un parterre de bourgeois new-yorkais. Et ça se termine avec la rencontre entre les parents bourgeois et le copain baba-cool de leur fifille, qui montre qu’il y a encore pas mal de chemin à faire avant de parvenir à se comprendre. Rideau. Forman se contente de cet état des lieux. "Taking off" n’est donc pas un film de grande envergure. Mais quelle acuité du regard! Le réalisateur n’est dupe ni de la respectabilité de façade des parents, ni de la révolte de pacotille des jeunes - qui dans leur grande majorité rentreront vite dans le rang une fois leur crise faite. On rit beaucoup aussi, ce qui n’est jamais déplaisant. Pourquoi bouder son plaisir ?
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    Cheveux longs, guitare folk, acide. Premier film américain de Milos Forman après son arrivée aux States et ses expériences dans le milieu hippie. Des parents de runaway kids s’inquiètent des dérives de leurs enfants. Quel beau portrait de cette Amérique fracturée. D’un côté, des gosses du monde nouveau, prêts à toutes les aventures, la mèche au vent. Ils chantent les crises du monde et prennent le parti de s’amuser loin du cocon familial. Mais ils restent des gosses. De l’autre des parents qui flippent à l’idée de voir leurs mômes tomber dans les dérives d’une vie que la morale traditionnelle réprouve. Ils sont prêts à tout pour retrouver leur progéniture. Entre les deux, un manque de communication patent, une incompréhension mutuelle, des aspirations que l’on devine radicalement différentes. Le montage est une des magnifiques surprise de ce film témoignage. On alterne entre des scènes de jeunes qui chantent et des scènes de parents menant l’enquête. La caméra est tantôt pudique et discrète, tantôt présente et imposante. Un magnifique montage en miroir. La forme rejoint le fond. La scène dans laquelle une assemblée de parents se défoncent à la marie-jeanne est du pur culte (ou devrait l’être). En bref, un très beau film, sincère, frais et drôle sur une période qui ne finit pas de fasciner.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2010
    En pleine période « sixties/seventies », Milos Forman (Amadeus - 1984) réalise une comédie sociétale intrigante et étonnamment surprenante. Les hippies, avec leurs drogues et leurs musiques bien à eux ont réussi à enrôler les jeunes bien pensants New Yorkais comme nous le prouve le réalisateur en s’intéressant à une adolescente de 15 ans qui fugue et s’installe avec son nouveau petit ami (et accessoirement hippie). Les parents, fous d’inquiétude, se mettent à sa recherche, ils vont alors découvrir un tout autre monde, où la drogue n’est finalement pas si nuisible que cela. Taking Off (1971) est avant tout un drame, avant de s’éterniser sous la forme d’une comédie déjantée où les adultes régressent et redécouvrent ce qu’est le mot « plaisir ». Une étonnante comédie qui n’a rien perdu au fil des ans.
    Max Rss
    Max Rss

    202 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Alors inconnu aux Etats-Unis, Milos Forman proposait ce film tout de même curieux. Curieux car il ne s'y passe pas grand chose et pourtant, c'est intéressant. "Taking Off" est, il est vrai, un témoignage de l'évolution de la société et de la jeunesse des années 70. Mais il est surtout un témoignage de la difficulté d'adaptation des adultes à tous ces changements. Ainsi, nous voyons ces parents assez impuissants ayant du mal à trouver les mots pour empêcher leurs mômes de fuguer, tout comme nous les voyons avoir du mal à répondre à ces besoins nouveaux qu'ont les jeunes. Je disais que le film était intéressant même s'il ne s'y passait pas grand chose, pourquoi ? Parce que Forman filme tout ça comme s'il était un de ces anonymes dans la rue. De ce fait, son film a des allures de documentaire. Allures que l'on ressent clairement lors de ces passages musicaux où chacun y va de sa petite chanson.
    DarioFulci
    DarioFulci

    106 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    La génération Flower Power vs la génération des parents, beaucoup moins libérée et conservatrice. La première partie du film se perd un peu dans les chants et autres descriptions d'une jeunesse revendicative. La seconde est par contre hilarante. Où comment la génération de la majorité silencieuse blanche et aisée, qui a élu Nixon par peur des hippies, doit faire face à sa propre progéniture libérée. Les parents qui s'essaient à la marijuana, à l'alcool et au poker sont irrésistibles de drôlerie. Le film vaut le coup d'œil rien que pour la scène où un "jeune" apprend à des parents dont les enfants ont fugué à fumer un joint correctement...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2020
    Inspiré par une chanson des Beatles et ayant bénéficié d'une liberté artistique générale accordée par les studios après la réussite d'Easy Rider, Taking Off est un film né sous une bonne étoile. Ce n'était pas gagné d'avance vu l'époque de doute dont il s'agissait, mais l'œuvre a confiance en elle, transpirant l'esprit hippie d'où elle se dresse comme une évidence.

    Forman prend un plaisir sans malice à représenter la génération des parents avec des personnages "petits" sous toutes les coutures, et tandis que la révolution sociale fait rage, la sienne est en douceur alors même que les deux "camps opposés" sont mis en scène. Bien que parodique, le film n'est pas une utopie d'amour sous acide ; il est même très sobre, au contraire. C'est avec une modération étonnante qu'il devient à l'image des rêves de cette jeunesse qui a tant inquiété ses géniteurs.

    Grâce à des pauses superbes, Taking Off est un film qui paraît court et ne pas dire grand chose, mais il dit tout ce qui compte. Mimant la direction prise par une Amérique au bord de la métamorphose, il n'a pas de fin, laissant flotter les possibilités dans les mots d'une chanson. En attendant, il aura donné ses deux sens au terme “taking off” : d'abord se déshabiller (aussi bien métaphoriquement que littéralement afin de renouer à travers le gouffre générationel), et puis décoller. Car si l'on ne sait pas où l'on va, on sait qu'il faut y aller.

    → https://septiemeartetdemi.com/
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