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1,5
Publiée le 13 mars 2021
William Macy tente quelque chose de différent dans ce film car il joue un perdant. Mais en fait il rayonne de malchance. Il travaille dans un casino où on le paie simplement pour se tenir à côté des personnes qui gagnent trop aux tables. Dès que les gagnants arrivent il commencent à perdre et cela fait plaisir au patron du casino Alec Baldwin. L'idée est amusante mais malheureusement il n'y a aucun humour dans ce film. En fait c'est méchant, violent et pire que tout inutile, J'ai pensé que le film pourrait s'améliorer lorsque Paul Sorvino apparaît dans le rôle d'un chanteur de salon vieillissant mais il a disparu cinq minutes plus tard. La seule section inspirée de ce film est le générique de fin qui est superposé à des images d'actualités montrant la démolition de nombreux vieux casinos...
Il y a quelque chose de désuet et suranné dans cet honnête polar plutôt sympa, simple mais habile. Petite histoire d'amour assez mignonne pour un film sans prétentions. Les acteurs y sont pour beaucoup, William H. Macy en tête. Bande originale absolument géniale.
Plutôt habitué aux seconds rôles, William H. Macy utilise ici son éternelle expression de Droopy pour incarner un "Cooler", soit un individu chargé de porter la poisse aux joueurs des casinos. Jusqu'au jour où il tombe amoureux d'une serveuse... Le film dispose d'une réalisation très sobre agrémentée d'une musique jazzy, mais développe ses personnages de manières intéressante. Notamment, Alec Baldwin campe un patron de casino nostalgique, brutal, et talentueux mais solitaire. Et Macy est excellent dans le rôle principal, ne se limitant pas aux mimiques de départ. "The Cooler" dépeint également le milieu des casino de manière très pessimiste : au delà des méthodes mafieuses, les gérants sont seuls et désespérément accrochés à leur sou. Une curiosité.
Le film restitue bien l'atmosphère feutrée des casinos d'antan et les acteurs sont bons mais le scénario est trop linéaire et un peu sous-exploité à mon goût. A découvrir tout de même.
Un bel exercice de style. Ambiance nocturne, saxo mélancolique... C'est élégant et berçant. L'histoire d'amour entre le Droopy loser (William H. Macy) et la Belle fatiguée (Maria Bello) s'avère insolite. Un couple improbable mais très attachant. Et même si la morale est gentillette (l'amour porte chance), on se laisse facilement séduire par ce film qui oscille entre polar, film noir et comédie romantique.
Quand l'amour va, tout va. C'est pas ça ? Un film agréable à regarder, de ceux qui passent tout seuls mais qui ne laissent pas de souvenir mémorable. Avec de bons acteurs, qui n'ont plus rien à prouver, qui étaient là il y a 10/15/20 ans et/ou qui le seront toujours dans 10/15/20 ans, mais sans plus jamais faire de grands films. En fait lors du générique de fin, en voyant tous ces noms défilés sur cette musique typique de ce genre de films, bons sans prétention, je me suis revue il y a 15 ans, toute gamine, assise sur le canapé et à ne pas vouloir en partir pour aller me coucher, à me dire que ça y est, la soirée était finie. J'aimais tant regarder des films le soir... Et j'aime toujours, tellement. Finalement, et je n'sais pas bien pourquoi avec ce film-là et maintenant, même si j'en ai donné les raisons : tout ça m'a rendue nostalgique, et c'est chouette.
Un très bon film étonnamment méconnu. Les acteurs parviennent, grâce à un jeu bien élaboré, à donner à leur personnage une grande complexité, qui se retrouve dans un scénario qui mêle romance et drame, sur fond d'évolution économique. Wayne Kramer parvient à faire un "film de genre" tout en tutoyant d'autres domaines, le tout en étant soutenu par une belle bande-son.
Un bon film qui sort du lot car le scénario surprend ! Le jeux des acteurs est excellent, bref je n'en dit pas plus et vous laisse découvrir ce film malheureusement méconnu du grand public.
Essayons d'oublier les invraisemblables invraisemblances et coïncidences, puisque c'est justement le sujet du film. Nous voyons alors un joli petit polar d'ambiance avec histoires d'amours, de mafieux et de loosers en plein Las Vegas. L'atmosphère est parfaite, la musique magnifique (Isham presque aussi bon que Badalamenti), la photo souvent floue mais très correcte. Malgré le sujet souvent grave, l'ensemble est léger, souvent amusant, toujours subtil. Une sympathique surprise avec des acteurs parfaits.
Étonnant que ce Wayne Kramer qui n'a jamais su refaire aussi bien que son premier long-métrage. Voici l'exemple type du bon polar qui permet de passer un agréable moment sans avoir à trop stimuler ses méninges. Concernant les acteurs, je ne peux qu'applaudir la prestation de William H. Macy, que j'avais adoré dans Magnolia, puis oublié par la suite, et que dire de Maria Bello qui est (pour une fois?) très inspirée. Peux de défauts, un scénario vifs et inspiré, des situations souvent drôles et des personnages simples à encadrer, voici les éléments qui font de ce film un bon polar. A regarder.
...ou la femme esr définitivement l'avenir de l'homme. Belle fable sur le sentiment amoureux ou la guigne se transforme en chance dans un Las vegas cruel et carosse des déchus. Quand en plus, le couple en question est representé par l'immense William H.Macy en personnage frileux, et la pimpante Maria Bello et que les scènes de sexes sont particulierement naturelles et décomplexées. Il faut aussi souligner la grande performance d'Alec Baldwin qui parvient à rendre émouvant un personnage totalement antipathique. Bien ecrit malgré quelques longueurs, un conte romantique qui n'en a pas le nom car situé dans le monde dur et sans pitié de Las Vegas.
L'histoire est très prenante car le personnage principal pourrais être chacun de nous, certes peut être pas dans un casino mais dans une autre activité. C'est pour cela que le film implique beaucoup le téléspectateur. Il y un peu d'humour, il y a la belle cuisse de Maria Bello, il y a un Baldwin vieillissant, c'est pas mal. On s'accroche au scénario et on passe un bon moment. Que demande le peuple ?
Un film à l'ambiance morose mais enivrante, les acteurs sont tous bons, mais Alec Baldwin tire son épingle du jeu avec son personnage violent et imprévisible.