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Votre avis sur Mort sur le Nil ?
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Sympathique enquête criminelle, inspirée d'un roman d'Agatha Christie. Tout est orchestré pour nous faire passer un agréable moment.
D'abord la distribution, servie par un impressionnant parterre de célébrités, dominée par un Peter Ustinov délectable dans le rôle d'Hercule Poirot.
Ensuite, les décors extérieurs, nous invitant à nous balader à la découverte des plus belles architectures de l'Egypte ancienne.
Enfin, une intrigue qui parvient à nous captiver, malgré une introduction quelque peu longuette.
Les amateurs de l'illustre romancière ne seront pas déçus. Rien ne manque au menu. Personnages excentriques, retors, et cachottiers, coups bas et jalousies, humour grinçant, rebondissements, sans oublier la fameuse dernière scène où Môssieur Poirot dénoue magistralement l'affaire.
Un bon divertissement dans lequel le meurtre coule sur un long fleuve tranquille.
D'abord la distribution, servie par un impressionnant parterre de célébrités, dominée par un Peter Ustinov délectable dans le rôle d'Hercule Poirot.
Ensuite, les décors extérieurs, nous invitant à nous balader à la découverte des plus belles architectures de l'Egypte ancienne.
Enfin, une intrigue qui parvient à nous captiver, malgré une introduction quelque peu longuette.
Les amateurs de l'illustre romancière ne seront pas déçus. Rien ne manque au menu. Personnages excentriques, retors, et cachottiers, coups bas et jalousies, humour grinçant, rebondissements, sans oublier la fameuse dernière scène où Môssieur Poirot dénoue magistralement l'affaire.
Un bon divertissement dans lequel le meurtre coule sur un long fleuve tranquille.
Énigme à la Cluedo pour le malicieux Hercule Poirot, entouré d’un gros casting, lors d’une croisière sanglante mais non moins divertissante sur le Nil. 3,25
Un grand classique de 1978 avec une jolie distribution et un grand classique peut être le roman le plus connu d'Agatha Christie. Les acteurs sont l'attrait du film.
Cinememories
Les scènes de crime d’Agatha Christie ont maintes fois été exposées, en parallèle du roman ou d’autres œuvres policières qui s’en inspirent. Au cinéma, on comptera déjà une vingtaine d’adaptation avant de tomber sur celle du Britannique John Guillermin, qui a au préalable enchaîné deux gros succès (La Tour infernale, remake de King Kong). Autant dire qu’il serait apte à cohabiter avec les manœuvres d’une écrivaine perspicace dans l’art de la suggestion. Après « Le Crime de l'Orient-Express » de Sidney Lumet, le public a compris qu’il serait possible de soudoyer l’imaginaire littéraire, tout en exploitant sa fibre cinématographique, et qu’il sera servi en conséquence. À choisir entre Hercule Poirot et Miss Marple, c’est de nouveau l’option sur le Belge que l’on retiendra, et de choix de sa croisière sur le Nil permettrait d’offrir une escapade divertissante.
L'appui nécessaire pour en extraire toute l’essence d’une enquête impossible à résoudre passe bien évidemment par le support écrit, dont le scénariste Anthony Shaffer (Le Limier, The Wicker Man, ainsi que l'adaptation de Lumet) continue de manier la plume avec précision. Et avec la présence de Jane Birkin, Lois Chiles, Bette Davis et Mia Farrow, il y aurait mille raisons de se laisser dominer par ce casting féminin de qualité. C’est pourquoi les figures masculines, à l’exception de Poirot (Peter Ustinov) et du Colonel Race (David Niven), se diluent dans un semblant d’innocence factice, que le détective ne tardera pas à tout révéler. Mais tout bon plat commence par une bonne recette et l’on ne s’écartera pas de la structure narrative de Christie, dans un préambule haut en couleur, mais qui semble en même temps assez loin d’embarquer à bord du Karnak. Et toute personne à son bord mérite un fond d’humanité, bien que certaines finissent par se trahir.
Là où il faudra cependant s’attendre à patauger dans la vase, ce sera à travers une mise en scène sans doute trop statique et qui préservera en permanence un déséquilibre dans le jeu des comédiens. Quand certains tiennent leur réplique avec la bonne intonation, d’autres paresses ou s’abandonne à un peu de folie. Il s’agit là de réinterpréter les lignes du roman, certes, mais bien que l’on prenne le temps de mieux connaître les profils et les enjeux, la caméra ne sera jamais aussi bien utilisée que lorsqu’elle se rapproche des structures vertigineuses des joyeux de l’Egypte. Ce qui reste à capter n’a pourtant rien de superficiel, mais aurait sans doute pu mieux coordonner le tempo du suspense, notamment lors du verdict final, où Poirot défait les mailles d’un meurtre, encore impossible à anticiper. La surprise vient donc gonfler l’intensité dans un dénouement, qui s’est surchargé en un catalogue de vices en tout genre, car avant que la sentence ne soit prononcée, aucun alibi ne pourrait délivrer les suspects.
Comme il s’agit de la première adaptation de l’autrice, après son décès, les moyens ont été mis pour à la fois lui rendre hommage avec prestance et de véritablement s’approcher du Nil et du roman. Guillermin est beau passé de la série B à une réalisation plus modeste, on ressentira aisément le revers d’un rythme, qui étire le récit jusqu’au drame fatidique. « Mort sur le Nil » regorge toutefois d’une photographie somptueuse et d’un décor naturel qui donnent un sens au lieu. Les personnages remontent ainsi le fleuve avec des intentions aussi douteuses que dangereuses, car au-delà de l’espièglerie, c’est une véritable tragédie qui se joue et qui liera les suspects par une ambition égoïste, mais sincère. Cela en fait donc son charme, de même que son arme du crime.
L'appui nécessaire pour en extraire toute l’essence d’une enquête impossible à résoudre passe bien évidemment par le support écrit, dont le scénariste Anthony Shaffer (Le Limier, The Wicker Man, ainsi que l'adaptation de Lumet) continue de manier la plume avec précision. Et avec la présence de Jane Birkin, Lois Chiles, Bette Davis et Mia Farrow, il y aurait mille raisons de se laisser dominer par ce casting féminin de qualité. C’est pourquoi les figures masculines, à l’exception de Poirot (Peter Ustinov) et du Colonel Race (David Niven), se diluent dans un semblant d’innocence factice, que le détective ne tardera pas à tout révéler. Mais tout bon plat commence par une bonne recette et l’on ne s’écartera pas de la structure narrative de Christie, dans un préambule haut en couleur, mais qui semble en même temps assez loin d’embarquer à bord du Karnak. Et toute personne à son bord mérite un fond d’humanité, bien que certaines finissent par se trahir.
Là où il faudra cependant s’attendre à patauger dans la vase, ce sera à travers une mise en scène sans doute trop statique et qui préservera en permanence un déséquilibre dans le jeu des comédiens. Quand certains tiennent leur réplique avec la bonne intonation, d’autres paresses ou s’abandonne à un peu de folie. Il s’agit là de réinterpréter les lignes du roman, certes, mais bien que l’on prenne le temps de mieux connaître les profils et les enjeux, la caméra ne sera jamais aussi bien utilisée que lorsqu’elle se rapproche des structures vertigineuses des joyeux de l’Egypte. Ce qui reste à capter n’a pourtant rien de superficiel, mais aurait sans doute pu mieux coordonner le tempo du suspense, notamment lors du verdict final, où Poirot défait les mailles d’un meurtre, encore impossible à anticiper. La surprise vient donc gonfler l’intensité dans un dénouement, qui s’est surchargé en un catalogue de vices en tout genre, car avant que la sentence ne soit prononcée, aucun alibi ne pourrait délivrer les suspects.
Comme il s’agit de la première adaptation de l’autrice, après son décès, les moyens ont été mis pour à la fois lui rendre hommage avec prestance et de véritablement s’approcher du Nil et du roman. Guillermin est beau passé de la série B à une réalisation plus modeste, on ressentira aisément le revers d’un rythme, qui étire le récit jusqu’au drame fatidique. « Mort sur le Nil » regorge toutefois d’une photographie somptueuse et d’un décor naturel qui donnent un sens au lieu. Les personnages remontent ainsi le fleuve avec des intentions aussi douteuses que dangereuses, car au-delà de l’espièglerie, c’est une véritable tragédie qui se joue et qui liera les suspects par une ambition égoïste, mais sincère. Cela en fait donc son charme, de même que son arme du crime.
Vu en VO, ce que je conseille. Conformément à Agatha Christie, beaucoup de morts, mais il ne faut pas trop chercher le réalisme, et scène de fin, avec la réunion de suspects, habituelle. Néanmoins on se régale avec le jeu d’acteurs, les paysages somptueux et la résolution de l’affaire. Pas sûr que la version 2021 soit aussi bonne.
Kurosawa
John Guillermin adapte l'un des plus célèbres romans d'Agatha Christie et donne à Peter Ustinov le rôle du détective Hercule Poirot. Si le film souffre d'une entrée en matière longue et poussive, car chargée de présenter un nombre important de protagonistes, "Mort sur le Nil" séduit néanmoins par son élégance et distille un plaisir lié à une construction semblable au cluedo. C'est une fois que la croisière commence et, plus précisément, quand le meurtre est commis, que le film gagne en intérêt en nous faisant suivre de manière très détaillée (c'est en cela que l'on peut considérer l'écriture comme courageuse ici) les multiples interrogatoires menés par Poirot devant des suspects qui pourraient tous, autant les uns que les autres, être coupables. Et si l'on comprend la signification des indices relevés par le détective seulement à la fin – Poirot a toujours un temps d'avance sur le spectateur et sur les autres personnages –, on finit tout de même par deviner l'identité du coupable un bon moment avant l'issue, ce qui ne rend pas la révélation aussi jubilatoire qu'elle aurait pu être. En somme, le film s'étire un peu trop, mais on prend un certain plaisir devant cette enquête menée avec un mélange adéquat de suspense et d'humour : une sobriété appréciable pour un divertissement de qualité.
Un thriller sympathique non sans défauts. Le démarrage est assez long et l'intrigue n'a rien d'exceptionnel mais le tout se regarde sans déplaisir et est porté par un joli casting.
La mort s’invite à une croisière sur le Nil dans cette adaptation de l’un des chefs-d’œuvre d’Agatha Christie. Une longue mais nécessaire mise en place des personnages et de leurs relations en paralyse le mécanisme avant de véritablement le lancer à mi-parcours. Sommaire, la réalisation n’est pas à la hauteur des beautés de l’Egypte mais le film divertira sans problème un dimanche de pluie, d’autant que, comme celle de « l’Orient-Express », la distribution, emmenée pour l’occasion par l’irrésistible Peter Ustinov, est éclatante.
Shawn777
Ce film, réalisé par John Guillermin et sorti en 1978, n'est pas mal du tout ! Le film est adapté du roman homonyme d'Agatha Christie dans lequel le détective Hercule Poirot doit résoudre une énigme sur un bateau voguant sur le Nil. Je n'en avait que de vagues souvenirs datant de mes précédents visionnages il y a pas mal de temps, je ne me souvenais donc absolument pas du dénouement. Sans en être extraordinaire, cette enquête n'est vraiment pas mauvaise, même si elle manque un peu à mon goût de mordant. Je n'ai pas lu le roman qui est à l'origine du film, je ne peut donc pas dire si le film en est fidèle ou non mais en tout cas, j'aurais aimé, non pas que ça bouge un peu plus, mais qu'il y ait plus de mystère que cela. Le film dure en effet un peu plus de deux heures et, même si on ne s'ennuie pas, l'enquête peut devenir par moments assez longue, ce qui est dommage. Malgré tout, le dénouement est très bon et nous fera oublier ces quelques scènes un peu longuettes pour en garder finalement un bon souvenir ! J'ai beaucoup aimé l'ambiance et la réalisation, sans être là non plus exceptionnelle, reste très bonne. Du côté des acteurs, nous avons un très bon casting dont notamment Mia Farrow, Angela Lansbury, Bette Davis, David Neven, Maggie Smith et bien d'autres et puis surtout Peter Ustinov qui est au débit d'une longue aventure puisqu'il reprendra par la suite le rôle dans deux films et trois téléfilms. "Mort sur le Nil" n'est donc pas excellent mais reste assez bon pour nous occuper un après-midi.
Les amateurs apprécieront ce Cluedo, confiné en 8 clos. Peter Ustinov est impeccable dans le costume de l'inspecteur Poirot. Cependant, le film est à préférer en VO, car les voix françaises sont insupportables.
Napoléon
Un début beaucoup trop long qui peut laisser le spectateur sans repère. Pour ensuite une enquête plutôt bien mené mais qui n'a rien d'exceptionnelle tout comme le dénouement, un film qui se laisse voir.
Cinéphiles 44
Traduit dans plus de 30 langues, Mort sur le Nil est l'un des plus grands succès littéraire d'Agatha Christie. En 1978, John Guillermin en réalisera l’adaptation cinématographique. Albert Finney a refusé le rôle d’Hercule Poirot qu’il tenait dans Le Crime de l’Orient-Express en 1974. C’est donc Peter Ustinov le nouveau détective qui va devoir élucider un mystérieux meurtre sur un bateau lors d’une somptueuse croisière sur le Nil. L’humour anglo-saxon est bien là, même si rappelons-le Hercule est belge. Entre faux-semblants et faux indices, les passagers ont tous une raison d’avoir assassinés la belle et riche Linnet. Jane Birkin, Mia Farrow, Bette Davis, Maggie Smith… les stars défilent au rythme que l’enquête avance. Mort sur le Nil est une comédie policière passe partout mais qui sait tout de même garder le suspense jusqu’au dénouement. Un petit régal qui n’hésite d’ailleurs pas à faire un petit clin d’œil au film précédemment adapté.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Superproduction luxueuse des années 70, tournée dans des décors grandioses avec une brochette de comédiens exceptionnels, Mort sur le Nil n'a pas trop vieilli. Les costumes rétro des années vingt conservent leur charme. En revanche ce - très long - film manque de souffle et de mystère. Nous sommes davantage dans la comédie que le thriller. L'intrigue est tirée par les cheveux. Les romans d'Agatha Christie m'avaient laissé l'impression d'être plus habiles. En revanche, l'esprit réactionnaire de la reine du polar british est bien présent : ce sont toujours des pauvres, des domestiques et des parvenus qui tentent de s'accaparer les fortunes des malheureuses héritières.
Élégante adaptation d'Agatha Christie, Mort sur le Nil s'appuie sur une mise en scène solide et efficace, mais surtout sur une délicieuse brochette d'acteurs dont Peter Ustinov, David Niven, Bette Davis, Angela Lansbury, Maggie Smith, Mia Farrow et Jane Birkin, (presque) autant de coupables idéaux après l'assassinat d'une richissime héritière au cours d'une croisière sur le fleuve égyptien. L'humour british fonctionne à merveille.
Un joli film tout à fait fidèle à l'esprit et à l'athmosphère du roman d'Agatha Christie, servi par des acteurs pétillants comme Peter Ustinov (merveilleux Poirot), David Niven, Mia Farow et même Jane Birkin. Une intrigue astucieuse, avec un meurtre que presque tous les passagers de la croisère sur le Nil avaient une bonne raison de commettre, suivi de quelques autres...et bien sûr les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent et Hercule Poirot va dénouer brillament l'affaire. C'est agréable à regarder, les décors (naturels souvent et en Egypte) sont magnifiques, et tout ça est au fond plutôt charmant et quelque peu désuet, mais on se régale.
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