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    Le Diable probablement
    Note moyenne
    3,0
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    20 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 juillet 2011
    En dehors du volet écologie encore rare pour l'époque, le cinéma de Bresson n'évolue plus et se dégrade au niveau des interprètres à chi***
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2010
    Le film m'a plus fait pensé à un Godard moyennement inspiré qu'à un autre film de Bresson, c'est pas mauvais, les dialogues sont sympas, mais ça oscille entre le très bon et le moyen selon les scènes, on a des très belles séquences où Charles doit choisir entre deux filles ou des discussions politiques intéressantes et d'autre où c'est pas folichon folichon. C'est le premier Bresson que je vois en couleur, ça m'a assez perturbé. à noter que le titre est magnifique.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2009
    "Ce qui m'a poussé à faire cette œuvre, c'est le gâchis qu'on fait de tout. C'est cette civilisation de masse où bientôt l'individu n'existera plus. Cette agitation folle. Cette immense entreprise de démolition où nous périrons par où nous avons cru vivre. C'est aussi la stupéfiante indifférence des gens sauf de certains jeunes plus lucides". Bresson, 1977. Aujourd’hui, l’agitation folle, l’entreprise de démolition, la stupéfiante indifférence, n’ont jamais été autant d’actualité. Le suicide de notre civilisation n’a jamais été aussi proche. Quand Bresson décide de se dresser contre la société industrielle, l’aliénation de l’homme qu’elle engendre par la perte de toute conscience morale, cela donne un chef d’œuvre d’une noirceur et d’un pessimisme sans équivalent, qui imprègne durablement nos consciences endormies. Le propos n’est pas nouveau, simplement oublié, par facilité, et ce que Bresson voyait comme une crise générationnelle s’est dramatiquement aggravée, se transformant en une véritable crise de civilisation, voire une crise anthropologique. La crise de sens que traverse Charles, matérialisée par le conflit qui oppose son monde intérieur à la réalité physique du monde qui l’entoure -monde qu’on pourrait appeler, à la suite d’Ivan Illich, "l’Absurdistan"- n’est plus la crise d’une adolescence bourgeoise, mais bien la crise de toute notre civilisation occidentale. "La croissance? La croissance de quoi? Du bonheur? Par la carte de crédit?" dira Charles à son psychanalyste. Combien juste est cette réflexion, et combien nous ne sommes même plus capables de nous la poser, tant la société a éclaté, fragmenté et piétiné nos rêves d'émancipation. On va devoir se reposer ces questions rapidement: espérons qu'il ne sera pas trop tard. "Le diable probablement", ou quand Bresson met son immense talent au service d'un riche propos. Un film d'une incroyable force (exprimée avec les moyens les plus sobres), qui, lorsqu'il s'achève, nous laisse définitivement bouleversés.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2009
    Je trouve le fond palpitant dans sa lucidité désespérée, et on était encore qu'en 1976, l'environnement déjà bien saccagé, mais tout est relatif, hein ?... La forme est d'une austérité, d'un académisme, franchement pénible en 2009... On a par moments une folle envie de déclarer que le courage est peut-être de vivre "vaille que vaille" comme le chantait si bien Barbara dans son "mal de vivre", oui c'est peut-être ça puisqu'il s'avère si difficile de convaincre ceux qui se disent "après moi le déluge", hum... Rien à redire côté technique, des fulgurances, on en apprend de belles. Les plans fixes dans la pénombre peuvent être accélérés sous peine de décrocher d'ici le dénouement, tellement sombre qu'on reste dubitatif quant à la victime !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Robert Bresson au sommet de son art : épuré, humble, poétique (" Ne cours pas après la poésie. Elle pénètre toute seule par les jointures (ellipses)" (Robert Bresson, Notes sur le cinématographe). A mon sens, l'un des dix plus beaux films de l'histoire du cinéma.
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