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    Johnny English
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Johnny English" et de son tournage !

    A l'origine, un spot publicitaire...

    Johnny English, qui peut être vu comme une parodie des films de James Bond, est en fait inspiré d'une série de spots publicitaires dont Rowan Atkinson a été le héros de 1992 à 1997. Ces spots, qui vantaient la carte de crédit britannique Barclaycard, mettaient l'acteur dans la peau d'un espion gaffeur, victime d'accidents à répétition. Rapidement, Rowan Atkinson a eu l'idée de faire de ce personnage le héros d'un long-métrage : "En dépit de leur brièveté, ces spots de 60 secondes possédaient d'indéniables qualités cinématographiques. Très élaborés, techniquement impeccables, ils dégageaient une riche atmosphère. C'était, en fait, des mini-films et il semblait logique d'en faire un maxi-film."

    Les scénaristes adéquats

    Pour Johnny English, pastiche des aventures de James Bond, la production du film n'aurait pas pu trouver mieux que les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade. Ce sont en effet eux qui ont scénarisé les deux derniers volets officiels de l'agent 007, Le Monde ne suffit pas et Meurs un autre jour. Un parallèle qui montre que les deux hommes n'ont pas peur de rire du mythe de l'agent secret...

    Malin plus que crétin

    Le personnage de Johnny English n'est pas dénué de qualités, même si ses mésaventures pourraient à priori laisser penser le contraire. Pour le réalisateur Peter Howitt, il "n'est ni un crétin, ni un incompétent. Il est réellement malin, mais cela ne l'empêche pas de commettre des erreurs de jugements. Il se reprend cependant après chaque gaffe, car rien ne semble pouvoir entamer sa confiance. On sent alors qu'il pense : "J'ai fait une boulette, mais personne n'en saura rien." Rowan excelle dans ce genre de comique, tout en nuances."

    Rowan Atkinson lui-même poursuit : "Johnny prend tellement de plaisir à être un agent secret qu'il surestime ses capacités. Il franchit aisément les premières haies d'une course d'obstacles, puis se laisse griser par les hourras de la foule... et se casse la figure. Ce sont toujours les dernières foulées qui lui sont fatales."

    John Malkovich en "frenchie"

    La production de Johnny English a engagé John Malkovich pour le rôle de Pascal Sauvage, un Français désireux de règner sur la Grande-Bretagne. Pour l'occasion, l'acteur a adopté un accent français pour le moins hilarant. "Je connais des Français qui parlent parfaitement l'anglais", déclare-t-il, "d'autres qui sont incompréhensibles, et d'autres encore qui gardent mystérieusement un petit accent français après avoir vécu plus de vingt ans à New York. Quoi qu'il en soit, notre Pascal n'était pas censé être parfaitement à l'aise en anglais."

    Rowan Atkinson, de son côté, a été emballé par la performance de Malkovich : "Il a cerné son personnage à la perfection, avec sa nonchalance inimitable. Vivant au milieu de Français, il connaît leur mode de pensée et d'expression. Nous ne pouvions rêver meilleur casting." Et le réalisateur Peter Howitt de conclure : "Pascal est plusieurs hommes à la fois. Il a un bon côté, un côté glacial et un côté dingue. John est capable de passer de l'un à l'autre en un clin d'oeil. Sa familiarité avec la caméra et sa vaste expérience du langage cinématographique le dispensent de souligner les effets."

    Un compliment de valeur

    John Malkovich a des propos très élogieux au sujet de Rowan Atkinson, notamment sur son jeu d'acteur : "Comme tous les grands comiques, Rowan est un homme incroyablement sérieux et réfléchi. Je le trouve très intelligent, perfectionniste à souhait et extrêmement précis dans ses choix. On n'a pas seulement du plaisir à le voir, on ressent aussi une grande impression de vérité, et même une certaine douleur. Car toute comédie nous confronte à notre propre ridicule, à nos échecs, à nos insuffisances."

    Natalie Imbruglia : de la musique au septième art

    Johnny English est la première expérience cinématographique de Natalie Imbruglia. L'Australienne a débuté sur petit écran dans son pays, grâce à la série Neighbours. Décidée à mener une carrière musicale, elle accède à la reconnaissance internationale en 1997 avec l'album Left of the Middle et le tube Torn. En 2001, elle sort son second album, White Lilies Island puis est choisie un an plus tard pour représenter la marque de cosmétiques L'Oréal.

    Natalie Imbruglia a du cumuler sur la même période le tournage du film, ses activités télévisées et la promotion de son dernier disque. Un emploi du temps très chargé dont elle garde un bon souvenir et qui la motive pour la suite des évènements : "C'était un peu surréaliste, mais je m'y suis faite. Je trouverais intéressant de prolonger l'expérience et de concilier à l'avenir chanson et cinéma, à condition de ne pas me disperser."

    Un tournage très physique

    Le tournage de Johnny English s'est déroulé à Londres. Rowan Atkinson et Natalie Imbruglia ont exécuté eux-mêmes la majeure partie des cascades du film. Le premier à notamment effectué la quasi-totalité des cascades automobiles, a joué les parachutistes et s'est retrouvé suspendu au plafond d'une cathédrale. Quant à Natalie Imbruglia, l'aspect physique de son rôle ne l'a pas effrayée, bien au contraire : "M'adonnant parfois au kickboxing durant mes loisirs, je me suis éclatée dans les scènes de combat. Mais le rôle de Lorna offrait encore bien d'autres plaisirs. Il m'a donné l'occasion de danser, de me bagarrer, de rouler à moto... Que pouvais-je demander de plus ?"

    Clin d'oeil Bondien...

    Petit clin d'oeil à la saga James Bond : dans la scène de la réception organisée par Pascal Sauvage (John Malkovich), le groupe qui joue en fond sonore répond au nom de Bond.

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