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Tourné au milieu des années 70 dans sa propriété du Lot, imprégné des préoccupations de l’époque, Black Moon préfigure la période américaine de Louis Malle, en ce sens qu’il tourna ici en langue anglaise avec un casting international (Alexandra Stewart et Joe Dallesandro notamment). Souvent considéré comme un ovni dans la filmographie du cinéaste français, Black Moon prend la forme d’un objet énigmatique, sorte de cauchemar éveillé d’une jeune femme qui, fuyant une mystérieuse guerre opposant une armée féminine et une armée masculine, va trouver refuge dans une propriété isolée habitée par une famille des plus déconcertantes, dont la plupart des membres ne s’exprime pas par la parole. Dans ce lieu peuplé d’animaux étranges, dont une licorne, la femme sera confrontée à toute une série de comportements et de situations plus bizarres les uns que les autres. Superbement mis en lumière, remarquablement mis en scène, un conte freudien aux accents surréalistes qui fascine autant qu’il déroute.
Réalisé après "lacombe lucien", qui avait fait l'objet d'une vive polémique, Louis Malle se recentre sur lui-même et réalise "black moon" avant son départ pour les usa.
Filmé entièrement dans sa propriété du Lot, Malle dans "black moon" propose de manière codée et à la façon des cadavres exquis surréalistes, peut-être une sorte d'auto portrait fantasmatique.
Une jeune fille au volant d'une voiture se trouve confrontée à une guerre au sens premier du terme, entre les hommes et les femmes.
Elle fuit pour sauver sa vie et se retrouve, guidée par une.cavalière, dans une maison isolée où vivent une vieille femme alitée qui parle allemand et qui communique avec une radio, un homme et une femme ( la cavalière) qui sont frères et sœur. On aperçoit à plusieurs reprises des enfants qui courent nus auprès d'animaux de ferme.
Visiblement codé : le personnage de la jeune fille se prénomme lily ( proche de Lilith, surnomee la lune noire "black moon" personnage maléfique qui apparaît dans la Bible et considéré comme la première femme d'Adam avant Eve), les animaux ont tous une figure symbolique. Le serpent, la licorne, le blaireau sont peut-être des moyens cachés utilisés par le réalisateur pour dire ce qu'il est.
On se perd en conjectures sur les explications a donner à ce film, même si quelques pistes explicatives sont envisageables ( ses rapports houleux avec les femmes, le clin d'oeil à l'occupation,.son regard appuyé et assez opaque sur l'adolescence, paraissent plutôt clairs).
Le film est interprété par sa compagne du moment Alexandra Stewart . Le chef opérateur est Sven Nykvist, collaborateur de Bergman. La jeune fille, sorte d" Alice aux pays des merveilles, est à la ville, la fille de Rex Harrison.
Le film manque de rythme et on finit malgré la meilleure volonté du monde à décrocher. Réservé aux aficionados de Malle qui veulent voir sa filmographie complète.
Certains passages font penser à "la clepsydre " de Has et certaines scènes à l'univers de Tarkovsky dont Nykvist mettra en image "le sacrifice".
Filmé entièrement dans sa propriété du Lot, Malle dans "black moon" propose de manière codée et à la façon des cadavres exquis surréalistes, peut-être une sorte d'auto portrait fantasmatique.
Une jeune fille au volant d'une voiture se trouve confrontée à une guerre au sens premier du terme, entre les hommes et les femmes.
Elle fuit pour sauver sa vie et se retrouve, guidée par une.cavalière, dans une maison isolée où vivent une vieille femme alitée qui parle allemand et qui communique avec une radio, un homme et une femme ( la cavalière) qui sont frères et sœur. On aperçoit à plusieurs reprises des enfants qui courent nus auprès d'animaux de ferme.
Visiblement codé : le personnage de la jeune fille se prénomme lily ( proche de Lilith, surnomee la lune noire "black moon" personnage maléfique qui apparaît dans la Bible et considéré comme la première femme d'Adam avant Eve), les animaux ont tous une figure symbolique. Le serpent, la licorne, le blaireau sont peut-être des moyens cachés utilisés par le réalisateur pour dire ce qu'il est.
On se perd en conjectures sur les explications a donner à ce film, même si quelques pistes explicatives sont envisageables ( ses rapports houleux avec les femmes, le clin d'oeil à l'occupation,.son regard appuyé et assez opaque sur l'adolescence, paraissent plutôt clairs).
Le film est interprété par sa compagne du moment Alexandra Stewart . Le chef opérateur est Sven Nykvist, collaborateur de Bergman. La jeune fille, sorte d" Alice aux pays des merveilles, est à la ville, la fille de Rex Harrison.
Le film manque de rythme et on finit malgré la meilleure volonté du monde à décrocher. Réservé aux aficionados de Malle qui veulent voir sa filmographie complète.
Certains passages font penser à "la clepsydre " de Has et certaines scènes à l'univers de Tarkovsky dont Nykvist mettra en image "le sacrifice".
Le film débute assez bien, une jeune fille se sauve en voiture lorsque qu'une guerre éclate, mais sa route continue dans un monde glauque et imaginaire ou elle rencontre une licorne qui la conduit vers une maison bizarre.
Mais la suite est vraiment sans fondement ni scénario, on parle pas, bien que les musiques du films sont bonne, le film nous laisse par la suite devant des obscénités avec des enfants nus qui dansent autour d'une table, une jeune femme jouant du piano,ensuite on voit que ça, et à table aussi.
Ames sensibles, s’abstenir.
Mais la suite est vraiment sans fondement ni scénario, on parle pas, bien que les musiques du films sont bonne, le film nous laisse par la suite devant des obscénités avec des enfants nus qui dansent autour d'une table, une jeune femme jouant du piano,ensuite on voit que ça, et à table aussi.
Ames sensibles, s’abstenir.
Alain D.
Un film captivant écrit et dirigé (Dixit le générique) de façon magistrale par Louis Malle. Dommage que son scénario soit si trouble : il nous conte sur fond de guerre une histoire obscure et confuse avec un rat, des cochons, un paon, des moutons, un aigle, un serpent pervers, des enfants nus et quatre personnages principaux qui ne se parlent pas. Les monologues et questions sans réponses finissent rapidement par lasser.
Dommage encore une fois, car ce film Fantastique démontre d'immenses qualités avec une musique Wagnérienne, et une superbe photographie avec un César à la clé pour Zven Nyvkist. Louis Malle nous délivre quelques scènes Fantasmagoriques d'une grande beauté. Sa réalisation nous offre aussi un casting de qualité avec Alexandra Stewart, très expressive sans dire un seul mot, et Cathryn Harrison extraordinaire dans le rôle principal de Lily.
Dommage encore une fois, car ce film Fantastique démontre d'immenses qualités avec une musique Wagnérienne, et une superbe photographie avec un César à la clé pour Zven Nyvkist. Louis Malle nous délivre quelques scènes Fantasmagoriques d'une grande beauté. Sa réalisation nous offre aussi un casting de qualité avec Alexandra Stewart, très expressive sans dire un seul mot, et Cathryn Harrison extraordinaire dans le rôle principal de Lily.
ferdinand75
Un film complètement surréaliste, unique , OVNI , comme on pouvait en faire dans les années 70. Loin du markéting ou des standards du cinéma classique ou nouvelle vague. Louis Malle se lâche et nous conte une œuvre poétique, librement inspiré de Alice au pays des merveilles. Ici c’est une ambiance fin du monde post apocalypse. Les hommes sont en guerre contre les femmes avec élimination physique, avec artillerie lourde. Alice fuit cette guerre et se réfugie dans une sorte de ferme, aux personnages mystérieux, aux symboliques obscures. Un groupe de très jeunes enfants tout nus qui courent autour d’un énorme cochon. Une sorte de ragondin qui parle. Une vieille grand mère alitée, qui prend la tétée du sein de Alexandra Steward (en toute beauté dans ce film) Une licorne rabougrie, corne implantée, sur un petit poney de Shetland.. Il y a une beauté visuelle très forte et les acteurs qui sont très bons, bien dirigés donnent du fonds à ce récit ésotérique. Une magnifique scène finale de petit concert d’opéra, avec les enfants qui chantent grimés , s’adonnant à de sévices multiples , fessées... La jeune actrice Catheryn Harriston, est bien et nous entraine dans son voyage . Joe Dallensendro est impeccable avec une scène superbe et mène une « bagarre » /ballet avec Alexandra Steward , tout en style.. Beaucoup de poésie pour un film par lequel il faut se laisser prendre et embarquer, pour un long voyage.
Un chef d’oeuvre. Une ambiance indescriptible le tout baignant dans un monde fantastique, un brun de violence , de l’érotisme plein d’humour, des idées à chaque instant qui nous surprennent par leurs originalité, un jeu d’acteur excellent, on.se laisse embarquer doucement dans ce tourbillon de folie artistique, du grand Louis Malle, du grand cinéma!
Louis Malle s'essaie au surréalisme avec une œuvre peu évidente à regarder. Fondé sur la trame d'Alice au pays des merveilles, "Black Moon" part dans des directions tellement improbables que le spectateur de base que je suis décroche rapidement. La licorne qui parle, les séraphins à poil s'agitant bruyamment, la vieille bique tournant au lait maternel.... de quoi passer un moment hors norme. Certains y trouveront leur compte, se laissant porter par la poésie de ce grand n'importe quoi, ou trouvant des interprétations psychanalytiques à chaque scènes, d'autres se lasseront finissant même par piquer un somme. car le manque de rythme n'aide en rien à développer un potentiel plaisir à voir le film. Pas pour moi donc, mais à voir absolument.
Black Moon, pur objet filmique non identifié, est une curiosité dans la filmo de Louis Malle. Et une rareté au cinéma ou à la télé. Il faut dire que c'est loin d'être le film le plus grand public du cinéaste. C'est un peu Alice au pays des cauchemars, en mode "collage surréaliste". Un collage de scènes étranges, évoquant des fantasmes ou des angoisses, des pulsions de vie ou de mort, avec un arrière-plan psychanalytique, mythologique, littéraire... Il y a quelques moments superbes et globalement un beau travail à la photo de Sven Nykvist (le chef op' de Bergman). On peut se laisser porter, étonner, déconcerter par ce film qui impose une démission de la logique. On peut aussi parfois se lasser, lâcher prise et s'égarer...
Film à part dans la carrière de Louis Malle :
- une variation surréaliste autour d'"Alice au pays des merveilles", à ranger à côté d' "Alice ou la dernière fugue" de Chabrol.
- un cauchemar éveillé interrogeant l'état de l'adolescence
- une curiosité déroutante à connaître pour les amateurs de beau bizarre
- éclairé par le chef op de Bergman
- un film avec peu de dialogues servi par une bande son très travaillée récompensée à l'époque par un césar.
- une variation surréaliste autour d'"Alice au pays des merveilles", à ranger à côté d' "Alice ou la dernière fugue" de Chabrol.
- un cauchemar éveillé interrogeant l'état de l'adolescence
- une curiosité déroutante à connaître pour les amateurs de beau bizarre
- éclairé par le chef op de Bergman
- un film avec peu de dialogues servi par une bande son très travaillée récompensée à l'époque par un césar.
Un conte traditionnel se déroulant en pleine campagne sauvage & en temps de guerre avec ses fondements: Mûs principalement par le personnage principal, nous suivons donc avec intéressement les actes récurrents de l'oeuvre; d'ailleurs parfois figurantdéormais parmi les classiques du genre - dont bien sûr la scène de la tétée et du "repas". -
Le départ est plutôt alléchant malheureusement la suite est une accumulation d'images sans véritable cohérence. Louis Malle explique que le monde étrange et inquiétant du film était un reflet du monde (apparement il a été assez marqué par le MLF:-) pour le reste démerdez-vous.
L'actrice Cathryn Harisson avec son naturel nous aide tout de même à aller jusqu'au bout du film sans trop d'ennui, à noter une petite scène comique quand elle rencontre la licorne.
L'actrice Cathryn Harisson avec son naturel nous aide tout de même à aller jusqu'au bout du film sans trop d'ennui, à noter une petite scène comique quand elle rencontre la licorne.
Dès le début du film, on est pris dans une atmosphère envoûtante. Nous sommes dans le rêve de l'héroïne qui fuit la guerre. Nous voyagons avec celle-ci dans les méandres de son rêve. Dès lors tout est possible. Louis Malle réussit brillament à inventé un monde imaginaire, rempli de fantasmes, qu'on visite avec émmerveillement. Chef d'oeuvre, le meilleur film de Malle.
"Noter" ce film n'a pas grand sens. Black moon est non seulement bizarre, mais surtout il est bizarre dans sa bizarrerie. Rien ne laisse penser qu'on a à faire à une oeuvre absurde, pourtant, impossible de cerner ce qui se passe exactement. Ce qu'on peut dire avec certitude, c'est qu'il s'agit d'une Alice fuyant la guerre des sexes (au sens propre) pour se retrouver dans un univers de profusion sonore et non visuelle, à la poursuite d'une licorne aux antipodes de l'élégance! On suit toujours le même personnage, pas de rupture temporelle, et pourtant, si chaque scène peut indépendamment s'interpréter, elles se succèdent sans sembler être corrélées le moins du monde. Il s'agit sans aucun doute de revoir nos notions de sens logique, mais le film ne donne pas la moindre clé, avare en indice de quelque sorte que ce soit, à part la vieille femme, qui semble affirmer certaines choses, parfois sensées, en plus de têter au sein de jeunes femmes (sa fille en particulier ^^), voire d'adolescentes (référence à la théorie qui veut que l'existence soit une boucle, et qu'on finit la vie comme on la commence). Peu importe, la réalisation de Louis Malle est toujours aussi impeccable, et le visionnage est franchement plaisant pour peu qu'on accepte l'originalité novatrice du film. Un véritable OVNI, dans lequel Malle a probablement suivi son inspiration comme elle lui est venue, sans se préoccuper de la cohérence de l'ensemble, probablement en se demandant lui-même le résultat que ca donnerait. Tout est inattendu dans ce film, ce qui, entre autres, le rend peu accessible.
Pour être mystérieux, ce film est mystérieux ! Un ovni dans l'oeuvre de Louis Malle. Mais cette fois-ci, l'engin vole trop haut dans le ciel pour être compréhensible. Qui aura vraiment compris ce film peut m'écrire un petit mot !!! Bref, une réalisation dont on peut aisément se passer pour admirer l'oeuvre du grand Louis Malle.
Le voyage chimérique de la petite Lili.
C'est probablement l'une des oeuvres les plus mystérieuses du septième art, aux images sidérantes dues à Sven Nykvist, le directeur de la photographie du grand Ingmar Bergman. Les raisons en sont multiples: le film ne contient pratiquement aucune parole, les quelques dialogues émaillés sont, par moments, incompréhensibles; les unités de lieu, de temps et d'action ne sont jamais précisées, à ce propos, l'histoire, si elle est existante, donne libre cours à toutes les interprétations possibles. Comme le précise, en avant-propos, l'éclectique Louis Malle ("Les amants", "Atlantic City", "Au revoir les enfants"), "Black moon" décrit un autre monde (en plein chaos), probablement onirique, qui ne demande aucun raisonnement logique. Le spectateur doit se laisser emporter par ses émotions et ses sens disponibles (forcément la vue et l'ouïe). Si l'oeuvre de David Lynch est insondable, quel serait l'adjectif approprié pour dépeindre cet étrangeté ? En tout état de cause, si l'objectif de Malle était d'inciter son public à imaginer une kyrielle d'explications plausibles, son pari est entièrement réussi... Cher Sigmund Freud, quelle est la vôtre ?!
C'est probablement l'une des oeuvres les plus mystérieuses du septième art, aux images sidérantes dues à Sven Nykvist, le directeur de la photographie du grand Ingmar Bergman. Les raisons en sont multiples: le film ne contient pratiquement aucune parole, les quelques dialogues émaillés sont, par moments, incompréhensibles; les unités de lieu, de temps et d'action ne sont jamais précisées, à ce propos, l'histoire, si elle est existante, donne libre cours à toutes les interprétations possibles. Comme le précise, en avant-propos, l'éclectique Louis Malle ("Les amants", "Atlantic City", "Au revoir les enfants"), "Black moon" décrit un autre monde (en plein chaos), probablement onirique, qui ne demande aucun raisonnement logique. Le spectateur doit se laisser emporter par ses émotions et ses sens disponibles (forcément la vue et l'ouïe). Si l'oeuvre de David Lynch est insondable, quel serait l'adjectif approprié pour dépeindre cet étrangeté ? En tout état de cause, si l'objectif de Malle était d'inciter son public à imaginer une kyrielle d'explications plausibles, son pari est entièrement réussi... Cher Sigmund Freud, quelle est la vôtre ?!
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