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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 juin 2011
Un peu comme le film "After hours" de Scorsese ou "American grafiti", le personne principal, Cabiria , va passer des nuits plutôt agitées et qui changent de l'ordinaire (le seul truc qui change étant que l'histoire se passe sur plusieurs jours). Parfois marrant et parfois poignant (grâce à la très bonne interprétation de l'actrice principale), le film est très bien fait, en particulier le développement. Très bon.
"Les nuits de Cabiria", c'est juste un chef-d’œuvre et je pèse mes mots. Un film tellement puissant ( la scène de la falaise ), qu'il faudrait inventer de nouveaux mots, pour le décrire. L histoire dramatique de Cabiria, une prostituer depuis l'âge de huit, cherche le prince charmant. l'homme qui la sortiras de cette vie minable... Fellini, nous prouve encore une fois, après "La strada", que c'est un génie. GRANDIOSE !!!
C'est mon film préféré de Fellini, avec le trop méconnu Il bidone (et son immense interprète Broderick Crawford). La première heure a vieilli même si on la suit sans déplaisir. Puis vient une sublime scène de music-hall, et comme aurait pu dire Borges, on comprend tout ce que Fellini doit à Woody Allen. Le dernier quart d'heure est absolument scotchant, terrible, rattrapé in extremis par un petit sourire inoubliable de Giulietta.
Premier film de Fellini que j'ai l'occasion de découvrir et bonne première expérience. J'ai trouvé l'actrice très bonne, très touchante. Le scénario est plutôt bon malgré quelque lenteur. Il y à des scènes memorable comme chez l'hypnotiseur ainsi que la scène de fin, tout deux vraiment belle et poétique. En conclusion un bon film, pas transcendant mais j'ai passé un bon moment.
Un des défis du jeu d’acteur est d’être capable reproduire le processus de vérité qui nous anime dans la vie. Lorsque l’on assiste à une performance comme celle que nous offre Giuletta Masina, on est ébloui : Incarnée jusque dans le bout des ongles, l’émotion juste, nuancée, touchante et drôle… tout simplement renversante! Et puis quel personnage! Une fille de caractère, que dis-je, un bulldozer avec une âme qui peut devenir à fleur de peau. Un petit bout de femme débrouillarde et fière qui se retrouve toutefois en position de vulnérabilité en s’adonnant à la prostitution. À deux reprises, des hommes ayant réussi à faire battre son cœur, l’abandonnent après lui avoir subtiliser son sac à main contenant le fruit de son labeur. À chaque fois elle se relève de l’humiliation avec la force de continuer et l’espoir que les choses vont changer. Une leçon de résilience… à la sauce fellinienne. Une succession de tableaux où s’entremêlent jupons et soutanes. Bien que Les nuits de Cabiria ne soient pas aussi épicées que celles de La Dolce vita, elles évoquent tout de même les méandres dans lesquelles peuvent nous mener la débauche et toute la supercherie associée au clergé. L’œuvre à l’écran de Fellini s’apparente à celle d’un grand peintre. On observe à l’image et dans le propos une cohérence à travers l’ensemble de sa filmographie. Le grotesque, la dérision, l’outrance, la perversité sont en quelque sorte les couleurs qui définissent sa palette de réalisateur. On les retrouve en demi-teinte à travers Les nuits de Cabiria. Avec un immense bonheur!
Cabiria, une jeune prostitué vivant dans un taudis italien des années 50 est entouré d'une galerie de personnage fort en contraste qui, chacun à leur manière, essaye de survivre en veillant les un sur les autres. Cabiria est un peu à part avec sa personnalité de feu, bien qu'un peu nigaude au premier abord, c'est avant tout une véritable femme libéré avant l'heure, pour le meilleur et pour le pire. Très attachante dès les premiers instants, on sent bien chez elle, à l'image de l'ouverture du film, que la jeune femme ne sait pas faire les choses à moitié. Cherchant avant tout à s'extraire de la misère par tout les moyens possible, elle joue de sa grande gueule mais ne ce contrôle plus quand il s'agit d'amour. C'est précisément sur ce point que Cabiria vient nous surprendre et alors qu'elle est de tout les combats pour arriver à ces fins, c'est avant tout, une grande romantique. Aveuglé par la poursuite de son idéal, la jeune femme ne fait tout simplement pas le poids.
Si les nuits de Cabiria reste léger comme son personnage tout en étant un poignant témoignage de son époque, cette petite perle en dit long sur notre société. Car le film à beau ce dérouler il à un demie siècle on se surprend à constater que rien n'a vraiment changé. Le petit théâtre de cette vie miséreuse, présenté ici comme une balade fugace aborde l'innocence sous toutes ces formes et révèle des personnages insoupçonnés qui, comme des petits trésors, sont bien souvent là ou elle ne s'y attend pas. Fellini nous décortique au passage un rapport homme/femme particulièrement malmené dans cette lutte des classes où la séquence d'hypnose restera gravé dans vos mémoires, à l'image de son final : magistral.