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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 2 octobre 2013
Alors que le film commençait, je pensais voir un grand truc, ces gros plans sur le visage de la marchande d'allumettes rappelant ceux de Griffith sur Lillian Gish. Et pour ça j'ai beaucoup aimé toute la partie qui se situait dans le monde réel, j'ai trouvé ça beau, tragique, sombre, triste, et pourtant Renoir ne noircit pas le tableau, le policier étant plutôt gentil avec elle, un homme était presque prêt à lui acheter des allumettes.
Seulement une fois la première allumette grattée, le passage dans les hallucinations, je trouve ça moins intéressant. Sans doute parce que ces hallucinations ont moins de gueule qu'un délire expressionniste allemand ou que les trucages de Méliès, j'ai trouvé ça vraiment lambda.
Je ne parle même pas l'incarnation de la mort que je trouve assez ratée et non charismatique au possible.
Et une fois de retour au réel je trouve ça de nouveau très beau. Du coup je suis foutrement déçu parce qu'il y a une partie que j'aime beaucoup et une autre qui m'emmerde plus qu'autre chose. Il manque une identité visuelle je trouve.
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5,0
Publiée le 26 janvier 2012
Rèalisè en 1928 par Jean Renoir, ce petit chef d'oeuvre aurèolè par l'èblouissante et inoubliable Catherine Hessling (modèle de Renoir qu'elle èpouse) est l'un des plus tristes contes de fin d'annèe: la nuit de Noël, une fillette sans abri tente de survivre en vendant des allumettes! Mais le froid glacial est là, implacable...Tristesse et poèsie pour une fable à portèe universelle où une scène, une seule, suffit à montrer la sensibilitè du rèalisateur! Imprègnè d'expressionnisme et d'une grande force èmotionnelle (on pense à certains films de Charlot), "La petite marchande d'allumettes" est devenu depuis un incontournable du cinèma français! Enfin longtemps après que les lumières se sont èteintes, Karen, la petite marchande d'allumettes qui grelotte de froid et qui s’endort dans la neige continue encore à nous hanter...
La misère de l'époque est représentée par la solitude, le froid et l'indifférence. Mais le pouvoir de l'imagination, seul rempart de la survie, ne brûle que le temps d'une allumettes Ici le temps paraît justement très long et ce qui me déplaît c'est la laideur des décors , une petite fille qui a au moins 30 ans et des costumes trop chargés. Décevant.
Et si Jean Renoir était notre Luis Bunuel ? Pas convaincu ? Voyez ce court-métrage de 1928 et vous changerez d'avis. Inspiré d'un conte d'Andersen, Jean Renoir louche sérieusement vers Lewis Carroll, lorsque son héroine part au pays des rêves. Si le début du film nous fait penser aux pires mélodrames larmoyants de l'époque du muet, le film change soudain de direction lorsque l'héroine se met à avoir des visions. Le film devient alors un laboratoire de recherche expérimental dans lequel le réalisateur s'essaye dans la bizarrerie pas toujours convainquante, mais l'intention de sortir des sentiers battus est là.
"La Petite marchande d'allumettes" - Ce Moyen-métrage muet et N&B a été mis en scène et adapté par Jean Renoir en 1928. Tiré du célèbre conte d'Andersen, le scénario nous conte un drame émouvant avec aussi quelques notes d'humour. Sur une très belle BO et avec un éclairage minimaliste mais extrêmement efficace, Jean Renoir nous propose des effets visuels imaginatifs pour l'époque, nous offrant de belles scènes fantastiques.
En comparaison avec Sur un air de charleston, La petite marchande d’allumettes réalisé un an plus tard se révèle plus normé et moins bricolé que son aîné. L’adaptation du conte d’Andersen est très libre et met en scène Catherine Hessling, épouse de Jean Renoir, dans le rôle-titre. Avec l’avènement du cinéma parlant, la bande sonore disposée à droite de l’image réduit la taille de celle-ci du standard 1.33 au ratio 1.20. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Après avoir vu ce genre de film on comprend mieux pourquoi le cinéma est appelé le 7° art, même si aujourd'hui on est un peu blasé et que certains passages ennuient un peu.
Cette petite marchande d'allumettes reste incontestablement l'une des plus belles productions cinématographiques de l'histoire du cinéma. Le chef d'oeuvre de Jean Renoir reste un véritable monument du septième art, tragiquement poétique. Inoubliable.
Une merveille! Jean Renoir transcende le conte d'Andersen par le génie et la beauté de sa mise en scène. Il transforme un classique mélodrame en émouvant poème cinématographique, à l'aide d'une direction artistique magnifique et de la touchante interprétation de sa femme d'alors, Catherine Hessling. Il faut dire qu'il est très inspiré quant à l'emploi des effets visuels, lui permettant ainsi une fois de plus de mettre en image des visions oniriques splendides. Sa sensibilité est extraordinaire et sublime cette histoire d'une profonde tristesse. Et dire qu'il ne s'agit que d'un court métrage, il est frappant de constater le soin avec lequel Renoir l'a réalisé! A voir absolument! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Les décors sont très soignés et recherchés, la musique aussi, et la mise en scène donne généralement au film cet aspect lyrique et féérique propre au conte d'Andersen. Renoir brode entre la fantaisie et l'expérimental, en atteste la scène sublime du délire, faite de maquettes et de costumes symboliques. Très représentatif de son début de carrière, influencé par Chaplin dans les grandes lignes, Renoir s'amuse avec soin, consciencieusement, et nous taille un bijoux qui fait preuve une fois de plus de son talent.