Doug Headline ne tarit pas d'éloges sur la jeune héroïne de Brocéliande, Elsa Kikoïne : "C'est l'héroïne idéale d'un film à suspense - blonde, limpide, un irrésistible visage d'ange un peu boudeur, fragile en surface, forte en profondeur. Hitchcock l'aurait adorée".
La musique de Brocéliande est la première bande originale d'un jeune compositeur, Sarry Long. Possédant les mêmes références cinéphiliques que le réalisateur, la communication entre les deux hommes a été rendue de ce fait extrêmement facile. Doug Headline explique : "Pour parler avec Sarry, il me suffisait, par exemple, d'évoquer le deuxième morceau de la B.O. de Jerry Goldsmith pour le premier film Star Trek. Il avait comme moi toutes ces mélodies en tête...".
Doug Headline, le réalisateur de Brocéliande, a autrefois collaboré avec le célèbre cinéaste Christophe Gans. Tous deux ont en effet travaillé à la même période dans la revue Starfix, spécialisé dans le fantastique et le cinéma des effets spéciaux, au début des années 80.
La jeune héroïne de Brocéliande, Elsa Kikoïne, est la fille du réalisateur Gérard Kikoïne. Ce cinéaste français s'était illustré pendant les années 70 et 80 comme l'un des papes du porno français, avec des titres restés célèbres tels que Indécences 1930 (Grand prix du premier et unique Festival du film pornographique de Paris en 1976), BCBG mais salopes (1981) ou encore Bourgeoise et pute (1982). Il s'était essayé en 1988 au genre fantastique en dirigeant Anthony Perkins dans Dr Jekyll et Mr Hyde.
Doug Headline s'est décidé à réaliser son premier film en visionnant pour la première fois le Crying Freeman de Christophe Gans. Après une tentative avortée d'adapter au cinéma La Princesse de sang, le dernier roman de son père (l'écrivain Jean-Patrick Manchette), il rencontre le producteur Eric Névé, qui lui propose l'histoire de Brocéliande.