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    Le Professeur
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    Marie Bénédicte Cornu
    Marie Bénédicte Cornu

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2024
    Ce film m'a bouleversée :principalement le personnage,tellement il vit l'histoire de ce personnage,et du coup il m'a transmis toutes ses émotions ,ainsi que l'étudiante,jusqu'à la fin.
    evariste75
    evariste75

    160 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2024
    Encore un film interminable ! Je mets quand même 2 étoiles pour le duo Delon-Massari, pour l'esthétique des visages, des corps, des bâtiments... Il y a un côté complètement dégénéré et décadent dans ce film, argent qui coule à flots, sexe à outrance, prostitution, drogue, ultra-cynisme, à vomir... quelques bons petits effets de mise en scène, mais le scénario est flou, filandreux, narcissique...
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    Parfois trop lente, la réalisation conserve un aspect attrayant, presque envoûtant par son choix de filmer une Rimini brumeuse tout en laissant une place pleine aux références culturelles ou à l'aura mélancolique qu'elles comportent. Romance forcément tragique entre deux êtres esseulés, désenchantés, secrets, (magistral Alain Delon & intrigante Sonia Petrovna) l'intrigue s'attache à peindre des personnages ambigus, rêveurs mais désabusés, naïfs mais coupables, égocentriques mais sensibles. Avec ses dialogues parfois littéraires, la tonalité oscille entre drame intime, morale didactique et lyrisme sombre, à l'instar du titre originel emprunté à Goethe, la prima notte di quiete, funeste périphrase. Fin discutable...
    Les sorties de Philippe
    Les sorties de Philippe

    52 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2024
    Un Delon méconnu, tourné en Italie en 1972, à contre-emploi (Monsieur Toulemonde, prof de littérature dans un lycée à Rimini), pas dans un film d’action mais dans une romance (il tombe amoureux de l’une de ses élèves). Chacun a des choses à cacher, le professeur qui joue au jeu, la belle mais trop mélancolique lycéenne, cependant l’attraction fait son effet. Dans cette société post-68 qui commence à se dérégler, dans cette ville impersonnelle filmée à la Antonioni, avec un Delon anti-héros (mal rasé, toujours dans son impair trop grand), une histoire d’amour est-elle possible ? Avec ce drame psychologique qui s’écoule posément mais aux bifurcations nombreuses et qui déploie une tension croissante, l’acteur français dévoile une facette de son talent que l’on ignorait. Un film à part mais important.
    > Plus d’infos culture sur mon Instagram "Les sorties de Philippe"
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2024
    « La prima notte di quiete » (la première nuit de tranquilité, qui chez Goethe correspond à la mort) est le film le plus abouti de Zurlini dans sa démarche nihiliste. Avec « Le samouraï » de Jean-Pierre Melville, Alain Delon, taiseux comme jamais, trouve ici son meilleur rôle, celui d’un homme étranger à son pays, à sa ville, à son entourage et prisonnier à l’intérieur de lui-même par une incapacité empathique totale. Professeur qui donne des dissertations en cours, pour pouvoir tranquillement lire son journal et fumer ses cigarettes. Séduit par la beauté d’une de ses étudiante (très belle sonia Petrovna) le film semble s’orienter vers un happy end. Mais la découverte finale des turpitudes des bourgeois de province desquels sa bien aimée était autrefois le plat principal (dissertation demandée en cours : «Pureté et sens du péché chez Manzoni»), coupera tout élan à cet amour impossible en le replaçant vers sa seule issue : le néant. Aidé par son directeur de la photographie Dario Di Palma, Zurlini filme une Rimini hivernale, aussi glaciale que figée dans son impersonalité grisâtre, la forme collant ainsi parfaitement au fond. De plus les images sont habillées par un jazz planant de Mario Nascimbene, soulignant l’aspect ligne de fuite du décorum. Certes le film par instant se perd dans cette unité, sacrifiant l’intensité du récit, mais cette remarque n’atténue en rien le fait qu’il soit un chef d’œuvre et sans doute le testament cinématographique de son auteur. A voir absolument dans sa version ressortie en 2019 (132').
    Christophe R
    Christophe R

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2023
    L'un des aspects les plus remarquables du film est la performance d'Alain Delon dans le rôle principal. Delon apporte une profondeur et une nuance à son personnage, exprimant la solitude, la mélancolie et la recherche de sens dans sa vie. Son jeu d'acteur transmet avec finesse les émotions complexes et les tourments intérieurs du personnage principal.

    La mise en scène de Valerio Zurlini est également à saluer. Le réalisateur parvient à capturer la beauté mélancolique des paysages et des décors, renforçant ainsi l'atmosphère introspective du film. Les plans sont soigneusement composés et la photographie est superbe, créant une esthétique visuellement saisissante.

    L'intrigue du film explore des thèmes profonds tels que l'existentialisme, l'isolement social et la recherche de la vérité intérieure. Le personnage du professeur symbolise l'aliénation et la quête spirituelle, offrant une réflexion sur la nature humaine et l'importance de la connexion avec autrui.

    Cependant, certains pourraient reprocher au film un rythme lent et contemplatif qui peut parfois être considéré comme trop statique. De plus, l'intrigue peut sembler énigmatique et laisser certains spectateurs sur leur faim en termes de résolution et de clarté.

    Dans l'ensemble, "Le Professeur" est un film qui mérite d'être salué pour ses performances exceptionnelles, sa direction artistique soignée et son exploration profonde des thèmes existentiels. C'est un film qui invite à la réflexion et à l'introspection, bien que sa nature contemplative puisse ne pas plaire à tous les types de spectateurs.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    La rencontre entre un prof de lettres à la dérive et son élève dans une Rimini brumeuse. Et évidemment c'est pas très gai !
    Un drame existentiel et sentimental plein de mélancolie, terni par un manque de rythme et un scénario confus qui ne déchaîne pas plus de passion, porté par un Delon dépressif mais charismatique et la belle et ténébreuse Sonia Petrovna.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2021
    Que Alain Delon est beau, mystèrieux et vulnèrable en professeur de lettres! Son personnage a choisi Rimini pour enseigner parce qu'il n'y est jamais venu! il y a aussi beaucoup de mèlancolie dans les yeux de la sublime Sonia Petrovna, crèature angèlique au lourd passè! Ces deux là ètaient faits pour se rencontrer mais perdent inèvitablement sous nos yeux tout espoir d'être heureux! En ce sens, il semble bien que l'expression d'une sensibilitè romantico-tragique des annèes 70 nous est brillamment offerte par Valerio Zurlini avec "La prima notte di quiete", balourdement traduit en français par "Le professeur". Une profonde sincèritè de cinèaste rend particulièrement douloureux les dèbordements sentimentaux auxquels se donnent fatalement les protagonistes du film! Zurlini se confronte aussi et surtout à la difficultè de communiquer avec les couleurs cafardeuses du littoral adriatique! Tout le monde est à sa place y compris les seconds rôles, tous parfaits sans exception, avec Lèa Massari, remarquable! Et quel dènouement poignant! A voir absolument en version italienne...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2021
    Dans ce film à l’ambiance morne et sombre, Alain Delon incarne un professeur tourmenté qui va tomber fou amoureux de l’une de ses élèves, elle aussi particulièrement encline à la mélancolie. Se déroulant dans les décors de la ville de Rimini hors-saison, La prima notte di quiete (La première nuit de quiétude) dans son titre original – bien plus beau que celui de la version française – est l’histoire d’un périple dépressif et amoureux autant qu’un portrait acide d’un cercle de bourgeois médiocres et décadents de l’Italie du début des années 70.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    164 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2021
    Un prof rebelle plus ou moins en couple avec une femme dépressive traîne son mal-être dans une petite ville italienne brumeuse, tombe amoureux d'une élève et se lie avec une bande louche, un drame désespéré où le regard triste et la personnalité tourmentée de Delon font merveille.
    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2020
    Un film qui démarre gentiment , comme un petit film de mœurs sur l' Italie du sud des 70's, et puis qui monte en puissance ,et aborde des thèmes profonds, originaux et iconoclastes. Ce professeur , personnage secret et mystérieux, (on comprendra seulement au final , qui il est vraiment) , incarné magnifiquement par Alain Delon, qui tient là un ses meilleurs rôles, personnage lunaire, looser, triste, désenchanté, amoureux, mais sans certitude.Il tombe amoureux d'une de ses élèves, la superbe Sonia Petrovna, personnage délurée, libre , indécise ., Il y aussi une critique de la société de l'époque , tout en paraître , en illusion , le fiancé , avec sa Ferrari, le poids de l’argent, Mais cette révolte est sous-jacente . Il y a beaucoup de non-dit et une délicatesse dans le propos. Le personnage de Alida Vialli est formidable , quelle grande actrice. Tous les personnages secondaires sont excellents , avec une brochette d'acteurs impeccable. Une bande son Top, et une qualité d'image superbe, filmant cette Italie maritime , dans des tons gris et ocres très particuliers. ç
    Sylviane H
    Sylviane H

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    DU grand cinéma italien sublime musique de jazz, mise en scène très soignée
    personnages en quète absolue de sens à donner à leur vie
    A.Delon,immense acteur i c iA VOIR ABSOLUMENT
    mention spéciale pour Léa Massari ,Alida Vali....
    Par contre extrêmement démoralisant
    Maryse P.
    Maryse P.

    9 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2020
    je ne suis pas une fan d'Alain Delon, mais dans ce film sublime, je dois reconnaître qu'il est impérial , il est bouleversant de sincerité dans ce rôle un peu "à contre emploi" car on a plus l'habitude de voir Alain Delon en vainqueur qu'en homme fragile et déprimé, les autres acteurs sont très bons aussi, notamment Renato Salvatori , une belle pépite italienne, je vais tâcher de m'acheter le DVD
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    Delon clope (des Gauloises), et ne quitte son manteau (on est certes en hiver...) que dans l'intimité. Il traîne sa flemme, en prenant des poses de poète maudit, qui lui iraient sans doute mieux s'il était ado (alors qu'il approche de la quarantaine).
    Marginal, cramé (comme sa vieille "Citron") et maqué à une vieille maîtresse (Lea Massari), il fait de l'intérim comme prof de lettres dans une boîte à bac pour riches rejetons ratés, en clopant et lisant des journaux français et américain (il est cultivé et a beaucoup roulé sa bosse). Il traîne la nuit avec une bande de désoeuvrés, et l'on est à Rimini. Mais l'ambiance est loin des "Vitelloni". C'est du Zurlini, et c'est donc malsain et vide - aucune filiation avec Fellini ! Comme ça se veut littéraire, Delon (Daniel Dominici) goûtera du tragique, comme le titre original semblait le promettre ("La prima Notte di quiete"). L'héroïne (une des ouailles du "Professeur" Delon, qu'il détourne, puisque mineure - bien que gâtée comme un fruit blet, depuis des lunes) a un prénom stendhalien ("Vanina") : nouvelle caution "littéraire". Rôle assuré par une autre Française, slave de famille et ballerine, Sonia Petrovna, aussi expressive qu'une poupée gonflable.
    Moralité : un film boursouflé, qui a très mal vieilli (sortie initiale en 1972) - et qui n'a rien gagné à ressortir en version restaurée, longue et originale (Delon doublé en italien : insupportable - comme la mélopée à la trompette, qui couvre souvent le dialogue).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    On s’ennuie pas mal et on a l’impression que c’est voulu. Un film raté ? La fin en tout cas est décevante!
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