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    Le Jardin du diable
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2024
    Bertrand Tavernier tout comme Patrick Brion avaient pleinement raison quand dès les années 1960, ils contribuèrent à réhabiliter l’œuvre d’Henry Hathaway dont l’aura au sein de la critique française de l’époque n’atteignait pas celle des John Ford, Howard Hawks, Anthony Mann, Raoul Walsh et autres Delmer Daves. Ayant eu le malheur d’avoir déclaré un jour « qu’il acceptait de tourner tout ce qu’on lui proposait », la réputation de yesman docile à la solde des studios n’a plus quitté Hathaway, le reléguant dans la catégorie des excellents techniciens sans affirmation artistique. Pourtant si l’on compte la seule période du cinéma parlant, on peut s’apercevoir que John Ford (77 films en 38 ans de carrière), Howard Hawks (40 films en 41 ans), Anthony Mann (43 films en 29 ans), Raoul Walsh (72 films en 34 ans) et Delmer Daves (31 films en 21 ans) ont mené des carrières souvent autant, voire plus prolifiques que celle qu’Hathaway qui débutant en qualité de réalisateur en 1932 aura tourné 63 films en 41 ans. Difficile donc d’imaginer que Walsh ou Ford n’aient jamais cédé aux injonctions de leur patron de studio. D’autre part l’éclectisme dont a fait preuve Hathaway lui aura permis de réaliser de très bons voir excellents films. « Les trois lanciers du Bengale » (1935), « Peter Ibbetson » (1936), « Le retour du proscrit » (1941), « Le carrefour de la mort » (1947), « Appelez Nord 777 » (1948), « 14 heures » (1951), « Niagara » (1953), « Nevada Smith » (1965) ou « Cent dollars pour un shérif » (1971) auxquels s’ajoute « Le Jardin du diable » (1954) sont autant de pièces maîtresses d’une filmographie de premier plan où le réalisateur réputé pour être un tyran sur ses plateaux aura montré une capacité à tirer le meilleur de tout le matériel mis à sa disposition, des scénarios aux acteurs en passant par les techniciens. Qui regarde encore les films de réalisateurs encensés comme de véritables auteurs tels Jean-Luc Godard, Jacques Rivette ou Éric Rohmer ? Reconnu comme ceux cités plus haut pour ses westerns qui occupent quasiment le tiers de sa filmographie (19 sur 63), Hathaway aura eu recours principalement à trois acteurs. Tout d’abord Randolph Scott pour six films de série tournés dans les années 1930 et surtout John Wayne pour cinq films situés dans la période de l’âge mûr pour les deux hommes. « Le Jardin du diable » est sans doute avec « Le retour du proscrit », « Nevada Smith » et « Cent dollars pour un shérif » son western le plus abouti pourtant incompris à sa sortie car se détachant assez franchement de la facture traditionnelle attendue. Hathaway retrouve Gary Cooper pour leur sixième et dernière collaboration et bizarrement leur seul western en commun. Un western remarquablement écrit par Frank Fenton à partir d’une histoire de Fred Freiberger et William Tunberg qui on l’a évoqué ne s’inscrit pas franchement dans les canons du genre, lorgnant davantage vers l’aventure exotique qu’Hathaway affectionnait particulièrement y ajoutant une touche subtile de fantastique qui donne tout son charme au film. Hormis Gary Cooper, est présent Richard Widmark qu’Hathaway avait fait débuter dans le rôle d’un tueur sadique dans « Le carrefour de la mort » notamment lors d’une scène devenue mythique qui lança la carrière de Widmark alors débutant. Susan Hayward est quant à elle au sommet de sa popularité déjà nominée trois fois pour l’Oscar de la meilleure actrice qu’elle récoltera en 1958 pour « Je veux vire ! » de Robert Wise. Une actrice au caractère bien trempé qu’Hathaway appréciait particulièrement. A l’époque de la ruée vers l’or, trois aventuriers (Gary Cooper, Richard Widmark et Cameron Mitchell) en route pour la Californie échouent avec leur embarcation sur la côte mexicaine en attendant la réparation du navire. spoiler: A peine le temps d’admirer la très caliente Rita Moreno effectuant une danse lascive dans un estaminet local que débarque en furie une jeune américaine cherchant des volontaires pour aller secourir son époux coincé sous un rocher au fond d’une mine d’or. Les trois hommes qui ne se connaissent pas et craignant l’oisiveté mais aussi très motivés par l’appât du gain relèvent le défi de se lancer dans un long périple devant les mener dans une région dangereuse nommée « Le jardin du diable » en raison d’une éruption volcanique qui a enseveli un village entier (Nuevo Parangaricutiro au Mexique) devenu sacré, jalousement gardé par des Indiens qui en interdisent l’accès.
    Le ton est immédiatement donné par Hathaway qui aidé de son chef opérateur Milton R. Kasner utilise avec maestria pour ce premier western en Cinémascope la splendeur des paysages alternant avec bonheur jungle luxuriante, montagnes imposantes et immensité désertique pour distiller une angoisse sourde qui émane de chaque paysage que traversent les quatre cavaliers. Le tout nimbé de la musique idoine composée par Bernard Herrmann. Sensation étrange et très immersive encore renforcée par le travail scénaristique effectué sur les personnages dont la psychologie se dévoile au fur et à mesure des événements pour déjouer l’impression initiale. Les trois acteurs principaux très complémentaires sont excellents sans jamais avoir recours à la surenchère, se laissant porter par la nature magnifique qui les entoure. Le final magnifique et émouvant mais sans pathos fait dire que ce film d’atmosphère grandiose vaut absolument une redécouverte et si possible accompagnée de la présentation de Bernard Tavernier qui place « Le jardin du diable » très haut. On le comprend.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2023
    Un western de Henry Hathaway avec des paysages bien mis en valeur, notamment vers la fin avec cette corniche impressionnante et quelques plans magistraux (Gary Cooper qui passe à cheval avec la caméra en contrebas, c'est juste magique...et je ne parle même pas du coucher de soleil).
    Les acteurs, Gary Cooper et Richard Widmark en tête, sont épatants et leurs personnages très humains, en opposition avec celui interprété par Cameron Mitchell, pitoyable du début à la fin.
    Le scénario, très simple, n'en demeure par inintéressant pour autant et la menace des indiens, distillée avec parcimonie, fait monter la tension crescendo jusqu'à un final presque spectaculaire malgré le manque d'action global.
    Un bon western classique donc, par l'un des maîtres du genre.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2023
    « Le jardin diable » (« Garden of Evil ») est un western d’Henry Hathaway qui se situe à mi-chemin entre le film d’aventure et le drame. Peu de scènes d’action, elles n’apparaissent que dans le dernier tiers du film. Un des points forts de ce film est ses paysages ; une partie des extérieurs du film ayant été tournée sous le volcan Paricutín au Mexique. J’ai eu la sensation de pénétrer dans une vallée interdite à l’image d’un « Voyage au centre de la terre » ; avec l’idée que le danger peut surgir de partout. Les Indiens sont filmés de loin, comme intégrés au paysage, beau mais hostile. L’autre force du film est l’approche psychologique des personnages. Chacun, hormis de mon point de vue, celui joué par Gary Cooper, sont pétris de contradictions. Le plus beau rôle du film est le rôle féminin interprété par la talentueuse Susan Hayward, une femme à fort caractère. On s’interroge sur ses motivations à vouloir sauver son mari (amour ou intérêt ?). Le final avec cette corniche en arrière-plan est superbe. Je suis néanmoins resté un peu sur ma faim car présenté comme un western, « Le jardin diable » est franchement un drame psychologique.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    Patrick Rebondy
    Patrick Rebondy

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    des paysages époustouflant environnent ce grand western
    tout est grand meme les personnages qui prolongent l intensité dramatique!
    Et finalement l appât du gain reste ou il doit être...bien peu de chose au regard de la vie…
    a voir et a revoir sans limites
    bref du bonheur plus...
    Captain Hub'
    Captain Hub'

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Perçant un voile de nuages s'assombrissant vers l'ouest, au milieu d'un ciel orangé, le soleil palpite encore de ses derniers feux, ambrant les collines et les ravines desséchées de cet espace perdu au bout du monde, au bout de la piste. À ce moment du crépuscule qui dissout progressivement le relief et les couleurs, il témoigne du dialogue entre le ciel et la terre, à la limite de l'abstraction, pour bientôt disparaître derrière l'horizontalité du paysage. La solitude de ces immensités vides et l'âpreté de ces versants dénudés, ondulant sur cette mer minérale, opèrent toujours, dans la scénographie westernienne, une tension entre la nature et l'homme qui la traverse. Tout n'y est que grandeur et désolation. Le désert ne présente que peu de points d'appui pour l'œil qui le parcourt, aussi le cadrage et le format cinémascope donnent-t-ils toute sa place à Hooker (Gary Cooper) qui, contemplatif et fasciné par cette beauté sauvage dépouillée à l'extrême, dit d'un ton désabusé: « Le Jardin du diable ….. si le monde était fait d'or, les hommes mourraient pour une poignée de poussière ». La fin du jour confronte Hooker à sa propre existence, à ses motivations, à la mort de plusieurs de ses compagnons, de ceux qui ont accepté, comme lui, d'aider Leah (Susan Hayward), une femme désireuse de porter secours à son mari bloqué au fond d'une mine d'or, dans une région inhospitalière, source de dangers, surnommée par les Apaches, qui en sont par ailleurs les gardiens, le « Jardin du diable ».

    Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film:
    https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/01/la-meditation-chez-henry-hathaway.html
    soulman
    soulman

    88 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Sans doute un des meilleurs westerns d'Hathaway, qui se consacrera essentiellement à ce genre à partir des années 60. Doté d'un scénario un peu alambiqué mais d'une distribution de premier ordre, le film bénéficie de magnifiques extérieurs, dont une des dernières séquences, autour d'un pic rocheux et au bord d'un précipice, tire toute son intensité.
    Gary Cooper, fidèle interprète du réalisateur, apparaît ici pour la dernière fois dans une oeuvre de l'auteur des "Trois lanciers du Bengale".
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2022
    Le film parfait. Henry Hathaway signe (avec l'aide de son scénariste Frank Fenton; le film dispose de dialogues qui font mouche) un chef-d'oeuvre du genre. Cinq personnages pour une narration parfaite, où chacun des personnages se dévoile petit à petit et surtout évolue en dehors des préjugés que le spectateur pourrait leur attribuer.
    L'histoire est simple: Susan Hayward demande de l'aide pour aider à sortir son mari enseveli dans sa mine d'or. Et elle est prête à payer. Elle trouve trois gringos (nous sommes au Mexique) coincés là, car le bateau qui les transportait à un problème technique, et un Mexicain du cru. Ils acceptent de venir avec elle, contre rémunération (l'idée de "mine d'or" peut rendre gaillard). Pour revenir ensuite et repartir sur leur bateau. Sur les trois gringos, nous avons Gary Cooper dans le rôle du penseur qui possède la maturité, l'expérience et la sagesse. Il y a Richard Widmark, joueur professionnel, qui fait confiance au hasard. Et Cameron Mitchell, le "jeune", immature, qui monte vite dans les tours, qui aura droit à sa correction, mais qui restera stupide.
    Le chemin de ne sera pas de tout repos: tout cela se déroule en territoire indien (des Apaches), qui sont dans une période où ils veulent se faire du blanc ou du mexicain. Le chemin aller, vers la mine et le mari prisonnier sous les éboulis, sera la préparation des drames potentiels et la caractérisation progressive de chacun des personnages. Le chemin retour sera celui de l’accélération dramatique et la révélation de chacun avec l'affrontement avec les Indiens et la résolution des micros conflits dramatiques entre chacun des personnages.
    La musique de Bernard Hermann est par moment de grande qualité: elle renforce habilement certaines séquences.
    Une des grandes qualités du film est aussi sa photographie et les décors naturels magnifiques qui sont ceux d'un film de jungle et des décors de montagnes et roches volcaniques, et qui pourraient plus faire penser au King Kong de Cooper et Schoedsack qu'aux westerns de John Ford (soit dit en passant, il ne s'est absolument rien passé dans l'Utah sur le plan historique). Ce corpus d'images donne au film une densité, magnifié par le Cinémascope.
    Une belle fable et un grand film.
    Fabios Om
    Fabios Om

    52 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    un western avec très peu d'action voilà en gros le résumé le film Le Jardin du diable, en effet certes le film est intéressant mais pas plus que ça , casting plutôt convainquent. Mais le temps est parfois un peux long .
    le peu de scène d'action a lieu lorsque les indiens arrivent, ( ce qui reprenne une faible partie du films sans trop en dévoiler ) .
    résumer ;
    Trois passagers d'un bateau à vapeur, se retrouvent coincés dans une petite bourgade du Mexique, appelée Porto Miguel, après une avarie de machines. Alors qu'ils prennent un verre, une femme surgit et les supplie contre récompense de secourir son mari bloqué au fond d'une mine par un éboulement. Les trois hommes ainsi qu'un client du bar acceptent (après une longue réticence). Ils l'accompagnent dans une région isolée aux mains des Apaches.

    Un suspense a lieu celui de d'avoir si ils vont pouvoir réussir leur mission.
    mistermyster
    mistermyster

    57 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2020
    Un classique, avec le personnage féminin ambigüe, qui cherche à sauver son mari coincé dans une mine, mais est-ce pour ce donner bonne conscience ou est-ce par amour, cette féminité sauvage, prêt à faire tourner les têtes de tous les hommes qui l'approchent. Et pas de moindre, Gary Cooper et Richard Widmark en font parti. Alors la petite escouade part au secours de cet homme inconnu, pour une poignée d'or, et ils traversent des paysages somptueux, pas trop d'action à se mettre sous la dent, jusqu'à l'arrivée des indiens. Mais avec des acteurs de cette classe, il ne faut pas grand chose pour nous combler. Un petit bémol sur la bande son, assourdissante parfois car trop insistante.
    steevevo
    steevevo

    7 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2020
    Brave et divertissant western du doué et parfois besogneux Hathaway. De Cooper à Widmark, des acteurs mythiques pleins de verve. Hathaway sait poser ses personnages et les rendre attachants et humains même s'ils sont prévisibles: mais on s'y retrouve grâce à un scénar plein de rebondissements et à des acteurs éminaments sympathiques. Des dialogues pertinents. Un film sec, avec une mise en scène exemplaire, à la violence fulgurante. À ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 avril 2020
    Ce titre mystérieux et inquiétant (the garden of evil), Gary Cooper, Richard Widmark, une mine d'or, des apaches, des paysages sublimes, que demander de plus!
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 août 2018
    Bien que ce western fasse preuve d'originalité par son sujet et ses paysages, le résultat ne se montre pas à la hauteur. D'une part l'intrigue piétine. D'autre part, malgré une tentative appuyée d'approche psychologique, les personnages restent terriblement prévisibles. Dommage, les acteurs sont pas mal...
    this is my movies
    this is my movies

    706 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2017
    Superbe western offert par H. Hathaway qui mélange les genres pour offrir au final un film d'aventures mâtiné de fantastique tout en proposant une belle étude de caractères de ses personnages pourtant peu nombreux. Il faut dire que le bonhomme est particulièrement bien servi d'un côté avec un scénario magnifique qui comporte quelques plages de dialogues absolument somptueuses et de l'autre, il capte avec sa caméra une nature sauvage et belle, parmi des décors naturels époustouflants et rarement vu au cinéma (il y a aussi quelques belles toiles peintes pour certains plans trop dangereux à faire en extérieur). Jouant avec subtilité sur différentes symboliques, il s'impose également comme un magnifique film du genre "soif de l'or qui fait perdre la tête aux hommes", le tout dominé par un casting incroyable qui oppose donc G. Cooper et R. Widmark, qui se disputent plus ou moins les faveurs de la belle S. Hayward. Un western méconnu mais toutefois remarquable, magnifiquement éclairé au sein d'un Technicolor fabuleux, avec un grand scénario et des acteurs au top. Ne passez pas à côté de cette petite pépite ! D'autres critiques sur
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2015
    Le manière dont ce western est filmé est remarquable, les paysages et la photographie sont magnifiques. Les acteurs Gary Cooper, Richard Widmark sont excelents tout comme l'actrice Susan Hayward qui prouve que c'était une très bonne cavalière. La musique du film de Robert Herrmann est très belle.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    20 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2014
    L'un des grands et beaux westerns de l'âge d'or hollywoodien. La relation entre les personnages prime l'action. Gary Cooper n'a jamais été aussi royal. Dans le rôle le plus difficile, Richard Widmark livre une composition de premier ordre
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