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    Le Souffle au coeur
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    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Un film qui a fait scandale tant son propos (l'inceste) paraissait indécent... Et le reste encore ! Non pas que le sujet ne mérite pas d'être traité, mais on ne croit pas un instant à cette histoire qui accumule les invraisemblances, les mauvais choix et les approximations. A cela, il faut encore y rajouter la piètre interprétation d'ensemble (Léa Massari heureusement sauve un peu les meubles) et une mise en scène poussive et nonchalante. Un film de trop pour Louis Malle.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2012
    LEMON INCEST. Louis Malle y va fort. Léa Massari est magnifique et je ne m'attendais pas à un tel denoument. Malheureusement, je ne suis jamais vraiment rentré dans cette famille de bourgeois.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 060 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Avec "Le souffle au coeur", Louis Malle rèussit à aborder le sujet dèlicat de l'inceste avec autant de tact que de pudeur! L'action se situe dans la belle ville de Dijon en 1954 dans une famille bourgeoise de trois enfants dont le cadet, âgè de quatorze ans, atteint d'un souffle au coeur, se voit contraint de partir en cure où sa relation avec sa mère va se resserrer au point de finir par franchir la ligne des interdits! il n'est évidemment guère surprenant que le film ait susciter à sa sortie en 1971 une grande polèmique à cause de la relation incestueuse que Malle dèveloppe entre ses deux personnages principaux! Une relation encore plus dèrangeante pour les censeurs de l'èpoque que le rèalisateur peut s'instaurer d'actes tabous au fil des scènes sans imposer à aucun moment un jugement moral! Ni bien ni mal bien au contraire, laissant le spectateur libre de faire son propre jugement! Prestation magnifique de sensibilitè de Lèa Massari qui relève le jeu très faible des jeunes acteurs qui finissent par agacer! Mais par delà cette situation, Malle signe avec "Le souffle au coeur" un portrait incisif de la bourgeoisie des annèes 50 avec ce couple dont la femme trompe allègrement son mari gynècologue incarnè ici par Daniel Gèlin! Projetè à Cannes avec un bel accueil, ce film polèmique reçut même une nomination à l'Oscar du meilleur scènario avec en plus un joli succès en France...
    Plume231
    Plume231

    3 952 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2011
    Je me sens un peu couillon devant ce film vu que tout le monde a l'air béat d'admiration devant ce Louis Malle. Bon il faut reconnaître des qualités certaines à ce film. Déjà il ne tombe dans le schéma prévisible de la critique de la bourgeoisie parce qu'à part le père raide comme un piquet (sauf quand il est bourré!!!) on ne peut pas dire que la famille présentée ici soit une "bonne petite famille bourgeoise". La mère a plein d'amants (ah si, là on est bien dans la caractéristique de la famille bourgeoise quand même sauf que c'est fait plus hypocritement d'habitude!!!), les trois fils se bourrent le gueule, fument, mesurent leur sexe avec une règle, conduisent sans autorisation et sans permis la voiture paternelle, vendent des objets de valeurs qui appartiennent à ce même papa sans le prévenir et emmènent le plus jeune aux putes se faire dépuceler. Bref, tout ce qu'on aimerait bien faire en 24 heures (comme Jack Bauer, le terrorisme et les séances de torture en moins et avec une pause pour aller aux toilettes!!!) sauf se bourrer la gueule et fumer (pas question que je me détruise la santé en toute légalité et au bénéfice de l'Etat!!!). Bref, c'est pas politiquement correct pour les bien-pensants et c'est tant mieux car c'est ce qui fait le principal attrait de cette oeuvre. Le dernier quart d'heure est la cerise sur le gateau avec l'inceste filmé avec une pudeur intelligente et présenté comme un acte d'amour. Reste que j'ai eu l'impression que tout cela était traité en surface et pas suffisamment en profondeur ce qui fait que cette oeuvre m'a pas autant touché qu'elle aurait dû. Voili, voilà, voilou...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2006
    un film improbable aujourd'hui en prime time sur tf1. pensez donc! le tabou de l'inceste dévoilé sans voyeurisme ni pathos, mais avec intelligence et même poésie... benoît ferreux (neveu de jean-louis trintignant) fut parfait dans le rôle du fiston à sa maman (impécable lea massari), celle-ci étant la parfaite antithèse, en tant que femme joviale et épicurienne, de son mari (campé psychorigidement par le grand daniel gélin) austère et distant.
    la musique, comme toujours dans les films de louis malle, est celle qu'il fallait, en l'occurence charly parker.
    Akamaru
    Akamaru

    3 150 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2010
    Une oeuvre semi-autobiographique bouleversante et d'une rare intelligence,qui permet à Louis Malle de traiter frontalement,mais avec une pudeur étonnante,un sujet tout ce qu'il y a de plus tabou:l'inceste.L'acte intervient presque naturellement entre une mère et son fils,suite à un rapprochement de plus en plus étroit,plus ressenti que recherché.Aucun jugement moral dans la manoeuvre.D'ailleurs,le film se termine dans un éclat de rire général,et l'acte semble avoir libéré Laurent de ses pulsions équivoques.Il est évident qu'en 1971,"le Souffle au coeur" fut censuré,bien qu'il ne montre rien de choquant.Malle s'apparente justement à cet adolescent,aux repères troublés par des frères humiliants,un prêtre pédéraste et un dépucelage par une prostituée.Ce tourbillon intérieur est parfaitement illustré par le contexte politique de l'époque(la narration se positionne en 1954)où l'engagement militaire en Indochine exigeait des opinions tranchées,et par le contexte social,avec une bourgeoisie provinciale émergente,sexuellement libérée,mais engoncée dans certaines valeurs désuètes,presque malsaines.Léa Massari,mère affable,volubile,inconséquente;charme et intimide à la fois,car c'est le genre de mère qu'on pourrait idéaliser...le jeune Benoît Ferreux est épatant de maturité.Un drame de moeurs d'une poésie salutaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Bien mis en scène et, on peut le supposer, particulièrement audacieux dans son propos pour son époque, avec l'évocation très directe et sans jugement de sujets ayant trait à la sexualité, Le Souffle au Coeur est une oeuvre singulière qui vaut le détour. Le film semble naviguer à vue entre réalisme et surréalisme, grossit le trait, présente des personnages aux défauts marqués, et parvient en fin de compte à toujours titiller notre attention et à questionner nos valeurs morales.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 avril 2009
    On a beaucoup parlé de l'inceste entre le jeune héros et sa mère. Quel scandale il a fait !

    Il faut savoir que cela occupe en tout 3 ou 4 minutes, vers la fin. Ce n'est donc absolument le sujet principal de ce film.

    Le Souffle au coeur est le portrait d'un adolescent provincial dans la France de Mendès-France (1954). Un adolescent très doué qui lit aussi bien Proust que Tintin, qui suit le Tour de France à la radio, qui est à la fois déluré et sensible.

    Dans une version initiale du scénario, l'ado se suicidait. Dans la version tournée, le film se termine dans un rire général. Seul un grand, un très grand artiste, était capable d'une telle volte-face. C'est grâce à cette hilarité finale que le film est un chef d''oeuvre. Chapeau Monsieur Louis Malle !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 septembre 2008
    Le sujet du film m'a laissé dubitatif, je ne voyais pas ce que cela pouvait donner. Au final un film très agréable, Louis Malle nous fait rentrer dans le film très naturellement et on se laisse porter par l'histoire avec en prime le charme de Léa Massari.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    12 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    Le Souffle Au Coeur est le genre de film qui se démarque du lot. On s'embarque très facilement dans la vie de cette famille bourgeoise et catholique des années 50. Laurent, le cadet, est un jeune adolescent brillant qui s'intéresse à la littérature et au jazz. Tandis que ses deux frères aînés lui enseignent l'art de faire les quatre cent coups, sa mère continue de le materner sans prendre conscience du fait qu'il commence à s'intéresser aux femmes, ce qui va engendrer une relation complexe entre eux deux. À travers ce film qui lève le voile sur pas mal de tabous et d'a priori, Louis Malle s'interroge ainsi sur les relations incestueuses, tout en dépeignant le portrait d'une époque et celui d'un âge charnière. Le Souffle Au Coeur est donc une oeuvre à la fois débridée et substantielle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 août 2017
    Les films français tels que l'on en verra plus.. cela nous provoque de grands soupirs mélancoliques. Pour ma part, j'aimais cette époque où français et italiens nous produisions des films qui s'en fichaient de la morale et bien au delà, on pouvait dire ou faire ce que l'on voulait. L'époque est révolu. Je ne recommande pas forcément Le souffle au coeur car il n'est réservé qu'à une partie infime de la population, mais il sera à coup sûr dans ma sélection personnelle restreinte.
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Avec ce film, Louis Malle évoquait un sujet relativement complexe et surtout tabou: à savoir l'inceste mais avec un tact et une pudeur incroyable. Dijon en 1954. Famille Bourgeoise composée des trois enfants, dont le plus jeune étant âgé de quatorze ans part en cure avec sa mère. A partir de là, la relation unissant la mère et son fils va franchir un cap pour finalement franchir la ligne de l'interdit. On n'est pas étonné que le film ait provoqué un véritable tollé à sa sortie en 1971, à cause, bien évidemment de la relation incestueuse que Malle a fait naître entre ses deux personnages principaux. Un film qui s'est avéré bien dérangeant pour tous les critiques et censeurs de l'époque. Louis Malle, en parallèle signe avec ce film une critique relativement acerbe de la bourgeoisie des années 50. Une magnifique Léa Massari qui reprend de nouveau le rôle d'une femme dont les pulsions adultérines semblent incontrôlables. Bon accueil au Festival de Cannes, nomination pour le meilleur scénario et beau succès public, pour Louis Malle, ce film est une réussite sur quasiment tous les points de vue. A noter tout de même qu'en mai 1971, lors de l'émission Post-Scriptum, Louis Malle était venu présenter le film, la conversation tournait bien entendu autour du thème de l'inceste. Suite à ça l'émission fut arrêtée et Italiques en prit la succession.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    Un portrait incisif d'une bourgeoisie française des années 50 mais Louis Malle ne tombe jamais dans l'excès ou la facilité. La relation entre le personnage de la mère et son fils Laurent est intense et cela transpire à l'écran. Le ton est juste et démonstratif, Léa Massari magnifique et le reste du casting convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2019
    Un sujet bien chaud, surtout pour l'époque, encore que, de nos jours, c'est parfois pire...La liberté a ses limites et ses règles.
    Mais bon, le sujet ne suffit pas, loin s'en faut.
    Les dialogues, récités, ennuyeux, absolument pas naturels, coulent ce films des les première secondes.
    Le scénario finit ce qu'il en reste.
    Pas une scène, ni même une seconde qui vaillent le coup d’œil...
    ferdinand75
    ferdinand75

    569 abonnés 3 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2024
    Un film détonnant et surprenant qui vu en 2024 nous parait tellement moderne, tellement libre, tellement frais, tellement anticonformiste. C’est un film que l’on ne pourrait plus faire aujourd’hui, plus possible de monter une telle production, pas même de l’écrire , car les mœurs ont bien changé et le politiquement correct à ( presque ) complétement envahi l’espace culturel. En premier lieu il faut apprécier l’effet de mise en abime utilisé par Louis Malle , en situant son récit dans les années 50, mais utilisant des thématiques très années 70’s, l’espace libertaire parenthèse de cette « décennie d’or » : tel que la libération de la femme, la liberté sexuelle, le parler cru , la dénonciation du rôle ambiguë, voir border line , des prêtres et de l’église , la politique , l’immigration. Et de fait le film reste complétement d’actualité sur toutes ces thématiques. Plus que le thème de l’inceste, come on le dit souvent, qui n’occupe que 5mn du film et qui est traité de manière très tendre, très respectueuse, comme l’aboutissement d’une relation fusionnelle, mais sans suite, rien de malsain, le film traite de l’éducation sensuelle et sexuelle d’un jeune garçon de 14 ans d’un milieu bourgeois, néo-catholique mais très moderniste . Et certaines scènes nous paraissent, encore aujourd’hui, effectivement complétement hors sol, surréaliste, presque Buñuelienne par leur hyperréalisme : masturbation masculine, mesure des sexes en groupe, visite au bordel, couple principal très libéré qui trompe leur conjoint tout naturellement. Le film ne soucie pas de la morale bourgeoise, il y a une « amoralité » fraiche, presque Rousseauiste, naturelle , c’est le fil rouge, une liberté absolue tout particulièrement dans le personnage de Léa Massari , féministe , libre, formidable actrice ,et qui tient là son meilleure rôle, pour le cinéma français . Une grande beauté et un charme irrésistible. A noter une bande son jazzy exceptionnelle tellement en phase ( et pourtant je n’aime pas le jazz), mais là c’est juste perfect. La réalisation de Malle est sobre et élégante, avec des dialogues incisif et empreint de culture iconoclaste ; citations multiples de Albert Camus, Boris Vian, Proust et même de Brasillach le pestiféré (car les trois jeunes frères sont de fins lettrés). Encore une fois, comme dans le superbe « Feu Follet », Louis Malle arrive par un effet looping , à créer un film intemporel, décalé, d’une modernité, d’une acuité mordante. Chapeau bas
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