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    La Fille à la valise
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2011
    Valerio Zurlini est un metteur en scène rare et prècieux en Italie dans ce tout dèbut des annèes 60 où il signe là son deuxième long-mètrage, un chef d'oeuvre noir, intimiste et dèsespèrè proche du cinèma de Michelangelo Antonioni! Pourquoi prècieux ? Parce que ce cinèaste d'exception apparait ici comme un hèritier du nèorèalisme et aussi parce qu'il va se montrer plus indèpendant, plus personnel, plus liè à l'intimitè de ses personnages que la plupart des autres rèalisateurs italiens de son temps. "La Ragazza con la valigia" raconte l'histoire d'une fille bien faite, (Claudia Cardinale, dans son plus beau rôle au cinèma) mais plutôt infortunèe, qui rencontre (non pas une valise) mais un jeune homme de la classe bourgeoise incarnè par un juvènile Jacques Perrin, (il est surtout un regard dans le regard), fascinè bien sûr mais timide aussi face au personnage de Cardinale! La fille sera rejetèe par la famille du gamin...S'en suit un mèlo certes mais un mèlo bien èlevè car le film dèpose une manière de dèlicatesse dans la critique sociale et de moeurs! Une dèlicatesse qui pour autant, ne cède rien à l'âpretè quasi dèsespèrèe du sujet! Zurlini, cinèaste de l'èmotion discrète, des rapports sentimentaux imbriquès les uns dans les autres, et dans les rapports sociaux, est d'abord un intellectuel! Ce qui l'intèresse ici, c'est avant tout la nature humaine et ses faiblesses, mais il n'a pas peur de transcrire ses èmotions en mise en scène...et en mise en scène parfois baroque comme cette scène sublime d'escalier où Cardinale, dans la demeure des parents de Jacques Perrin, descend un grand escalier de pierre et lui à ce moment là met sur le disque la grande arrivèe d'Aïda! D'autant qu'ils sont beaux tous les deux, aussi perdu l'un que l'autre dans cette sèquence! C'est que Zurlini cherche et cherchera toujours la vèritè intèrieure des êtres! On a d'ailleurs durant le mètrage la gorge qui se noue pour chacun des deux personnages, pour tout ce qui ne peuvent pas se dire! Que dire d'autre, la photographie en noir et blanc est absolument magnifique, Claudia est sublime! Au final un immense film...
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Réalisé par Valerio Zurlini en 1961, cet excellent film dépeint la relation intense mais contrariée entre un très jeune bourgeois et une danseuse légèrement plus âgée, respectivement joués par Jacques Perrin et Claudia Cardinale. Il est amoureux, elle non, et l'entourage du jeune homme n'est de toute façon pas disposé à le laisser vivre avec une femme issue d'un milieu populaire. Zurlini filme donc avec précision cette bourgeoisie aux valeurs étriquées mais le plus important réside dans son duo de personnages en quête d'horizons nouveaux. Leurs espoirs et désillusions sont brillamment retranscrits grâce à la subtilité de l'écriture, à une mise en scène libre et élégante et aux acteurs, impeccables. Lui et son obstination forcenée, ses maladresses touchantes, elle et sa beauté terrassante, son innocence troublante (elle est l'antithèse de la femme fatale). Mais également leurs échanges de regards gênés et leur liaison platonique. Un désenchantement évident plane sur ce récit toutefois jamais plombant. À découvrir !
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2009
    C'est vraiment un très beau film, plein de romantisme et de lyrisme poétique. Claudia Cardinale est, une fois de plus, la plus belle actrice de tous les temps et son interlocuteur Jacques Perrin est d'une sensibilité bouleversante. Le réalisateur, grâce notamment à une musique magnifique, parvient à capter tous les détails qui font de cette oeuvre un modèle de beauté et d'apaisement. L'histoire est en plus très intéressante car elle se déroule dans l'Italie puritaine ayant l'Eglise comme base. Le film peut permettre à mon avis d'ouvrir le débat sur l'amour et ses différences d'âge parfois compromettantes. Je ne suis d'habitude pas plus attiré que ça par ce genre que je trouve souvent mièvre et mal exploité, mais j'ai pris ici un plaisir fou à regarder cette magistrale poésie mise en scène sur grand écran. C'était lors d'une récente réédition et toutes les conditions étaient réunies pour me faire adorer ce film. Absolument magnifique.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2023
    En quelques instants le film impose une modernité étonnante dans une Italie encore très patriarchale, très catholique et très conservatrice. Ainsi on voit pour la première fois dans un film italien une jeune femme aller faire ses besoins, tandis qu'on devine la goujaterie à laquelle l'homme se prépare. Mais dans un premier temps on pourrait croire à une comédie à l'italienne alors très à la mode mais très vite le ton change avec une famille riche qui semble aussi peu heureuse que superficielle dans une demeure cossue et austère, puis l'arrivée inattendue et gênante de la Fille à la Valise qui cherche son amant de façon aussi désespérée que pathétique. Soudain, le film se voile d'un genre plus dramatique mais aussi plus mélancolique. On décèle aussi la différence sociale comme les premiers émois du jeune frère, mais surtout le récit montre les déboires d'une jeune femme victime des hommes, de leur égoïsme, de leur mensonge, de leur goujaterie, leur lâcheté, leurs désirs aussi à tel point qu'elle est la cible de leur vices bien camouflés dans une société faites par et pour eux. Un film qui prend une dimension singulière quand on connaît la vie de Claudia Cardinale. Evidemment Claudia Cardinale est resplendissante mais elle est aussi émouvante, et forme un couple pleine de tendresse et de douceur avec un Jacques Perrin juvénile à souhait.
    Site : Selenie.fr
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Sorti en 1961, "La fille à la valise" est sans doute le film le plus célèbre de Valerio Zurlini, alors en début de carrière. On y suit les pérégrinations d’Aïda (et sa valise), qui à la suite d’un quiproquo fera un bout de chemin avec un idéaliste bourgeois de seize ans. Pour autant, l’ensemble a été une légère déception. La bande-originale constitue à coup sûr l’un des points forts du film, mêlant Verdi, baroque ou rock italien. Resplendissante, Claudia Cardinale est l’expression même de la femme libre, aux abois mais prête à ne pas accepter n’importe quoi pour s’en sortir. Le couple qu’elle forme avec Jacques Perrin, touchant d’innocence, est attachant mais la réalisation ne suit pas. Zurlini fait grandement traîner en longueur son intrigue. Il tergiverse, coupe les cheveux en quatre et finit par lasser alors que son sujet pouvait très bien être traité en quatre-vingt dix minutes. Ce qui donne un ensemble final inégal, parfois ennuyeux, et même un peu surestimé.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Zurlini est le plus sérieux des cinéastes italiens de cette époque.... la valise de cette fille est lourde et pesante pour la frêle Claudia..... pas d'humour et un peu trop de longueur m'ont gâché le plaisir de voir Cardinale et Perrin se débattre dans ce drame social sans grande envergure si ce n'est l'ambiance et le jeu de ces deux acteurs plus que talentueux....
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    L'histoire des coups de chaleurs en Italie, et vues les filles qu'on y croise, comme dirait le Cavaliere, pas étonnant !
    Vous reprenez toute l'intrigue de l'« été violent » en 1959 avec Trintignant, vous le changez en Jacques Perrin et à la place de la belle femme mature, vous mettez une jeune écervelée qui commence au cinéma, La Cardinale. Mais hélas, la sauce ne reprend pas en 1962, d'abord parce que Claudia n'est pas encore « dégrossie », donc moins belle que quelques temps plus tard, notamment avec Sergio Leone, mais surtout, le scénario ne peut tenir aussi longtemps que l'opus précédent.
    Le film est filmé à l'ancienne, avec force plans figés et remplissage du cadre « copié collé » pendant tout le film. Les acteurs jouent correctement, mais on a du mal à s'intéresser aux amours « vraiment » impossibles entre une fille de peu trop âgée et un adolescent aristocratique trop idéaliste. Sans parler d'une lenteur fatigante à la longue.
    C'est vrai, certaines scènes sont très belles, la plage, les yeux d'assassins de Perrin, mais ça ne suffit pas, surtout qu'aucun côté sulfureux ne vient ternir la bonne tenue bourgeoise de l'ensemble.
    Ce qui est gênant, c'est qu'on se demande quel est le degré d'obsession du réalisateur pour nous ressortir la même chose de la presque même manière, en moins bien.
    Il se suicidera plus tard à Venise, en buvant jusqu'à plus soif après avoir avoué sa passion silencieuse à Claudia Cardinale quelques jours auparavant. Plus romantique et looser, on ne sait plus faire, heureusement !
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2011
    L’éducation sentimentale d’un adolescent de bonne famille, orphelin de mère, tombant amoureux d’une jeune femme du peuple dans la galère. Zurlini met en scène avec une infinie délicatesse l’intimité des sentiments, sans une ombre de pathos, avec une constante justesse. Avec le recul le film prend la valeur d’un document sans caricature sur l’Italie du début des années 60. Jacques Perrin et Claudia Cardinale sont tout jeunes, ils sont superbement dirigés, ils sont beaux et ils jouent magnifiquement. Avec les meilleurs films de Zurlini, « La femme à la valise » est un fleuron de l’âge d’or du cinéma italien. Rien d’autre à dire, sinon que cet art là doit être irrévocablement révolu.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Quel joli film. Très doux et très tendre. "Tu es la seule à avoir besoin de moi". C'est mignon dans la bouche de ce jeune homme à peine sorti de l'adolescence et qui tombe amoureux de cette jeune femme fragile. Il l'aide, il la réconforte et la protège. Une belle histoire d'amour impossible avec en point d'orgue cette splendide avant-dernière scène que la plage et cette scène du départ à la gare, remplie de tristesse, de regrets, de désirs et d'amertume.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2021
    Une histoire d'amour impossible entre un ado de bonne famille et une chanteuse de cabaret.
    Un drame filmé avec beaucoup de sensibilité et délicatesse, illuminé par le duo attachant formé par Claudia Cardinale et Jacques Perrin pour leurs premiers rôles au cinéma.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2023
    Ce drame illustre la solitude pathétique mais dynamique de deux jeunes personnes qui pourraient s'aimer sans les illusions de l'une et les intolérances sociales de l'autre. Peignant avec tendresse le début des sentiments amoureux d'un jeune homme touchant auquel Jacques Perrin offre toute sa pudique élégance de même que l'insouciance éperdue d'une jeune rêveuse blessée à laquelle Claudia Cardinale confère toute sa charmante fragilité, le récit instille une atmosphère douce-amère tout en peignant de délicates scènes telle que la descente des escaliers d'une Aida au son d'une autre. Un attendrissant double récit initiatique désenchanté.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2024
    « La fille à la valise » est le troisième film de Valerio Zurlini et sans doute son plus connu. Il offre à Claudia Cardinale un de ses plus beaux rôles. A côté de la star (à 23 ans, elle à déjà été l’interprète principale de quelques films fameux comme « Meutre à l’italienne » de Pietro Germi en 1959, « Le bel Antonio » de Mauro Bolognini et « Vent du Sud » d’Enzo Provenzale en 1960), le tout jeune jacques Perrin (19 ans) dont c’est le deuxième rôle important après « Verte moisson » de François Villiers en 1959. C’est aussi un premier rôle difficile face à une de plus belle femme du monde à la présence à l’écran superlative dont la beauté resplendissante s’accompagne d’une fragilité émouvante. Avec Leonardo Benvenuti, Piero De Bernardi, Enrico Medioli et Giuseppe Patroni Griffi, Zurlini va développer un scénario pour deux êtres qui évoluent en parallèle et dont la seule rencontre sera le moment d’amour partagé (pour Aïda aussi ?) sur la plage. Car le monde et ses conventions morales dictées par la différence de classe, empêchent toute liaison durable. Malgré son amour passionné pour cette jeune femme aussi douce que magnifique (à sa vue, tous les matous de l’histoire deviennent des loups en rut), Lorenzo ne lui offrira que de l’argent avant un dernier frôlement de main, aussi furtif qu’éphémère. La direction d’acteur de Zurlini fait merveille, exprimant tour à tour les tentatives d’Aïda pour sortir du rail mais en se brisant sans cesse sur un mur de verre. Face à elle le désarroi de Lorenzo se lit parfois dans ses yeux, parfois dans un léger frémissement des lèvres ou d’une légère crispation de la joue. Travaillant en long plan séquence dans le style d’Antonioni, photographié dans un noir et blanc d’anthologie et accompagné d’une bande son qui alterne les silences et des morceaux particulièrement bien utilisés (l’utilisation de « Deguelo » sur la danse égale l’intensité dans le « Rio Bravo » d’Howard Hawks, mais la cruauté en plus) le réalisateur nous entraîne dans la gaité forcée des deux personnages et leur bonheur fantasmé, dont la fin à chaque fois bute sur la réalité. Tout en douceur et d’une fluidité qui rappelle l’élégance d’un Minnelli (« L’horloge », « Comme un torrent ») mais sans sa cruauté tragique. Zurlini laisse toujours un espoir à ses personnages, mais pas dans cette relation plus virtuelle que réelle.
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2021
    Dans la filmographie de Zurlini, ce film n’atteint pas ce qui a fait sa gloire ( « Le désert des tartares », par exemple ) mais tient une place plus qu’honorable marquée par la vista sociale du maître . Au-delà de l’exigence critique de son regard, il ouvrait la porte à l’un des premiers grands rôles de Claudia Cardinale, au cinéma . Jacques Perrin, alors âgé de 19 ans n’était pas en reste dans un personnage de premier plan. Et pour Gian Maria Volonté c’était tout bonnement son baptême du feu. Un trio ( presque) amoureux très vite réduit à l’injonction d’un couple contre nature, souligné par ses différences sociales et d’âge . Le ressort dramatique sur lequel le cinéaste réussit à briser les barrières pour ne fondre qu’un récit magnifique, au romantisme aussi noir que débridé, témoin d’une époque que ce cinéma-là sait encore nous restituer, bien des années plus tard. Viva il cinéma !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    31 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2011
    Un très joli film qui met magnifiquement en scène Jacques Perrin et Claudia Cardinale. Les deux personnages tentent de construire une relation, malgré les pesanteurs du contexte environnant. Pas de grande déclaration ici, la pudeur est de mise ; mais les silences, les regards, les mouvements, la comblent avec une grande délicatesse.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2015
    Le film le plus célèbre de Valerio Zurlini, réalisateur italien dont les drames se distinguent par leur grande sensibilité et leur grande sobriété, mais pour moi pas son meilleur. J'avoue une plus grande préférence pour "Été violent", plus méconnu mais que je trouve plus fort et plus poignant.
    Je ne vais pas m'étendre sur l'incommensurable beauté de Claudia Cardinale cru 1961 ; une image est un milliard de fois plus éloquente que la plus élogieuse suite d'éloges... Et je ne vais m'étendre aussi sur le fait qu'elle forme un très beau couple avec un Jacques Perrin, acteur fétiche de Zurlini, âgé de 20 ans mais qui en parait bien moins.
    Autrement techniquement, on soulignera une photographie superbe, peut-être pas aussi superbe que l'actrice principale mais superbe quand même, ainsi qu'un montage qui utilise très efficacement l'ellipse. Scénaristiquement, contre toute attente l'histoire, malgré une idée de départ qui faisait penser le contraire, réussit sans mal à tenir sur deux heures.
    Reste que je me suis pas attaché au duo de protagonistes, le personnage féminin étant vraiment trop naïf pour cela, le personnage masculin trop chevaleresque (franchement à sa place je n'aurais pas lésiné niveau drague, Claudia Cardinale cru 1961 bon sang...!!!). Et si on s'attache pas vraiment aux personnages, c'est un peu foutu.
    Les qualités suffisent heureusement à compenser les défauts de l'oeuvre mais je suis un brin déçu par cette dernière.
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