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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 mai 2012
Un très beau role pour Claudia Cardinale, seulement un point m'a un peu gêné dans le film c'est l'age de Jacques Perrin sensé être beaucoup plus jeune qu'elle. hors cette différence qui a de l'importance dans le scénario n'est pas flagrante à l'écran puisqu'ils ont sensiblement le même age et que tout les deux font à peine leurs ages. Donc sinon un Zurlini classique, c'est précis, intimiste, sans surprise dans le scénario mais avec quelques efforts pour rendre certaines scènes plus gaies tout de même.
Beau film sensible et bien photographié sur le premier amour d'un adolescent riche pour une belle fille fauchée, abusée et crédule. Claudia Cardinale est tout simplement époustouflante de beauté.
Un vrai bijou. La Fille à la valise repose sur le duo Claudia Cardinale et Jacques Perrin, composant un couple confondant de naturel, de fraicheur, de gravité et de délicatesse. La réalisation de Valerio Zurlini emprunt de romantisme teinté de noirceur est très belle. Claudia Cardinale, 21 ans, n'a jamais été aussi belle et bien filmée. Jacques Perrin était déjà un jeune acteur prometteur. Zurlini souligne la barrière des classes sociales renforçant la solitude de l'etre humain. Elle, désireuse d'avoir les moyens de ne plus se faire avoir par les hommes aux fausses promesses et lui, désireux d'échapper aux devoirs et au comportement dus à son rang social et qui va tomber amoureux pour la première fois de cette jeune femme en qui il voit la liberté, l'innocence mais également et surtout sa mélancolie. Un vrai petit chef-d'oeuvre où la magnifique Claudia Cardinale trouve ici (alors qu'elle est au début de sa carrière) un de ses plus beaux roles. La réalisation exemplaire de Zurlini souligne à la fois la gravité de ses personnages, le ton léger de certaines scènes et captent l'essence de son histoire à travers les regards de ses deux personnages principaux.
Zurlini ne fait pas partie des cinéastes italiens que je préfère, mais la Fille à la valise avec cette façon de laisse filer le récit au gré des états d'âme des personnages lui donne une liberté que les précédents films vu de lui, ne possédaient pas. Cette atmosphère de désenchantement tranche par ailleurs avec le bouillonnement et l'effervescence souvent associé à la modernité des années 60 . Claudia Cardinale est très convaincante .
Le film qui a révélé CC, la BB italienne, toutes deux locomotives du cinéma de leurs pays respectifs, la différence étant que Claudia Cardinale deviendra une grande actrice. Autre révélation : celle du prometteur Jacques Perrin, ça fait beaucoup pour un seul film ! Le scénario est celui d’un amour impossible (âges, classes sociales), d’une jolie romance parfois ennuyeuse avec de belles scènes (A la Clairefontaine) et… des longueurs. Contrairement à la critique souvent dithyrambique, le film ne m’a pas ému plus que ça.
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2,0
Publiée le 24 juin 2021
Claudia Cardinale est au mieux de sa forme dans le rôle d'Aida une fille ordinaire de basse classe et peu éduquée. Dans la société italienne de l'époque son seul choix pour survivre est de bien se marier mais elle a déjà raté sa chance ayant cru les discours sur l'amour libre de son premier petit ami qui l'a mise enceinte et a disparu de la scène. Une jeune mère célibataire n'était pas considérée comme respectable en 1961 c'est pourquoi Aida est une proie facile d'abord pour Piero le chef d'orchestre marié qui la maltraite puis pour Marcello un riche amant qui la séduit et la jette ensuite dans un garage. Jusqu'ici tous les personnages masculins sont méprisables. Aida devient elle-même un peu absurde lorsque Lorenzo lui paie son hébergement dans un hôtel de luxe et lui achète même des vêtements. Pour la remercier elle flirte avec un client plus âgé et sordide. L'histoire avance à pas de tortue et tous les personnages masculins sont désagréables à des degrés divers. Cardinale est d'une beauté lumineuse et Perrin dans le rôle de Lorenzo fait également du bon travail. Malgré tout La Fille à la valise est un film oubliable car trop déprimant...
On loue à juste titre Claudia Cardinale, qui a eu la chance d'avoir souvent de grands réalisateurs, contrairement à Bardot, pour qui ce fut bien plus rare. On loue parfoie le jeu innocent de Jacques Perrin en adolescent fasciné par la beauté. N'oublions pas Valerio Zurlini, qui a réalisé au début des années 60 plusieurs films de très grande qualité, dont celui ci bien évidemment. C'est un mélodramme mais dénué de scène larmoyante, gràce à une mise en scène qui évite toujours le pathos. Cette fille à la valise veut réussir quelque chose, veut arriver quelque part : elle tombe dans les pièges de tous ses hommes qui lui promettent monts et merveille, avant de la laisser tomber. Elle fait partie d'un monde (le peuple), et essaie de rejoindre un autre (la bourgeoisie). Sa grâce, sa beauté, lui fait entrevoir le miroir aux allouettes, avant que la porte ne se referme avec plus de brutalité sur une existence sans but. Dans cette rude épreuve, seul un très jeune homme saura la regarder avec des yeux et un coeur innocents, mais la bonne société qui l'entoure ne permettra pas qu'une idylle naisse de ce regard médusé. Derrière cette aventure sans espoir, nait une critique d'une société figée par des intérêts d'argent et de caste, ainsi que du machisme.
Superbe histoire que celle de cette très belle femme d’un milieu modeste, régulièrement séduite et abandonnée par les hommes et de cet adolescent juvénile qui voudrait « la sauver » et l'aimer, alors qu’elle ne peut exister que dans ses yeux brûlants. Toute la mise en scène est admirablement maîtrisée. remarquable travail de composition de l’image et de cadrages, qualité de la photo, utilisation virtuose des Noir et blanc et des contre jour, fabuleuse direction d’acteurs, et Claudia Cardinale remarquable de liberté, de sensibilité, de féminité naturelle.
Je ne sais par où commencer, c'est la première fois que j'écris à chaud, quelques minutes à peine après avoir vu le film. C'est une merveille comme a su en faire le cinéma italien pendant ses plus belles années.(et à mon humble avis il en est encore capable par ci par là). C'est l'histoire de deux solitudes. De deux êtres qui ne se sont pas rencontrés au bon moment et d'une fille qui est seule, desesperement seule. Elle a fait toutes les mauvaises rencontres possibles, sauf lui mais c'est trop tôt ou trop tard. Claudia Cardinale est magistrale, ferait tomber amoureux la terre entière sauf les sales types qui se trouvent sur son chemin apparemment. Aida est belle à faire se damner un saint, pleine de vie et pas idiote du tout mais la vie s'acharne sur elle. Rien que pour le plaisir de la regarder, sauvage, rebelle, saoûle, enfantine, maternelle, le film vaut le détour. Mais il y a bien plus que ça. Là où le cinéma français est souvent bavard alors qu'il a si peu à dire, le film de Zurlini est vrai,juste vrai. Les paroles on s'en fout à vrai dire, il se passe bien plus de choses dans les yeux de Jacques et Claudia. Et puis ces chansons, ces vêtements, cette coiffure, j'aurais dû vivre à Rome dans les sixties...
mlle cardinale creve l'ecran. si jeune et deja si pro si.. que dire d'une femme comme elle! irresistible.charnelle.intelligente la beauté est et existe par ce qu'elle est rare.
Découvert sur le tard, ce film m'a réellement mis une grosse claque. Dès la première vision, le film de Zurlini est rentré tranquillement dans mon top 10. Œuvre bouleversante avec une grande Cardinale et un tout jeune Jacques Perrin, impressionnant lui aussi. Il faut voir la scène dans laquelle Claudia Cardinale descend un escalier en bouffant du regard le jeune Jacques Perrin sur un tube 6O's d'Adriano Celentano! Une scène culte bizarrement méconnu. Un scénario ultra efficace et romantique en diable, une superbe fin ou l'on verse délicatement sa larmichette. Viva Italia.
Sublime. Des silences, des regards et des sous entendus. Parme, magnifiée, Claudia Cardinale, plus belle actrice au monde. Et son jeu, quel jeu ! Du grand art. Il en va de même pour les autres acteurs, tous justes et parfaits dans leurs role. Une petite merveille du cinéma italien.
Un film qui semble taillé sur mesure pour la magnifique Claudia Cardinale - héroïne fragile et trop irrésistible dans un monde machiste. Le jeune Lorenzo, joué par Jacques Perrin est un personnage magnifique de sensibilité et de vérité. L'opposition est parfaite : par l'âge, l'argent, l'éducation, l'expérience amoureuse, de ce couple impossible.
Je suis allée voir La fille à la valise par hasard et je n'ai pas été déçue...C'est un très beau film très intense. On sent qu'il y a un travail très précis au niveau de la lumière, les acteurs sont formidables et dégagent à travers des regards des emotions qui nous font pénétrer dans l'univers du film. La colonne vertébrale du film n'est pas en soi trés originale mais tellement bien travaillée que le film prend un intérêt tout particulier. Les images sont magnifiques, mais je ne pense pas que vous puissiez voir ce film au cinéma, sauf si une rétrospective le diffuse.