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landofshit0
275 abonnés
1 745 critiques
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5,0
Publiée le 30 janvier 2008
Un excellent film populaire très bien écrit.Et très bien incarné par un jean Lefrevre excellent,a qui pour un fois on a donner un premier rôle intéressant certainement le seul d’ailleurs.Cet idiot donc sorti de sa campagne,ou il est exploité et est le souffre douleur de tout le village,rêve de Paris la ville lumiere ou tout peut arriver.Et il va lui en arriver des choses.Il va surtout croiser sur son chemin des tas de personnages,du chauffeur de taxi raciste(andré pouce),au patron tyrannique(bernard blier)avec ses employés,mais qui devient plus que sympathique avec l'idiot,car il sort tout comme lui de l'assistance public ce qu'il fait de lui son frére.Yves robert campe un personnage,prisonnier du monde moderne,qui envie a cet idiot sa naïveté.Et bien sur danny carrel en pute au grand cœur rêvant de grand air.Audiard signe de très bons textes,qui font mouches a chaque coups.On passe en revu grâce a cette galerie de personnage,tout le monde citadin moderne et toute son absurdité.L'idiot n'est pas forcement celui que tout le monde croit idiot,le crétinisme du monde moderne et bien pire.
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3,0
Publiée le 28 décembre 2022
Une oeuvre drôle et tendre sur l'histoire de ce candide paysan, amoureux de la Dame de fer! C'est la toute première fois que Jean Lefebvre obtient le rôle principal d'un film et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est attachant en paysan Goubi! Dany Carrel ajoute du charme et du piquant à cette comèdie populaire que l'on prend plaisir à revoir à la tèlèvision! On retiendra les dialogues assaisonnès de Michel Audiard, le beau petit village de Jaligny-sur-Bresbre dans l'Allier et la musique du gènèrique du dèbut interprètèe par Jacques Brel en personne : « Les coeurs tendres » . Un film simple comme la vie qui donne du baume au coeur...
Un idiot à Paris est un excellent film. Tout d'abord par le jeu des acteurs et notamment de Jean Lefebvre qui est brillant, émouvant, attachant, drôle. Ce film est poétique et humain. Et même si ce film a près de 50 ans, il garde une fraicheur inégalée. Une ode à la vie.
Avec son titre franchouillard « Un idiot à Paris » laisse à penser que nous sommes face à une de ces nombreuses productions des années 60 et 70 dans lesquelles la fine fleur du comique français mais aussi son arrière-ban allaient arrondir leurs fins de mois. La présence au générique de Jean Lefebvre et de Paul Préboist ne fait que renforcer l’impression de départ ayant tous les deux allègrement donné dans les nanars de Max Pécas, Serge Pénard ou Raoul André. Ceux qui s’arrêteraient à ces premiers indices auraient tort car c’est maître Audiard en personne qui adapte une tendre fable de René Fallet, confiant la réalisation à un tout jeune Serge Korber qui attaque ici sa deuxième réalisation après une carrière d’assistant du côté de la Nouvelle Vague. Goubi le fada d’un village de l’Allier se trouve projeté en plein Paris. Le hasard des déambulations de Goubi va mettre sur sa route une prostituée amoureuse des fleurs et un riche marchand de viandes des Halles sorti de l’assistance tout comme le pauvre Goubi. En confiant ces deux rôles à la mutine Dany Carrel et l’inénarrable Bernard Blier, grand praticien des dialogues d’Audiard, Serge Korber ne pouvait que faire mouche. On comprend qu’Audiard ait été séduit par cette histoire confrontant la naïveté du travailleur agricole au franc parlé de la dame de petite vertu, les saillies de l’une répondant à merveille aux étonnements béats de l’autre. On s’amuse donc beaucoup à l’écoute d’une des très bonnes partitions du dialoguiste qui est alors au firmament de sa gloire. Mais au-delà des réjouissances traditionnelles offertes par Audiard le film fait montre d’une réelle poésie qui doit beaucoup à l’interprétation de Jean Lefebvre qui a su trouver le ton juste pour éviter le côté tête à claques jusqu’alors recherché par les réalisateurs et cause de son succès comme second rôle. Dans une France qui hésite encore à perdre sa ruralité profonde, on assiste parfois ému à ce joli conte de fées qui fait l’éloge de la naïveté. Mais Dieu ! Comme dirait Audiard que Dany Carrel était gironde. Comment résister à ses clignements d’yeux qui feraient monter le tensiomètre d’un moine tibétain ? Contempler la belle Dany dans ses tenues chamarrées tout au long du métrage n’est pas le moindre intérêt d’ « Un idiot à Paris ».
Drôle, tendre et doux-amer. Une comédie qui tourne en dérision le comportement du Français moyen et montre bien que les idiots ne sont pas forcément ceux que l'on croit, grâce à l'interprétation formidable de Jean Lefebvre. La merveilleuse chanson de Jacques Brel, "Les coeurs tendres", que l'on entend dans le générique de début, est franchement la cerise sur le gâteau.
Un standard de la naïveté au cinéma, dont il est pourtant difficile de se lasser. Elle nous ramène en enfance, où la tour Eiffel était quelque chose de vital, de magnifique et de représentatif de la plus belle ville du monde. Elle oppose l’univers citadin et l’univers campagnard dans un feu d’artifice de différences si criantes qu’on se demande comment elles ont pu se rencontrer dans une même oeuvre. Lefebvre est l’idéal mélange des deux, et sa bêtise la frontière le long de laquelle il marche.
Une jolie comédie légère ou Jean Lefèvre trouve son unique premier rôle au cinéma. On y retrouve avec bonheur tout le charme un peu désuet des comédies françaises de cette époque. Une pléiade d'acteurs connus gravitent avec bonheur autour du rôle principal. A voir et à revoir.
J'ai adoré ce film particulièrement très sympa dans lequel tous les personnages en deviennent attachants. Jean Lefèbvre joue à merveille son rôle d'idiot de village, Danny Carrel est d'une beauté saissisante, Bernard Blier savoureux. C'est simple, doux, tendre, non vulgaire, pimenté par les dialogues d'Audiard, les paysages de l'Allier ou la poésie régne, la très belle chanson de Jacques Brel et j'ai rigolé de bon coeur à plusieurs reprises. Une comédie que je revisonne de temps en temps sans m'ennuyer une seconde. Sans aucun doute le meilleur film de Serge Korber.
Serge Korber adapte René Fallet. Du cinéma sympathique comme tout , où l'on s'ennuie presque jamais grâce à la tendresse de cet idiot gentil interprété par l'un des spécialistes des rôles comme celui là , Jean Lefebvre. Mais Danny Carrel jouant la pute gracieusement prénommée La Fleur, est de loin la meilleure comédienne du film. Après par moments c'est lourdaud, et clichés sur le monde des paysans abondent malgré une certaine minime poésie qui s'en dégage. Les dialogues de Michel Audiard sont encore une fois excellents particulièrement quand c'est Bernard Blier qui énonce ses paroles. Un bon petit moment en perspective.
Film archétypal dont le jugement est difficile à établir. Un sujet qui est encore d'actualité en 2015, de bons acteurs, des dialogues au top teintés d'une philosophie écologico-paysanne. Pourtant rien de génial dans le scénario. Rien de génial dans la réalisation. Mais il faut rester simple nous dit-on en filigrane. Déjà en 1967 quelques uns s'interrogeaient sur les Hlm. Nous avons la réponse actuellement. Finalement un film de premier ordre, ce qui est rare dans le genre comique.
Le vieux cinéma français avec une longue liste de "tronches" de l'époque, tronches en bonne partie disparues à jamais et que l'on regrette tant. Châpeau aux dialogue, Audiard n'était pas n'importe-qui.
Un film surtout réputé pour les quelques pépites de dialogues que nous offre M. Audiard (ma favorite : "je suis militant socialiste, ancien combattant et bistrot, c'est vous dire si j'en ai entendu des conneries dans ma vie mais une comme ça, jamais" le tout déclamé par R. Dalban, c'est hilarant) mais c'est aussi des acteurs en état de grâce (B. Blier bien sûr, en apôtre de l'assistance, "le Harvard de la France", P. Tornade, R. Dalban donc, A. Pousse, J. Carmet, D. Carrel et surtout J. Lefèvre, qui bouffe l'écran). Le film, adapté de R. Fallet, développe une poésie typique de l'auteur et qui foudroie notre société moderne et sa stigmatisation de la différence alors qu'elle nous enferme dans des HLM qui ruine l'intimité, qu'elle nous empêche de marcher sur les pelouses etc... Le film dresse une belle galerie de personnages, on rit parfois et on se pose quelques questions. La mise en scène est par contre le point faible, sans ambition. Un hymne à l'amour pur et à la campagne. D'autres critiques sur
Jean Lefebvre a fait de très bons seconds rôles (Les tontons flingueurs, les Gendarmes, la 7e Compagnie), mais il a enchaîné les navets dans les rôles principaux (Château Magot, Pas sortis de l'auberge, Prends ta Rolls et va pointer...). Un idiot à Paris est l'exception: pour une fois, Jean Lefebvre est excellent dans un rôle principal. Il est vraiment parfait dans le rôle de ce valet de ferme, idiot d'un village de l'Allier, qui se retrouve perdu par inadvertance à Paris, la ville dont il rêvait depuis toujours. A côté de Lefebvre, Dany Carrel campe à merveille la prostituée au grand cœur amoureuse de la nature, et Bernard Blier est magistral en magnat de la viande (son discours en réponse à la grève de ses employés vaut le détour). Pour les dialogues, c'est du Audiard pur sucre, on ne s'en lasse pas: "J'suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot, c'est dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries, mais des comme ça jamais".
Serge Korber nous offre ici un très bon film, drôle et humain, avec des personnages attachants, assez loin de la noirceur et du cynisme du roman de René Fallet (auteur également des romans à l'origine des Vieux de la Vieille et La Soupe au Choux) dont il est tiré. Sur ce point aussi, ce film est une exception, tant il est rare de voir une adaptation où le film est meilleur que le roman qui l'a inspiré.