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Chantal Moracchini
1 critique
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0,5
Publiée le 13 juillet 2022
Terriblement ennuyeux, aucune émotion, rien de rien. Schneider est plat et fade, Charlotte Gainsbourg semble avoir perdu tout charme dans ce rôle antipathique et creux. Seule la terrasse de la maison vaut le détour,.. mais la plage de grosses pierres est rédhibitoire.
Charlotte Gainsbourg, brillante. Tellement lumineuse qu'elle met en exergue un rythme lent (lent, lent) et mise en scène reprenant sans génie les codes du théâtre. Au générique ne survint qu'une unique interrogation : pourquoi cette adaptation ?
D'un ennui incommensurable !!!!! Des dialogues à n en plus finir qui alternent avec des plans silencieux d un ennui mortel. Des plans de dos longs et inutiles, misérable jusque dans le sujet traité courage fuyez !
Adapté d'une pièce de Marguerite Duras, "Suzanna Andler" garde sa forme théâtrale et se déroule presque entièrement dans le hall d'une superbe villa. Suzanna, qui est d'après elle l'une des femmes les plus trompées de la Côte d'Azur, prépare les prochaines vacances et se demande si elle doit louer la maison dans laquelle elle se trouve. Une décision assez futile qui résume assez bien le rôle de cette femme qui ne s'est longtemps plus considérée comme une femme, mais seulement comme une mère ou une jeune fille vieille. Qu'elle soit avec l'agent immobilier, son amant ou sa seule amie, elle parle de sa vie morose, de sa relation avec son amant et son mari. Le film n'est pas désagréable en soi, mais il ne se dégage aucune émotion de ces nombreux échanges. Pourtant, les acteurs sont assez bons, mais ils incarnent des personnages auxquels il est très difficile de s'identifier. Un film finalement trop enfermé sur lui-même et qui manque d'enjeux.
Si Charlotte Gainsbourg offre une performance splendide dans cette adaptation de "Suzanna Andler", que la photographie et les paysages sont magnifique : le long-métrage reste en soit très lisse manquant parfois de réelle émotions.
Soporifique à souhait. Le réalisateur a peut-être cru que filmer peu suffirait à nous séduire, que la seule présence de Charlotte Gainsbourg nous subjuguerait ! Tu parles de te faire ch.er ! Dialogues d'un chiant abyssal, tout comme les acteurs, et puis ce côté précieux de bourgeois nonchalants, oisifs, et profondément ennuyeux donne juste l'impression de perdre son temps.
Prouesses de l'actrice, prouesses du réalisateur et de ses plans-séquence en travelling continu. Charlotte délivre une sensibilité à fleur de peau transcendant le texte. Niels lui donne une réplique présente mais discrète.
Adaptation d une œuvre de Marguerite Duras, passe la mise en place du décor et des acteurs on comprend que cette femme trompée se cherche ... bon enfin cela aurait pu peut-être passer ce huit clos comme une adaptation de la pièce... mais c est plat et cette mise en sert dessert cette œuvre... bon enfin très ennuyeux. Rien ne passe à part l ennui d ailleurs... les dialogues tournent même en rond, répétitifs et sans intérêt en fin de compte
Je trouve Charlotte Gainsbourg captivante mais pas le film qui est soporifique à souhait mieux vaut garder l'incarnation d'une pièce de théâtre pour ce quoi ce texte a été créé , j'ai donc dormi ........ question : pourquoi affubler l'actrice d'une jupe si courte et de talons si haut qui lui donne une attitude si chaloupée et incertaine et les voies des créateurs sont insondables si vous n'êtes pas critiques de cinema !!!!! Traitons nous là le mensonge bourgeois , la farce amoureuse guindée ??????
C'est parce que je n'aime pas voir un film brûlé en place publique et acté comme étant exécrable que je me déplace pour me faire mon opinion, toujours dans l'attente d'être surpris. Cet état d'esprit m'aura offert une expérience de salle de cinéma unique qui me restera en tête longtemps.
Je ne suis pas ici pour vous parler des qualités du film que sont l'acting très propre, le travail des décors réussi où la direction de la photo qui est sincèrement vraiment belle. Rien de tout ça n'est à l'origine de l'aspect unique de ma séance
La réunion de l'éloge de l'ennui sentimental de Duras et du concept "ça passe ça casse" de théâtre filmé créé une expérience de l'ennui sur le thème de l'ennui où le fait d'être vissé au siège de la salle nous retient en temps réel devant chaque segment de "Suzanna Andler". La caméra va être revient et repars et re-revient, les dialogues se répètent en boucle et je vous souhaite d'avoir réussi à enchaîner au moins dix minutes de film sans perdre le fil des discussions.
Le ressenti de l'ennui se fera différemment pour chacun et personnellement, il a prit des formes diverses au cours du visionnage: parfois apaisant, parfois déroutant, parfois il devenait sa propre forme de supplice, pour finir par créer chez mois dans son dernier quart d'heure (sans aucune insulte envers l'équipe du film) un petit fou rire de désespoir que j'ai intériorisé pour ne pas déranger ma salle.
Je n'ai pas détesté "Suzanna Andler". J'ai accepté entièrement jusqu'à une forme de masochisme d'embrasser cette incroyable expérience de l'ennui. C'est le thème de la pièce, c'est mit en images de bien des façons à travers le film, et rien n'est raté en soit. Ce n'est pas un mauvais film pour moi, il n'est pas honteux à mes yeux
C'est juste
que c'était une magnifique et éprouvante expérience entière
d'un ennui sans retenu, fier de ce qu'il est et de ce qu'il fait vivre à chaque seconde.
Charlotte et Niels forment un beau couple d’après un très beau texte de Marguerite Duras. Film très littéraire. Retrouvailles de Charlotte et du réalisateur Benoît Jacquot apres"trois coeurs "
Je suis allé voir "Suzanna Andler" parce que je m'étais assez bien retrouvée dans la mise en scène de "L'amant" (JJ Arnaud) bien qu'un peu trop clean (au propre et au figué) à mon avis, et que j'avais aimé le film tiré de "Barrage contre le Pacifique", même si Rithy Panh en avait fait autre chose de beaucoup plus superficiel que le texte de Marguerite Duras (si un film était le reflet du livre dont il est tiré ? inspiré ?, on le saurait). Donc je suis allée voir "Suzanna Adler" adapté d'un livre que je croyais n'avoir pas lu, effectivement je l'avais oublié car il n'avait laissé aucune trace dans ma mémoire. Et cette fois-ci le film est fidèle au texte de MD, aussi ennuyeux, peu réaliste, totalement déconnecté de tout ce à quoi on peut prêter du sentiment, de l'intérêt. Que dire du jeu des acteurs ? Collés à l'énonciation du texte. Ils y ont mis tout ce qu'ils pouvaient. Mais les motifs de et les sujets de ces énonciations ne semblent même pas avoir d'intérêt pour leurs personnages. J'en suis ressortie bien déçue.