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    L'Aîné des Ferchaux
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    42 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Tournè en grande partie aux Etats-Unis, "L'aînè des Ferchaux" est l'un des films les plus sous-estimès de Jean-Pierre Melville qui affirmait que c'ètait l'un de ses films prèfèrès! Le cinèaste ètait un vèritable "citadin", amoureux de la nuit, avec tout ce que cela comporte de mystères et d'ombres. "L'aînè des Ferchaux", tirè d'un roman de Simenon, est une oeuvre très aèrèe, splendide, s'ouvrant sur une scène d'introduction remarquable, mais comment dire qu'elle appartient à une tradition du cinèma français ? Parce que ce film est avant tout une sorte d'itinèraire où ce banquier ruinè et ce boxeur ratè s'affrontent pour finalement se rencontrer au seuil de la mort! il faut souligner la magnifique interprètation de Charles Vanel et de Jean-Paul Belmondo, chacun se reflètant dans des scènes plus belles les unes que les autres, le tout accompagnèe par la sublime partition de Georges Delerue! Du très beau Melville dans ce film aux images soignèes et à l'histoire prenante...
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    Le banquier Dieudonné Ferchaux, doit fuir la France et part s'installer en Amérique. Il engage Michel Maudet, un boxeur raté, comme chauffeur et garde du corps. Il entretient avec ce dernier des rapports violents et étranges entre fascination et répulsion. Jean-Pierre Melville adapte Simenon et signe un film de cavale étrange et fascinant à l'image de la relation entre les deux protagonistes superbement interprétés par les talentueux Charles Vanel et Jean-Paul Belmondo. Les deux personnages se haïssent et s'admirent à la fois; Ferchaux voit l'ambition de ce jeune homme prêt à tout pour s'élever socialement, Michel semble à moitié écœuré par cet homme qu'il aspire à devenir. Où est le vrai, où est le faux ? Le film entretient le mystère tout du long cultivant une impression de malaise continue. Jean-Pierre Melville signe une chronique sombre avec des personnages forts et charismatiques et s'interroge sur la complexité des désirs de l'être humain. Un film fort qui vous hante longtemps signé d'un des plus grands réalisateurs français.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2015
    Je gardais un excellent souvenir de ce Melville, vu à plusieurs reprises lorsque j'étais enfant puis ado. Force est de constater que cette admiration était liée principalement aux deux interprètes principaux, "l'homme de Rio" en tête.
    Aujourd'hui, même si j'ai pris du plaisir à revoir le grand Charles Vanel dans un rôle taillé pour lui (pas si éloigné de celui qu'il tient dans le film de Clouzot), je trouve que la sauce ne prend plus. D'une part, l'évocation des Etats-Unis tient trop de la carte postale et on peine à ressentir la moiteur de la Louisiane ; d'autre part, la confrontation entre les deux vedettes tourne rapidement en rond et finit par lasser.
    Certes, Simenon est un auteur compliqué à adapter mais, peut-être par respect excessif, Melville ne parvient jamais à créer l'ambiance sulfureuse à laquelle prétend le scénario.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2016
    Jean-Pierre Melville retrouve Belmondo pour la troisième et dernière fois avec cette adaptation du roman de Georges Simeon, d'abord prévu par Jean Valère avec Alain Delon mais ce dernier préférant aller tourner pour Antonioni et L'Eclipse.

    Le metteur en scène de Le Doulos s'attarde donc sur la relation que va entretenir un vieux banquier fuyant la justice en quittant le sol français pour les États-Unis et un jeune retraité boxeur sans le sou, recruté comme secrétaire de ce dernier. Peu à peu, il met en place une certaine ambiguïté, avec une ambiance devenant de plus en plus troublante, mystérieuse et prenante, où un jeu du chat et de la souris va se mettre en place, sans forcément savoir qui joue quel rôle.

    Melville axe surtout son film sur les deux portraits psychologiques qu'il dépeint, où chacun des personnages dévoilera sa vraie nature et cherchant à réellement cacher, ou fuir, ce qu'il est vraiment. Il trouve toujours le bon équilibre, sachant mêler la relation qu'ils vont avoir avec de nombreux éléments plus privés, notamment le personnage de Belmondo, ainsi que le road-movie qu'ils vont vivre en commun. L'histoire est bien adaptée, évitant de tomber dans la facilité et trouvant un déroulement cohérent, que Melville ne manque pas de sublimer, malgré quelques légers temps morts dans la première partie. Peu à peu ils deviennent intéressants, voire même attachants, surtout Belmondo, tandis qu'ils bénéficient de remarquables interprétations, avec un duo Bebel/Charles Vanel qui fonctionne à merveille.

    Alors, il y a bien quelques petites maladresses, surtout dans la réalisation et l'alternance entre décors studio et quelques plans captés en extérieur. Rien de bien préjudiciable non plus mais c'est plutôt inhabituel de la part de Melville, qui montre régulièrement une vraie maitrise de la caméra. Il arrive à bien nous immerger au coeur du récit et de ce duo de personnage, bénéficiant d'une excellente partition de Georges Delerue malgré des relations exécrables entre Melville et les comédiens, où le duo principal quitta même le plateau, sans jamais y revenir, suite à une violente dispute.

    Si L'ainé des Ferchaux n'est pas exempt de tout reproche, il n'en reste pas moins un film intéressant à plus d'un titre, où Melville dresse deux portraits aussi troublants que puissants, bénéficiant de remarquables interprétations et d'une histoire riche et bien écrite, qu'il ne manque pas de sublimer.
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 avril 2017
    On retiendra la bonne prestation de Vanel et l'assez bonne de Belmondo, même si on leur fait dire des âneries (la réplique en référence à Brutus est à mourir de rire au second degré=. Les autres acteurs sont transparents, quant aux femmes, on se demande si elles intéressent Melville !. Mais parlons du film, on croit être parti pour un polar mais ce n'est pas vraiment ça, alors un film sur l'évolution entre un homme et son employeur, ici cette évolution au lieu d'être graduelle parait artificielle, non maîtrisée, la même année Losey sortait The Servant, et il n'y a pas photo,) de plus il faut faire avec les séquences et les plans inutiles, des invraisemblances, des passages incompréhensibles, et ces longueurs qui ne génèrent que l'ennui, et en plus c'est réac (Belmondo qui se permet de reprocher à Vanel d'entretenir des femmes, alors que lui-même est abject avec sa petite amie) Quant à la fin… bof !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Je suis en train de me demander si les "films de route" ne sont tout simplement pas le meilleur du genre dans le cinéma. Le cheminement du corps avec celui de la pensée, les rencontres, la variété des plans, des mouvements de caméra et des histoires nouvelles à chaque lieu. Un très bon film de ce duo d'acteurs exceptionnels
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Belmondo et Melville se retrouvent pour leur troisième et dernière collaboration. Il s'agit de la moins excellente. Le début est super, notamment la relation des deux personnages principaux, puis une fois arrivé en Louisiane la relation change, se détériore et le film avec.
    lilybelle91
    lilybelle91

    67 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2011
    J'attendais sans doute trop de ce film, et au final, c'est la déception qui l'emporte devant ce drame familiale qui manque de rythme et de souffle...malgré le brillant duo Belmondo / Vanel ! Un Melville mineur...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    La première moitié du film est plutôt convaincante. Jean-Paul Belmondo et Charles Vanel proposent deux beaux numéros d'acteurs, chacun à leur façon, dans des rôles de salauds. Les dialogues claquent bien. Jean-Pierre Melville, adaptant un roman de Georges Simenon, tisse une trame autour du pouvoir de l'argent, de la manipulation et de la trahison. Il filme deux orgueilleux dont la relation oscille entre fascination et mépris. Le réalisateur explore aussi une certaine mythologie des États-Unis et exploite ses références en matière de road-movie et de film noir. Ne disposant visiblement pas de grands moyens, il n'a pu cependant tourner aux États-Unis, se contentant de quelques prises de vue de New York, de La Nouvelle-Orléans et de paysages typiquement américains. Tout le reste a été tourné... dans le sud de la France. Il y a donc quelques raccords pas très heureux. Mais au-delà de ça, le problème, c'est que la seconde partie du film ne tient pas les promesses de la première. À partir du moment où les personnages arrivent en Louisiane, le rythme et la tension tombent, la cohérence psychologique se délite, le récit s'égare. Melville n'a pas bien réussi, finalement, à cerner ses deux protagonistes principaux, notamment Ferchaux, dont il voulait exprimer l'homosexualité.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2008
    Quelle déception!Du roman de Simenon Melville à fait un film ennuyeux et incompréhensible.Cela démarrait pourtant vraiment bien mais dés que l'avion de la TWA s'est posé sur l'aéroport de New-york le film est parti en quenouille tant par l'histoire que par la mise en scéne qui perdit ses liens.Les acteurs ne sont pas en cause surtout Vanel ,notre Tracy à nous.On sent bien que les 2 problèmes sont la vieillesse et les rapports entre 2 salauds qui ne font confiance à personne sauf que le vieux se fait confiance à lui-même et que le jeune n'a même pas ce point d'appui.Mais le réalisateur est incapable de gérer ce duo infernal ...La barre devait être placée trop haute .Tout le monde n'est pas Mankiewitz.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2018
    INTOUCHABLES. Vanel/ Belmondo de passage en Amérique, voila ce que nous propose Melville. Tout est soigné et on attend le deuxième souffle.
    Jipis
    Jipis

    40 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    « Il m'accorda son attention à défaut de son estime »

    L’aîné des ferchaux est la visite d'une Amérique profonde dans un road movie initiatique et mélancolique réunissant un vieux chêne et un instable.

    Ceci permettant à deux esprits démunis de sensibilités de s'ouvrir lentement à une connaissance de l'autre par l'équilibre d'un rapport de force.

    Un opus dans un premier temps déprimant sur le rejet d'un monde que l'on méprise en le dominant par les affaires ou par l'opportunité.

    Un environnement que l'on fuit par peur ou par désœuvrement pour enfin extraire loin de chez soi les premières parcelles émotives d'un relationnel insensible ne fonctionnant que par le dédain camouflé dans la procédure.

    L'un des plus beaux rôles sinon le plus beau de Jean-Paul Belmondo baignant dans les sons pathétiques de l'harmonica d'Albert Raisner.
    Buzz063
    Buzz063

    79 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2011
    Du film se dégage une violence surprenante dans les rapports entre les différents protagonistes, tous font preuve d'une dureté voir d'une cruauté dans leurs relations. A un récit d'affontement psychologique classique (la lutte entre deux lions, un jeune et un vieux), le scénario glisse avec subtilité des éléments qui font peu à peu s'interroger sur les rapports ambigüs entre les deux personnages, notament par la jalousie visible de Vanel. De la même façon, le basculement progressif du rapport de force entre les deux hommes et intelligement amené.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Adapté d'un roman de Georges Simenon, L'aîné des Ferchaux est un film absolument sublime. L'histoire, qui se déroule entre Paris, New York et La Nouvelle Orléans, offre à Jean-Pierre Melville la possibilité d'exprimer sa fascination pour les Etats-Unis et le cinéma américain comme jamais. Sa mise en scène est juste géniale, comme d'habitude : plans merveilleux, décors envoûtants, jeux de lumière magnifiques. Ce face-à-face psychologique intense entre deux hommes qui n'étaient pas prédestinés à se croiser mais qui vont avoir besoin l'un de l'autre à un moment de leur vie – un vieux banquier véreux fuyant la France et un jeune voyou sans le sou – est superbement porté par Charles Vanel et Jean-Paul Belmondo. Et comment ne pas mentionner la musique sublime de Georges Delerue, dont les douces mélodies accompagnent cette œuvre avec une grande sensibilité ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 janvier 2017
    Une ballade en bagnole au pays des hamburgers puis des aller-retours au bistrot du coin en Louisiane, c'est ça "l'aîné des Ferchaux". Rajoutez tout de même quelques bons dialogues entre les deux monstres sacrés, le vieux Vanel et le jeune Belmondo, tous deux à la hauteur de leur (grande) réputation mais cela ne suffit pas à faire pencher la balance d'un film bancal dès le départ.

    On connaît la lenteur de la réalisation chez Melville qui s'en sert habituellement pour construire une ambiance : le résultat est juste à dormir debout ici, on a l'impression que le film dure 3 heures. Le film hésite également trop souvent sur les personnages eux-mêmes qui en deviennent inconsistants et peu crédibles : qui est le vilain au final ? comme le scénario ne veut pas choisir, le spectateur s'abstiendra lui aussi, y compris de revoir ou de recommander le film.

    A noter la présence fugitive de Stefania Sandrelli, l'actrice italienne toute jeunette et teinte en blonde qui joue une Américaine ! on aura tout vu.
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