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    L'Aîné des Ferchaux
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    42 critiques spectateurs

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    ElAurens
    ElAurens

    82 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2011
    J'ai bien aimé ce film de Melville, j'ai trouvé la première partie très bonne. L'histoire se met bien en place, bons dialogues, très bonne mise en scène, bref c'est loin d'être le plus mauvais film du cinéaste, sans bien sûr être son meilleur. La seconde partie est malheureusement moins bonne que la première, mais le film reste intéressant jusqu'au bout notamment grâce à la confrontation entre Charles Vanel et Jean-Paul Belmondo. L'aîné des Ferchaux n'est pas un grand film, mais est je trouve très divertissant, c'est toujours ça. A noter que Belmondo reprendra le rôle de Vanel environ quarante ans plus tard dans une version tv tandis que Samy Naceri lui... et bien vous l'aurez deviné.
    oneosh89000
    oneosh89000

    42 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    Neuvième long-métrage de Jean-Pierre Melville, "L'Aîné des Ferchaux" adapté d'un livre de Georges Simenon se repose essentiellement sur la rivalité entre deux hommes "forts". L'un ,vieil escroc banquier obligé de quitter la France pour les États-Unis (Charles Vanel ,grand acteur, superbe dans la diction de ses dialogues) et un boxeur déchu devenu chauffeur pour Dieudonné Ferchaux, le vieux banquier. Malgré pas mal de contrastes dans la réalisation, le film ne vaut principalement être vu pour le formidable duel d'acteurs .
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2008
    Gratifié d’un début flamboyant, ce film méconnu jouant sur le caractère tranchant de ces héros mythiques jamais " chez eux " pourrait en rappeler d’autres fondés sur la légitimité & le droit d’aînesse ( tels ces classiques de J.Ford ou O.Preminger décrivant des lieux envahis par d’immondes possédants facilement renversables ), mais ; hélas, Melville n'a visiblement pas bénéficié des usines hollywoodiennes à intrigues de l'époque, et, quelque peu semblable à la vacuité scénaristique de ses oeuvres précédentes connus pour leurs " twists " sans fin , nous nous lassons un peu vite d’un métrage vite lassant malgré quelques belles images dignes du réalisateur ; et de + déjà assez désuet du fait des obsessions matérialistes assez naives de l’époque et de certaines croyances sciences-fictionnels..: Quant à certains épisodes dans le genre du bar et du juke-box ; ils sonnent formidablement comiques aujourd'hui - surtout quand on sait que Sinatra a rarement eu besoin de quiquonque pour se sortir de situations difficiles ; tels d'ailleurs ces intermèdes représentés ! -
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Un film étrange, un peu bancal, mais finalement très attachant. On a d’abord du mal à voir où veut en venir Melville avec ce road-movie cynique et déflationniste. La piste du polar est peu à peu évacuée, celle de la manipulation aussi… Reste ce couple d’escrocs (l’un à la petite semaine, l’autre de haut vol) qui aiment à se voir comme des prédateurs implacables, alors que leur fuite se fait sans éclat et sans panache. Et on retrouve le talent du cinéaste pour construire des personnages équivoques, qui sont comme des pages blanches sur lesquelles il nous faut construire des motifs. Vanel et Belmondo font des merveilles dans ce registre ambigu : longtemps on se demande ce que chacun à en tête, et on extrapole des scénarios tandis que le film déroule un peu lâchement le fil de son intrigue (on a aussi le temps d’admirer le subtil travail sur la couleur, avec ces pastels chaleureux qui sont une belle exception dans l’œuvre monochromatique du cinéaste). Le récit fait parfois l’école buissonnière au détour d’un quartier de New-York ou d’une traversée des Appalaches : on sent que Melville se disperse un peu dans ce pays qu’il vénère. La piste du rapport père/fils est un peu facile et ne mène pas très loin. Par contre, la fragilité et la dépendance de Charles Vanel devient de plus en plus émouvante et laisse à penser qu’il s’agit en fait d’un film sur la solitude. Et si la piste homosexuelle n’est qu’effleurée et peu convaincante, on se replie finalement sur le récit initiatique. Car même si les personnages n’évoluent guère, le retournement final du personnage de Belmondo (et sa soudaine confession) pousse à une relecture du film. Une telle rédemption (un peu artificielle sans doute) est unique dans l’œuvre ambivalente de Melville. Sans doute un film mineur du cinéaste, mais une belle errance dans le territoire de ses rêves et une belle esquisse de personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 mai 2011
    J'avais un peu "peur" en abordant ce film, une nouvelle fois en raison des critiques que j'avais pu lire auparavant; mais j'ai quand même passé un agréable moment devant "L'Ainé des Ferchaux". Le film est lent, je pense que c'est voulu et c'est aussi à mon sens ce qui rebute beaucoup de gens. Cependant Belmondo joue une nouvelle fois très bien. Charles Vanel aussi. Ce n'est certes pas le meilleur film de Jean-Pierre Melville mais je trouve le scénario quand même assez original. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 février 2014
    Entre deux polars magnifiques , " Le Doulos" et " Le Deuxième Souffle" , Melville ( l' un des meilleurs cinéastes français ) décrit avec finesse la relation entre un vieux banquier en fuite aux Etats- Unis et un jeune boxeur raté , devenu son garde du corps . Dernière des trois collaborations entre Belmondo et Melville suite a une brouille lors du tournage parce que le cinéaste s' en prenait trop a l' acteur Charles Vanel ( le vieux banquier ) ... Belmondo lui administrera une baffe sensationnelle faisant voler les lunettes de soleil et le stetson mythiques du grand cinéaste .... Il en reste un beau film astucieux , précis et étonnant . Du grand Melville .
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2023
    « Il n’y a que trois sortes d’hommes : il y a les moutons, les léopards et puis les chacals. »

    Melville réalisateur, scénariste et dialoguiste, s’empare d’un roman de Simenon et fait jouer pour la troisième fois (et dernière suite à une rixe survenue durant le tournage entre le réalisateur et l’acteur) Jean-Paul Belmondo, après Léon Morin, Prêtre (1961) et Le Doulos (1962). A ses côtés, Charles Vanel, Michèle Mercier pas encore Angélique mais déjà sex-symbol et Stefania Sandrelli dans l’une de ses premières apparitions françaises.

    Dès le début, sans explication de texte, ce qui est rare chez Melville, on assiste à ce qui doit être l’un des premiers split screen de l’histoire du cinéma français, procédé popularisé à l’envi par Brian De Palma. On notera à ce propos les liens parfois ambivalents entre Melville et la Nouvelle Vague, mouvement qui inspirera la nouvelle génération de réalisateurs étasuniens, les Hollywood Brats (De Palma, Scorsese, Spielberg, Coppola). La scène, silencieuse, comme si souvent les scènes d’action melviniennes, se poursuit également en plans multiples, plongée, contre-plongée, biais, etc.

    Durant trois quarts d’heure, on suit la cavale de Ferchaux/Vanel avec Maudet/Belmondo (son nouveau secrétaire, ancien para qui vient de faire un trait sur sa carrière de boxeur) à New-York d’abord, vers le Sud ensuite, dans des décors de studio convaincants mais des décors naturels qui font parfois toc. Malgré la maigreur des dialogues (une habitude chez Melville), le lien qui se noue entre les deux hommes est passionnant, comme une sorte de quête initiatique, la transmission de codes d’un vieux grigou à un jeune arriviste.

    Et puis, patatras. On plonge subitement, sans y avoir été préparé, dans une autre relation. Prévisible, ce changement d’attitude mais aussi de ton scénaristique intervient de manière beaucoup trop brutale. C’est dommage parce qu’il était possible de rendre ce changement plus fluide, plus cyniquement humain, ce qui se ressent néanmoins un peu à travers les différents personnages croisés par Maudet, au fil de la descente vers le Sud, comme une descente en enfer.

    Tout au long du récit, on sera estomaqué par la qualité des changements de plan de Melville, mais aussi interloqué par la fadeur facile de certains décors, dignes d’un dépliant touristique à bas coût. Les scènes de dialogues en anglais sont jouées de manière particulièrement artificielle. On se rappellera alors l’inventivité du réalisateur et les errances de certains de ses effets spéciaux dans d’autres films (je n’ai personnellement toujours pas avalé le coup de l’hélicoptère dans « Un flic »).

    On a au final un film coupé en deux parties, la première en forme de parcours initiatique, enlevée et emballante, la seconde en forme de descente aux enfers, cercle après cercle, mais terriblement mal relatée par trop de froideur visuelle et narrative.
    Louisia d
    Louisia d

    6 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 septembre 2022
    Pourquoi faire de Ferchaud un banquier, un Bourgeois alors que c'est un aventurier, un dur à cuir sans pitié qui a passer sa vie, seul, en Afrique à faire fortune? Pourquoi faire de son acolyte un ancien boxeur alors qu'a la base c'est juste un gamin de 20 ans, avide, pauvre mais qui va être fasciné par la puissance, le charisme de Ferchaud ? À trop édulcoré, il en à fait un film assez quelconque pour un des meilleurs romans de Simenon, le plus sombre...
    fredecho2
    fredecho2

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2011
    Melville est un grand cinéaste. Simenon est un grand auteur. Hélas, une oeuvre écrite, fût-elle de qualité ne passe par forcément bien à l'image. Je dirai même plus, il n'y a que peu de chance qu'elle le fasse! L'Ainé des Ferchaux en est l'illustration évidente. Melville le cinéaste est au fur et à mesure que le film avance dépassé par l'oeuvre écrite qui n'est pas de son ressort. D'où l'usage abusif de la voix off, et de lenteurs maladroites, voulues, certes, mais par l'auteur, pas par le cinéaste, et impropres au découpage de cinéma. La photographie de Melville est bien sûr superbe, mais ne parvient pas à atteindre la force de l'écriture de Simenon. Finalement, ce n'est plus le duel Vanel-Belmondo qui domine le film, mais bien le duel Melville-Simenon! Et c'est Simenon qui gagne obligatoirement puisque Melville ne fait qu'une adaptation.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 août 2012
    Réalisation mineure dans la cinématographie de JP Melville mais on y retrouve les thèmes chers à l'auteur (gangster, police, voitures américaines, cabaret, jazz, quête de l'argent, perdition).
    La première fois que je l'ai vu je devais avoir environ 10-12 ans et j'avais été marqué par la fin tragique du personnage interprété par Charles Vanel : passer de la toute puissance à un lent déclin pour finir dans les bas fonds de la Louisiane. 40 ans plus tard la scène de crime reste intéressante, de même que la partie road-movie, ainsi que les symboles de l'amérique de l'époque. La moiteur du sud a disparu avec le noir et blanc au profit d'une colorisation qui fait un peu carte postale ancienne. Mais finalement ce côté kitch est sympa, et Jean Paul Belmondo avec son teeshirt blanc se donne des airs de James Dean. Dommage que certains décors ne fassent pas US.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Un film peu emballant qu'on doit surtout à la présence de Belmondo et de Michelle Mercier dans 2-3 scènes.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2022
    spoiler: L'histoire d'un homme qui veut trahir, mais qui reste loyal contre son gré.. Un léopard qui se veut chacal..
    Les relations humaines sortent une fois de plus du cadre habituel de la psychologie à la va vite, et donnent à réfléchir, au moyen de la contradiction et de la vertu. Melville offre un regard qui est une façon d'accepter la destinée, et d'y voir comme point de repère : la vertu.

    La mise en scène nous bouleverse moins que d'habitude, je ne sais pas dire pour quoi. Mais certaines scènes ne marchent pas, la tension espérée (pour du Melville) n'est pas au rendez-vous. Peut-être parceque le réalisateur a voulu se réinventer sur ses sons, et sortir un peu du silence, duquel il était un maître. Même si elle reste largement au dessus de la moyenne.

    Les dialogues sont un régal, ils sont charnus, mordants et parfois virtuoses.
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