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Parkko
158 abonnés
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2,5
Publiée le 22 février 2010
L'idée de faire trois films avec des mêmes personnages, mais de changer de héros, de points de vue etc est bonne je trouve. Le problème c'est que ça ne fait pas tout.
Un couple épatant est un film sympathique... oui mais à la fois si il n'était qu'un film détaché de la trilogie, j'aurais trouvé ça vraiment décevant, car au final il ne se passe pas grand chose.
Enfin étant donné qu'il n'est que le premier volet, passons. Le film est bien écrit, mais par contre je trouve que le tout fait très cheap : très peu de figurant, aucun piéton dans les rues, très peu de voitures etc...
Premier volet de la trilogie de Lucas Belvaux, le moins passionnant. Comédie douce avec des imbroglios et quiproquos en séries, on peut déjà repéré certains prémices des deux suites (car les trois films se déroulent dans la même chronologie). Le ressort comique repose essentiellement sur les épaules de François Morel (hypocondriaque, paranoïaque et dépressif) et quelques répliques qui font mouches.
[La trilogie de Lucas Belvaux n'est pas une suite, c'est un seul film vu sous trois points de vue différents. On suit trois couples qui sont chacun les héros d'un des épisodes, bien qu'on les retrouve plus ou moins importants dans les autres. Même si les trois épisodes sont très différents (une comédie, un thriller et un drame), il peut paraître préférable de les voir dans l'ordre, car ils contiennent de nombreux indices que l'on pourrait invalider en prenant l'histoire à rebrousse poil.] Ce premier volet de la Trilogie est déstabilisant. Il se passe des choses que l'on ne comprend pas, et l'on ne se doute pas encore complètement qu'elles seront résolues dans les deux prochains. Pour ce qui est de l'intrigue, elle cherche délibérément à nous perdre, comme si cet épisode posait la problématique de la trilogie : la vision de la réalité déformée selon le point de vue où l'on se place, et les directions vers lesquelles ces différences subtiles d'interprétation peuvent nous mener. Il suffit d'un détail, et la vision change complètement. A la fois drôle, parfois même loufoque, mais en même temps inquiétant parfois, Un Couple Epatant se joue de ses héros comme des spectateurs. On y voit apparaître tous les acteurs de la trilogie : François Morel et Ornella Muti d'abord, au centre de cette intrigue, puis Dominique Blanc, Gilbert Melki, Lucas Belvaux et Catherine Frot, dont le réalisateur ne dit encore presque rien, n'en esquissant que quelques traits . Autour du premier couple les quiproquos règnent, les phantasmes vont bon train. C'est bien une comédie, même si Belvaux se plaît à mélanger déjà les genres. C'est une comédie légère et grave à la fois, distrayante, une introduction subtile pour cette trilogie.
Ce volet du triptyque de Belvaux s'oriente vers un ton nettement comique, et nous présente la semaine de folie d'un homme rangé devenant complètement paranoïaque (soupçons de meurtres, d'adultères...), les intrigues secondaires provenant des deux autres films d'aidant pas à arranger ses affaires. On aboutit ainsi à de nombreuses situations assez cocaces, très bien supportées par des acteurs en forme. Rafraichissante, cette comédie assez originale vaut donc un petit détour, de même que cette trilogie, chaque film étant complémentaire des deux autres.
Les trois films de Lucas Belvaux forment réellement une trilogie, c'est-à-dire que non seulement ils présentent les mêmes personnages, mais aussi que certaines scènes ne trouvent leur sens qu’après vision des trois volets. Toute opinion fondée implique donc d’avoir regardé l’ensemble. Belvaux est un cinéaste qui prend son temps, privilégiant la création d’une atmosphère à l’action, et n’hésitant pas pour se faire à s’attarder sur des détails si besoin est. Cette première partie est une comédie : Ne voulant pas dire à sa femme Cécile qu’il va subir une petite opération, Alain Costes dissimule, provocant les soupçons de Cécile qui demande au policier Pascal Manise de faire une enquête. Belvaux présente ici un récit fondé sur la même mécanique que « drôle de drame » : à partir d’un petit mensonge, tout se dérègle, les malentendus prennent de l’ampleur, avant qu’une explication finale dénoue l’ensemble. Tous les aspects du fils sont réussis, qu’il s’agisse du scénario, alambiqué à souhait, des dialogues, souvent désopilants, du casting judicieux, du magnifique jeu de François Morel et de ses partenaires, et même de la musique, pourtant utilisée avec discrétion. Les quelques scènes qui seront développées dans les épisodes suivants sont habilement intégrées, facteur de surprise et non d’incompréhension. Malgré le goût de l’auteur pour les développements, le film conserve un rythme en plein accord avec l’esprit de la comédie. Une réussite complète qui, à l’image d’un « teaser », donne envie de voir le second opus.
Ce sont pas trois films qui raconte une histoire, c'est une histoire filmé 3 fois. Ça se coupe, ça se recoupe et surtout ça se découpe. Les opinions sur certains personnages changent d'un film à l'autre, des personnages qui passent de protagoniste à secondaire: j'insiste, c'est génial.
Et pris séparément? Oui c'est possible de n'en voir qu'un des trois: comme c'est possible de manger un éclair au chocolat sans toucher au chocolat... ;-)
Film très bien interpretté avec des acteurs en pleine forme. Quelle prestation d'Ornella Muti qui est encore plus belle que d'habitude! Scénario bien ficellé, de quiproquos en quiproquos..., histoire assez bien filmée malgré la lumière assez médiocre du ciel de Grenoble. Voilà, c'est un film plein de bonnes intentions, avec une direction d'acteur magnifique! Malheureusement, beaucoup de points négatifs: de grosses fautes de rythme, un montage pas bien maitrisé, et surtout un enchainement de quiproquos beaucoup trop poussés : on y croit plus, tellement tout le monde nage dans une incompréhension abyssale (sauf peut être Valérie Mairesse, jouant une secrétaire, qui a finalement bien les pieds sur terre)...et le plaisir se transforme en crispation. Le film qui n'a par ailleurs pas du tout choisi son camps entre la comédie et l'étude de moeurs un tantinet dramatique, perd en fin de compte beaucoup de sa force. très bon casting d'artistes très volontaires, mais desservi par une histoire trop improbable.
Premier opus du tryptique de Lucas Belvaux, "Un couple épatant" n'est pas forcément l'épisode le plus réussi de la trilogie de son auteur. Il manque un peu de rythme à l'ensemble, de poids pour rendre le film prenant durant 100 minutes. Pourtant, il est vrai que l'ensemble a du charme, et que l'on est étonné parfois par la manière dont Belvaux a réussi à rendre son scénario crédible et son propos juste. De plus, il a réussi à rendre ses personnages vraiment originaux, aussi attachant qu'agacants parfois. Bref, si on aurait pu s'attendre à quelque chose d'encore plus fort, il faut avouer que ce "Couple épatant" n'a rien pour autant de déplaisant ou d'inintéressant.
Plutôt original et caustique ce premier volet de la trilogie de Lucas Belvaux. Même si on rit beaucoup, on regrette quelque peu tant de redondances qui n'apportent rien au scénario. Quelques imperfections donc mais tout de même une très bonne surprise au final avec des comédiens de qualité...
Sympa. François Morel est très bien dans le film, et Ornella est très belle. L'histoire est sympa, originale, mais manque un peu de rythme. J'ai du mal avec la musique, on dirait bande son pour téléfilm. En résumé, une bonne surprise sympathique, pas extraordinaire.
Ceci est peut-être volontaire mais le film manque abominablement de subtilité. Le jeu grossier des acteurs (positions, raccords, diction, dialogues), les cadrages, l'enchaînement et l'intervention des "gags" confèrent à une mise en scène pataude. La musique (c'est pourtant Ricardo Del Fra, musicien jazz talentueux aux nombreux albums excellents !!) appuie encore plus ce côté maldroit des mauvaises comédies télés qui traînent en longueur et en rythme et ne décollent jamais Bref, on a mal pour tout le monde dans cette histoire et n'y voit malheureusement, hors les qualités d'un sénario en trois épisodes ambitieux et la volonté louable d'être original, que les défauts manifestes.