Derniers Avis sur Where the Buffalo Roam

Bien avant "Las Vegas Parano", la vie de l'écrivain sulfureux Hunter S. Thompson a déjà été portée à l'écran dans "Where the Buffalo Roam". Sorti en 1980, le film est aujourd'hui tombé dans l'oubli et ce assez injustement. Car si l'on préférera quand même son homologue de 1997, celui-là mériterait d'être réévalué. Déjà car il s'agit d'un des premiers rôles importants de Bill Murray, qui livre ici une prestation de haut vol, assurant le show imperturbablement. L'histoire est d'ailleurs assez similaire avec celle du film de Gilliam : l'écrivain Thompson accompagné de son avocat déjanté sillonnent les routes et enchaînent les amusettes sous LSD. Cela promet une série de situations hilarantes, qu'elles se déroulent dans une chambre d'hôtel ou un avion. Un délire sympathique.

Quand la folie s'empare de l'écran... N'étant pas amateur des écrits de Thompson, mais fan du personnage, je me devais de vivre l'aventure à fond et c'est ce que j'ai fait une fois de plus avec un plaisir immense. Ce petit bijou trace les premières lignes d'un Las Vegas Parano succulent. Comme quoi, un écrivain moyen peut inspirer des films géniaux.

Bon, j'avoue que ce film ne m'emballait pas vraiment avant de le regarder. N'étant pas fan de Bill Murray, et ne connaissant pas un seul autre acteur, le casting ne m'a pas convaincu. Etant fan du génial Hunter S. Thompson, j'avais évidemment peur que l'adaptation soit peu fidèle ou ratée, comme ça a été le cas récemment avec Rhum Express. Au final, ce qui m'a poussé à regarder le film, c'est de savoir que Thompson en personne avait eu un rôle de "consultant", et que Neil Young chantait quelques chansons dans la BO. Ca, et la présence d'une chanson de Creedence Clearwater Revival, qui est toujours un gage de qualité... Bref, venons en au film. Je ne sais pas ce qui est le pire : Les dialogues ridicules, le montage incohérent, les gags vaseux, ou le fait que Bill Murray passe son temps à singer Hunter S. Thompson sans l'interpréter une seconde. De tous les films inspirés de l'oeuvre de Thompson, Where The Buffalo Roam est, de loin, le pire.

un film interressant, pas mauvais, qui essaie de percer l'univers de thompson. la dimension politique est un peu baclée et l'on se retrouve presque (je dis bien "presque") qu'avec le sensationnel ou le granguignol de l'oeuvre originelle, avec un peu un coté brouillon, comme des sketch mis bout à bout. malheureusement j'ai vu le film de terry gilliam avant de voir celui ci, et chaque fois que bill murray entre dans le champ pendant une demi seconde il me semble qu'il s'agit de depp. le film de gilliam est beaucoup plus réussi car plus rigoureux et se concentrant uniquement sur le livre las vegas parano, le suivant d'ailleurs quasiment au paragraphe près. depp y est véritablement incarné, d'où mon tic d'avoir l'impression de le voir apparaitre à l'écran dans ce film ci. depp ne s'est pas inspiré de murray pour jouer son rôle, mais des mimiques et façon de parler du docteur gonzo lui même, qu'il a cotoyé durant le tournage. mais on ne peut pas dire que bill murray soit mauvais, loin s'en faut. pour l'avocat, mention spéciale à del toro qui enterre tout de même peter boyle sur ce rôle.

Héhé, tombé dessus complètement par hasard en fouinant dans le listing des films du site, j'ai donc voulu en savoir davantage. Je l'ai maté hier avec l'ami Lini. Ce dernier n'a pas aimé, le traitant de navet. Moi j'irais moins loin en le qualifiant de "pas terrible". En effet, le film, bien qu'apparemment autobiographique, accumule les scènes de gags vraiment pas très drôles. B.Murray y est pas mal et sûrement J.Depp, dans le film (réussi) de T.Gilliam, a dû être influencé par sa performance.
Le film a quand même eu le mérite, en 1980, de tenter d'adapter la vie journalistique sous acide (et non un livre en particulier) du monde "riche" de Hunter S Thompson.

Un film déjanté comme je les aime, je l'ai regardé car c'est un peu le 1 de Las Vegas parano et je n'ai pas du tout été déçu
Un film à voir, du même œil que Las Vegas parano.

Avec un Bill Murray excellent, un Peter Boyle parfait, une légère déception néanmoins. On pourra dire ce qu'on veut sur le film de Terry Gilliam (Las Vegas Parano) je ne retrouve pas dans "where the buffalo roam" la même folie que dans la plus récente adaptation de l'oeuvre de H.S.Thompson.

Père spirituel (?) de Las Vegas Parano, Where The Buffalo Roam marque de suite la différence. Datant de 1980, sa photographie moins travaillé marque la première rupture formel avec son successeur : et tout fait sens... Hors du chemin de la belle image ce film est purement subversif !! hunter s thompson sous les traits "trop" appuyés de johnny Deep (pourtant acteur de qualité) nous plonge dans un monde sans soleil... bill Murray signe ici une interprétation libérée et beaucoup plus "écrite", dans le sens ou hunter n'est pas qu'un camé sous vision mais qu'il sait aussi communiquer (pour son plus grand plaisir egocentrique) avec le monde exterieur, en tout cas de par son ecriture.