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    La Lance brisée
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    3,1
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    30 critiques spectateurs

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    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2024
    Un western construit presque comme un polar, on a pas l'habitude de voir cela dans ce genre, mais le film est construit grâce à un flashback. L'ambition du film est grande, puisqu'il tend à dénoncer le racisme banal, l'intégration, l'écologie, même si c'est pour défendre son cheptel, le patriarche décide de faire cesser la pollution de la rivière. Ce western parle aussi d'évolution, du monde qui change, les bonnes manières et les avocats, qui prennent la place du bon sens et, des arrangements expéditifs.
    Le propriétaire des terres, aussi fort soit-il, interprété admirablement par Spencer Tracy, on connait cette force de caractère qu'il incarne si bien, aura bien du mal dans ce nouveau monde; déçu par ses enfants, déçu par ses amis, il fera front seul et devra céder.
    Mention spéciale pour Richard Widmark, encore dans un rôle qui ne le met pas en valeur, il n'a que peu de mots à dire durant tout le film, mais, ses regards, sa présence suffit à faire passer une panoplie de sentiments qui rend le personnage incontournable.
    Un très beau cinémascope, de très belles couleurs, un film vif, puissant qui n'a pas perdu de sa fougue.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Un honnête film d'Edward Dmytryk avec en toile de fond une intrigue familiale faite de jalousie et de rancœur : un père dominateur, quatre fils, un aîné « maltraité » voire humilié, un petit dernier au « sang-mêlé » qui est le préféré du patriarche, et deux autres enfants insignifiants et sans personnalité. S'ajoute la question du racisme anti-Indien. L'histoire manque parfois de rythme et de souffle. Robert Wagner en petit dernier ayant subi une injustice est assez convainquant. Richard Widmark manque de méchanceté (il semble parfois empathique envers son petit frère sans que l'on comprenne si c'est du lard ou du cochon). La scène de la mort du père est superbe. La rivalité mollement entretenue entre les deux frères va mener à un duel final sans grand souffle. Intéressant, mais manquant de rigueur.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 891 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2022
    Avec Edward Dmytryk à la manœuvre et Spencer Tracy devant la caméra pour le spectacle, ce western atypique pour son époque, humaniste sans être manichéen, fut parmi les premiers à aborder la question raciale (en l'occurrence le statut des indiens et des métis) à travers des personnages finement pensés et solidement campés. Entre la rivalité fraternelle et les querelles d'exploitants, le film arpente une Amérique en train de changer de peau, dans les prémices de la grande industrialisation à venir, où chacun devra trouver sa place ou la préserver. Si l'on relève quelques défauts de rythme, l'histoire est rapidement en place et tient la route, sans donner dans le héros pur et sans reproche.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    7 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Edward Dmytryk n'est pas un grand cinéaste. Et le confirme avec ce pensum boursouflé et prétentieux. Le film dure 96 minutes, mais paraît interminable. La Lance Brisée est un film pénible. Il est dénué de subtilité: les personnages sont monolithiques et prévisibles.
    Les décors, les paysages sont laids; par moment d'horribles incrustations et matte paintings font taches. La musique casse les oreilles. Il n'y a aucun point de vue dans la mise en scène. Les enchaînements sont balourds ou trop longs.
    À ce manque de dynamique dans le montage s'ajoute son principal défaut: les personnages n'évoluent pas. Ils sont les même du début à la fin: aucune évolution, aucune remise en question. Spencer Tracy est lourdingue, son personnage crétin. Robert Wagner est monolithique. Richard Widmark en torve, l'est du début à la fin. Jean Peters et Kathy Jurado sont les potiches de services, sans charisme ni brio.
    Un bon gros navet.
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    12 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Drame familial dans un cadre westernien, le film ne tient pas ses promesses. Si la première demi-heure du film est intrigante, la suite est à la fois plus confuse et plus simpliste aboutissant à un résultat bancal. Le défaut principal du film est de se présenter effectivement comme un drame alors qu’il sacrifie dans le même temps la majorité de ses personnages. Comment en effet réussir à donner de la profondeur à des personnages à peine entrevus ? Comment donner de l’intensité à des conflits aussi schématisés ?
    Pour être à la hauteur de ses ambitions, le film aurait dû s’apparenter à une longue fresque. Difficile en 1h30 de donner de l’épaisseur à des personnages à peine esquissés. Si Spencer Tracy est bien servi, au même titre que Robert Wagner, tous les autres personnages sont presque sacrifiés. Or, quand on a une telle distribution dans sa manche, il est quand même dommage de reléguer un Richard Widmark à un rôle aussi binaire quand certaines scènes laissent penser qu’il est plus complexe qu’on vient bien nous le faire croire. La volonté de brasser de nombreux sujets importants comme le sef mad man, la filiation, le racisme, l’orgueil, la justice, la politique, l’écologie, l’évolution du monde des affaires est tout à fait louable. Elle se heurte cependant, une nouvelle fois, à sa trop courte durée et ne se contente, du coup, que d’effleurer tous ces thèmes.
    Ce n’est pas un mauvais film, bien entendu, mais l’ensemble a le souffle court. On retient principalement sa superbe photographie dans de somptueux paysages, ses formidables acteurs (même ceux qui sont sacrifiés), l’idée générale et quelques scènes bien imaginées (l’affrontement entre l’éleveur Spencer Tracy et le responsable de la mine de cuivre, par exemple). La fin n’est pas dans le ton (on comprend mal la réaction du personnage de Richard Widmark) et l’amateur de western se sent floué. Il espérait, sinon de l’action, du moins un certain souffle, et il se retrouve principalement avec un mélo mal équilibré. « La Maison des étrangers », dont il est un remake, était bien plus dans le ton dans le cadre d’un film noir.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2020
    Dix ans après le « Buffalo Bill de William Wellman « Broken Lance », de l’inégal Edward Dmytryk, appartient au courant lancé quatre ans plus tôt avec « Broken Arrow » de Delmer Daves (titre similaire, pour des raisons mercantiles évidentes). Le début des années cinquante était à la réhabilitation des indiens, qui, Señora Devereaux excepté, sont les grands absents du film. Malgré un casting impressionnant, dominé par Richard Wydmark et Katy Jurado, une photographie remarquable du grand Jo MacDonald et une musique convenable, le film peine à retranscrire dans l’Ouest, l’excellent scénario que Philip Yordan avait écrit pour « House of Strangers » (La maison des étrangers), réalisé par Joseph Mankiewicz. Trop psychologique, pas assez dans l’action (quel gâchis avec un tel directeur de la photographie), même si l’ensemble permet de passer un bon moment, il reste une immense déception notamment avec un Spencer Tracy sur jouant lors des scènes du procès. Quant à la crédibilité de Robert Wagner en métis… Globalement, le réalisateur est peu à l’aise dans le western dont « Warlock » (L’homme aux colts d’or) réalisé cinq ans plus tard, reste sa seule grande réussite.
    Philippe G.
    Philippe G.

    18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Un magnifique western avec un Spencer TRACY toujours aussi juste...A voir et à revoir... Un classique.
    clint54
    clint54

    25 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Un Western qui tourne effectivement le dos à la fameuse tradition Hollywoodienne de l'époque. Ce film n'a pas le panache et le mordant de spoiler: L'homme aux colts d'or "
    réalisé quelques années plus tard. Mais il faut reconnaitre qu'une certaine élégance et la direction de la belle brochette de star reste bien maitrisée. Une saga dramatique familiale, larvée de racisme séculaire et de fratricide naissant. Les bons ne le sont pas vraiment et la méchanceté aussi se reconnait dans de nombreux personnages gravitant dans cette sphère au malaise palpable. Un divertissement de qualité aux accents un peu caricaturaux parfois .
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2016
    Un Western passionnant a suivre signé par le cinéaste inspiré Edward Dmytryk !! Ce film est une fresque familiale, les Dévereaux, un père tenace et autoritaire et quatre fils dont son préféré s'appelle Joe qui a du sang Indien de la dernière épouse de son paternel. "La lance brisée" revient en flashback de Joe qui revient de trois années de prison et le retour sur ses terres dont le passé nous en dit des choses avec un père qui refuse de vendre ses terres à des pétroliers et dont les trois autres fils veulent le contraire. Joe, lui file le parfait amour avec la fille d'un homme d'affaire qui ne voit pas cet union sous un bon angle qui peut lui couter cher à cause de ses origines. Cette oeuvre a beaucoup de qualités comme l'esthétisme de la mise en scène élégante, de beaux paysages, un scénario bien construit et une belle brochette de comédiens comprenant Spencer Tracy dans la peau du père, Robert Wagner dans celui de Joe, Jean Peters somptueuse, Richard Widmark le frère ingrat et E.G. Marshall excellent en homme d'affaire. Edward Dmytryk doit aimé ses comédiens puisque il retrouvera Tracy et Wagner dans "La neige en deuil" peu après et Richard Widmark sera la vedette de pas mal de ses films.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mai 2015
    A la fois drame westernien et chronique familiale, "The broken lance" reste l'un des films marquants dans l'œuvre d'Edward Dmytryk d'autant plus qu'il réunit dans ce western culte, un plateau de choix : l'inoubliable Spencer Tracy en vieux propriétaire terrien bourru et inflexible (Matt Devereaux), Katy Jurado (Señora Devereaux) sa seconde épouse d'origine comanche, femme attentive et mère affective, Robert Wagner (Joe Devereaux) le cadet des quatre fils Devereaux, et le seul fils métis de la Señora Devereaux, le seul aussi qui soit vraiment digne et intègre, Richard Widmark (Ben Devereaux) le fils aîné, le meneur et manipulateur des autres frères, l'instigateur qui hait son père, et enfin, la jeune et charmante Jean Peters (Barbara), la fille du gouverneur et accessoirement le fiancé de Joe. Tout ce petit monde va se retrouver plonger au sein d'une tragédie ourdie par Ben. L'histoire est prenante avec un côté raciste anti indien dérangeant. Dmytryk a tourné dans des décors naturels splendides, privilégiant les grands espaces. Il faut ajouter une mention spéciale pour l'excellente musique de Leigh Harline, compositeur spécialisé dans la musique de films et qui en compte plus de 200 à son actif. L'atmosphère tendue est magnifiée par le jeu des acteurs. De nouveau, Richard Widmark endosse le rôle d'un homme détestable dont le seul souci est de diriger l'affaire comme il l'entend avec l'appui des deux autres frères. La situation se complique et entraînera la perte du grand Matt Devereaux. La confrontation entre le père et le fils aîné est un morceau d'anthologie. Spencer Tracy était l'un des meilleurs acteurs de sa génération et il le prouve dans son interprétation absolument magistrale de rancher intransigeant. Edward Dmytryk nous livre l'une de ses plus belles réalisations digne de figurer au panthéon des meilleurs westerns.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Avec "La Lance Brisée", Edward Dmytryk hérite d'une histoire en or (remake de "La Maison des étrangers" de Joseph L. Mankiewicz), un dramatique western familiale où on y suit (en grande partie en flash-back) la querelle du patriarche avec des miniers qui mèneront un de ses fils (son préféré, le seul qu'il a eu avec sa nouvelle femme une Indienne) à faire 3 ans de prisons. Pendant ces années de prisons, les trois autres frères iront à l'encontre de leur père et ce dernier verra ses enfants s'éloigner et finira par mourir. Sortant de prison, le dernier des frères fera tout pour se venger. Malheureusement, si l'histoire peut paraitre passionnante, le scénario n'est pas forcément bien écrit et n'étudie pas vraiment les liens entre les différents membres de la famille. Mise à part le personnage du père (superbement campé par Spencer Tracy), Dmytryk n'arrive pas à rendre ses personnages vraiment intéréssant. Néanmoins tout n'est pas non plus à jeter, les thèmes abordés autour de la trahison, vengeance ou même racisme sont plutôt intéréssant, l'ensemble se regarde sans déplaisir et la reconstitution est excellente. Un western calme, emmené par un grand Spencer Tracy, non sans défauts, on peut même avoir des regrets vu l'histoire en or dont hérite Dmytryk et ce n'est pas un western qui laissera une grande trace dans l'histoire mais dans l'ensemble c'est honnête, agréable et pas trop mal foutu.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 980 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    Le western antiraciste selon Edward Dmytryk! Ainsi dans le domaine du western des annèes 50, on voit qu'on abandonne peu à peu ses caractèristiques classiques, racistes, pour commencer à donner une vision plus impartiale de la discrimination raciale commis envers les communautès indiennes d'Amèrique! Un cinèma qui rèintègre les studios (plus de tournage en extèrieurs avec ici de vastes plaines), qui retrouve l'art de l'ombre et de la lumière! Cette situation se retrouve chez nombre de bons rèalisateurs tel que le très douè Dmytryk qui signe avec "The Broken Lance" un western ambitieux au Scope superbe et au casting impeccable! Au centre, un noyau familial où l'on y trouve Spencer Tracy en riche et bourru propriètaire terrien, Robert Wagner en fils mètis (yeux bleus oblige) et Richard Widmark en fils indigne...puis au milieu la charmante Jean Peters en fille de gouverneur! La lance symbolique que tient Wagner aux côtès de Katy Jurado et Richard Widmark restera un moment fort du film! Avec la musique pleine de panache de Leigh Harline, un artiste au talent multiple! Oeuvre dèsenchantèe et symbole de la paix rompue entre les Indiens et les Blancs, "The Broken Lance" sèduira avant tout les inconditionnels de drames familiaux et de belles images...
    Plume231
    Plume231

    3 936 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Edward Dmytryk est un réalisateur qui a eu souvent à disposition des sujets en or et des castings prestigieux mais qui n'est jamais parvenu à aller au-delà du très bon... "La Lance brisée" n'est malheureusement pas le film qui va me faire infirmer cela.
    Le sujet est incontestablement en or puisque ce Dmytryk est le remake westernien d'un excellent film noir, injustement méconnu, de l'immense Joseph L. Mankiewicz "La Maison des étrangers". Le casting est incontestablement prestigieux ; Spencer Tracy, Richard Widmark, Jean Peters, Robert Wagner, what else... ??? Et pourtant ce western ne parvient à la cheville du Mankiewicz.
    D'abord parce que l'ensemble aborde une pléthore de thèmes mais sans jamais les exploiter à fond ; par exemple celui du racisme envers la femme indienne du personnage joué par Tracy.
    Ensuite, conséquence inévitable de la faiblesse citée au-dessus, à l'exception de celui joué grandiosement par le très grand Spencer Tracy, aucun personnage est bien exploité. Jean Peters apparaît totalement en retrait (alors que dans le film original, Susan Hayward dans le même rôle était superbement mise en valeur !!!), pareil pour Robert Wagner qui interprète pourtant le rôle principal (en rien aidé il est vrai par un bizarre manque ici de charisme du comédien !!!), pareil pour Katy Jurado, et le plus grave pareil pour l'immense Richard Widmark, et la vision d'une séquence intense vers la fin où ce dernier joue magistralement face à Spencer Tracy ne fait que mieux faire regretter le gâchis et le fait qu'on ait pas eu le droit à ça tout au long de l'oeuvre. Quand aux personnages plus secondaires, ils sont inexistants.
    Bref un western qui ne manque pas d'ambition, qui ne manque pas de très grands acteurs (mais mal exploités !!!) mais qui est bancal, qui est vide à force de trop chercher à ne pas l'être. Je vous conseille définitivement de vous rabattre sur le Mankiewicz.
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2013
    Très beau western magnifiquement interprété notamment par spencer Tracy . Ce film est avant tout un drame familial entre un père tyrannique grand propriétaire terrien et ses quatre enfants ,trois d'une première épouse et le dernier de sa deuxième femme une indienne .Ce dernier robert Wagner sera victime d'un complot de ces demi-frères qui aboutira pour lui à trois de prison et à la mort du père .Une fin plus heureuse conclura le film.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2013
    Sans conteste, un des tous meilleurs films d'Edward Dmytryk. La qualité du scénario, la profondeur psychologique des personnages et l'interprétation phénoménale de Spencer Tracy, en vieux rancher autodidacte, y sont pour beaucoup. Brillante, la mise en scène permet aux personnages de s'exprimer pleinement. Edward Dmytryk, en une heure trente, déblaie d'un coup tous les mythes de l'ouest américain : le made himself, la transmission, les conflits père-fils, l'argent, le pouvoir et le racisme. Convaincus par le scénario, Robert Wagner, Jean Peters et Richard Widmark donnent le meilleur d'eux-même pour donner la réplique aux vieux lion, Spencer Tracy. Un monument.
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