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chrischambers86
13 713 abonnés
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3,5
Publiée le 19 novembre 2013
Le western antiraciste selon Edward Dmytryk! Ainsi dans le domaine du western des annèes 50, on voit qu'on abandonne peu à peu ses caractèristiques classiques, racistes, pour commencer à donner une vision plus impartiale de la discrimination raciale commis envers les communautès indiennes d'Amèrique! Un cinèma qui rèintègre les studios (plus de tournage en extèrieurs avec ici de vastes plaines), qui retrouve l'art de l'ombre et de la lumière! Cette situation se retrouve chez nombre de bons rèalisateurs tel que le très douè Dmytryk qui signe avec "The Broken Lance" un western ambitieux au Scope superbe et au casting impeccable! Au centre, un noyau familial où l'on y trouve Spencer Tracy en riche et bourru propriètaire terrien, Robert Wagner en fils mètis (yeux bleus oblige) et Richard Widmark en fils indigne...puis au milieu la charmante Jean Peters en fille de gouverneur! La lance symbolique que tient Wagner aux côtès de Katy Jurado et Richard Widmark restera un moment fort du film! Avec la musique pleine de panache de Leigh Harline, un artiste au talent multiple! Oeuvre dèsenchantèe et symbole de la paix rompue entre les Indiens et les Blancs, "The Broken Lance" sèduira avant tout les inconditionnels de drames familiaux et de belles images...
Si "La Lance brisée" ne fait c'est vrai par partie de ces grands westerns qui ont marqué le cinéma américain, il n'en demeure pas moins un très beau moment, et cela pour plusieurs raisons. Alors c'est vrai que Dmytryk n'est pas John Ford et Anthony Mann, et que le scénario aurait pu être au final plus dense, mais on ne peut s'empêcher toutefois de rester impressionner par la force qui se dégage des différents personnages, l'interprétation se faisant bien entendu des plus convaincantes. Privilégier le psychologique à l'action, voila un choix des plus courageux et qui s'avère finalement payant, la densité se faisant en conséquence ressentir à chaque instant et les affrontements plus intenses lorsqu'ils interviennent. De plus, le film peut compter sur la présence de Richard Widmark, de nouveau exceptionnel ici et à qui l'on doit sans aucun doute les meilleurs scènes du film. En somme, si "La Lance brisée" n'aura pas marqué l'histoire du cinéma, elle n'en demeure pas moins un western de qualité et intéressant à bien des égards. A voir.
La lance brisée est un western de très bonne facture de la part de Edward Dmytryk. Le casting est magnifique ( Spencer Tracy, Richard Widmark, Robert Wagner ou encore Katy Jurado ) et l’ensemble des comédiens s’en tire d’une bien jolie façon dans cette histoire bien prenante qui est avant tout un drame familiale. La mise en scène du réalisateur de l’Homme aux colts d’Or est je trouve bien efficace et le film se suit avec plaisir, même si certaines personnes pourront trouver que l’ensemble est un peu trop bavard par moment. A noter que ce western possède un photographie de Joe Mc Donald des plus réussis et une sympathique partition musicale de Leigh Harline, ce qui fait que l’on passe vraiment un moment agréable à le visionner.
Avec "La Lance Brisée", Edward Dmytryk hérite d'une histoire en or (remake de "La Maison des étrangers" de Joseph L. Mankiewicz), un dramatique western familiale où on y suit (en grande partie en flash-back) la querelle du patriarche avec des miniers qui mèneront un de ses fils (son préféré, le seul qu'il a eu avec sa nouvelle femme une Indienne) à faire 3 ans de prisons. Pendant ces années de prisons, les trois autres frères iront à l'encontre de leur père et ce dernier verra ses enfants s'éloigner et finira par mourir. Sortant de prison, le dernier des frères fera tout pour se venger. Malheureusement, si l'histoire peut paraitre passionnante, le scénario n'est pas forcément bien écrit et n'étudie pas vraiment les liens entre les différents membres de la famille. Mise à part le personnage du père (superbement campé par Spencer Tracy), Dmytryk n'arrive pas à rendre ses personnages vraiment intéréssant. Néanmoins tout n'est pas non plus à jeter, les thèmes abordés autour de la trahison, vengeance ou même racisme sont plutôt intéréssant, l'ensemble se regarde sans déplaisir et la reconstitution est excellente. Un western calme, emmené par un grand Spencer Tracy, non sans défauts, on peut même avoir des regrets vu l'histoire en or dont hérite Dmytryk et ce n'est pas un western qui laissera une grande trace dans l'histoire mais dans l'ensemble c'est honnête, agréable et pas trop mal foutu.
Edward Dmytryk est un réalisateur qui a eu souvent à disposition des sujets en or et des castings prestigieux mais qui n'est jamais parvenu à aller au-delà du très bon... "La Lance brisée" n'est malheureusement pas le film qui va me faire infirmer cela. Le sujet est incontestablement en or puisque ce Dmytryk est le remake westernien d'un excellent film noir, injustement méconnu, de l'immense Joseph L. Mankiewicz "La Maison des étrangers". Le casting est incontestablement prestigieux ; Spencer Tracy, Richard Widmark, Jean Peters, Robert Wagner, what else... ??? Et pourtant ce western ne parvient à la cheville du Mankiewicz. D'abord parce que l'ensemble aborde une pléthore de thèmes mais sans jamais les exploiter à fond ; par exemple celui du racisme envers la femme indienne du personnage joué par Tracy. Ensuite, conséquence inévitable de la faiblesse citée au-dessus, à l'exception de celui joué grandiosement par le très grand Spencer Tracy, aucun personnage est bien exploité. Jean Peters apparaît totalement en retrait (alors que dans le film original, Susan Hayward dans le même rôle était superbement mise en valeur !!!), pareil pour Robert Wagner qui interprète pourtant le rôle principal (en rien aidé il est vrai par un bizarre manque ici de charisme du comédien !!!), pareil pour Katy Jurado, et le plus grave pareil pour l'immense Richard Widmark, et la vision d'une séquence intense vers la fin où ce dernier joue magistralement face à Spencer Tracy ne fait que mieux faire regretter le gâchis et le fait qu'on ait pas eu le droit à ça tout au long de l'oeuvre. Quand aux personnages plus secondaires, ils sont inexistants. Bref un western qui ne manque pas d'ambition, qui ne manque pas de très grands acteurs (mais mal exploités !!!) mais qui est bancal, qui est vide à force de trop chercher à ne pas l'être. Je vous conseille définitivement de vous rabattre sur le Mankiewicz.
Un Western passionnant a suivre signé par le cinéaste inspiré Edward Dmytryk !! Ce film est une fresque familiale, les Dévereaux, un père tenace et autoritaire et quatre fils dont son préféré s'appelle Joe qui a du sang Indien de la dernière épouse de son paternel. "La lance brisée" revient en flashback de Joe qui revient de trois années de prison et le retour sur ses terres dont le passé nous en dit des choses avec un père qui refuse de vendre ses terres à des pétroliers et dont les trois autres fils veulent le contraire. Joe, lui file le parfait amour avec la fille d'un homme d'affaire qui ne voit pas cet union sous un bon angle qui peut lui couter cher à cause de ses origines. Cette oeuvre a beaucoup de qualités comme l'esthétisme de la mise en scène élégante, de beaux paysages, un scénario bien construit et une belle brochette de comédiens comprenant Spencer Tracy dans la peau du père, Robert Wagner dans celui de Joe, Jean Peters somptueuse, Richard Widmark le frère ingrat et E.G. Marshall excellent en homme d'affaire. Edward Dmytryk doit aimé ses comédiens puisque il retrouvera Tracy et Wagner dans "La neige en deuil" peu après et Richard Widmark sera la vedette de pas mal de ses films.
Avec Edward Dmytryk à la manœuvre et Spencer Tracy devant la caméra pour le spectacle, ce western atypique pour son époque, humaniste sans être manichéen, fut parmi les premiers à aborder la question raciale (en l'occurrence le statut des indiens et des métis) à travers des personnages finement pensés et solidement campés. Entre la rivalité fraternelle et les querelles d'exploitants, le film arpente une Amérique en train de changer de peau, dans les prémices de la grande industrialisation à venir, où chacun devra trouver sa place ou la préserver. Si l'on relève quelques défauts de rythme, l'histoire est rapidement en place et tient la route, sans donner dans le héros pur et sans reproche.
Sans conteste, un des tous meilleurs films d'Edward Dmytryk. La qualité du scénario, la profondeur psychologique des personnages et l'interprétation phénoménale de Spencer Tracy, en vieux rancher autodidacte, y sont pour beaucoup. Brillante, la mise en scène permet aux personnages de s'exprimer pleinement. Edward Dmytryk, en une heure trente, déblaie d'un coup tous les mythes de l'ouest américain : le made himself, la transmission, les conflits père-fils, l'argent, le pouvoir et le racisme. Convaincus par le scénario, Robert Wagner, Jean Peters et Richard Widmark donnent le meilleur d'eux-même pour donner la réplique aux vieux lion, Spencer Tracy. Un monument.
Ce film, maintenant devenu un classique du genre ne m’a jamais vraiment passionné. Je le trouve malheureusement un peu longuet et pas forcement bien construit. Néanmoins, l’histoire reste intéressante et la mise en scène d’Edward Dmytryk est correcte. De plus, les acteurs comme Spencer Tracy, Robert Wagner et Jean Peters sont corrects.
J'adore ce film pour de nombreuses raisons mais avant tout parcequ’il est il est une leçon de vie. Plus encore qu'un western, c'est un magnifique roman dans lequel Dmytryk a mis tout son talent, il est constamment au service du récit sans jamais se laisser aller au moindre effet gratuit et, par un tour de magicien, il a intégré le genre western dans le plus beau sens du terme tout conservant une densité de propos qui peuvent paraître excessifs à ceux ou celles que l'aspect livresque ne passionne pas. Plus encore qu'un spectacle, il incite aux réflexions et aux analyses personnelles tant il y a de personnages différents qui méritent chacun une attention particulière pour comprendre leurs actes et tant les thèmes abordés sont variés et importants. Plus encore qu'un moment temporel, il suit le spectateur masculin sa vie durant puisque à 20 ans celui ci s'identifie à Joe , à 40 à Ben et à 60 à Matt Devereaux et évidemment à chaque fois les ressentis sont forts différents. La direction d'acteurs est impeccable, les silences de Spencer Tracy ou de Richard Widmarks pèsent encore plus lourds que leurs paroles. C'est pour moi une vraie réussite qui surpasse son modèle bien que Mankiewistz faisse partie de mes 5 cinéastes préférés alors que je place Dmytryk loin derrière. Bien entendu mon fort penchant pour les western n'y est pas étranger. Il m'est aussi impossible de ne pas louer à la fois l'actrice et le personnage qui se confondent dans Katy Jurado. Une merveille de rôle ,une merveille d'épouse ,une merveille de femme . C'est parce que je sais que des femmes semblables existent que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue à pleins bras.
Très beau western magnifiquement interprété notamment par spencer Tracy . Ce film est avant tout un drame familial entre un père tyrannique grand propriétaire terrien et ses quatre enfants ,trois d'une première épouse et le dernier de sa deuxième femme une indienne .Ce dernier robert Wagner sera victime d'un complot de ces demi-frères qui aboutira pour lui à trois de prison et à la mort du père .Une fin plus heureuse conclura le film.
Un drame familial, où l'héritage d'un père est déchiré entre divers personnages. Si l'aspect manichéen est présent, on garde tout de même quelques rôles en tête, celui de Spencer Tracy et de Richard WIndmark.
Edward Dmytryk n'est pas un grand cinéaste. Et le confirme avec ce pensum boursouflé et prétentieux. Le film dure 96 minutes, mais paraît interminable. La Lance Brisée est un film pénible. Il est dénué de subtilité: les personnages sont monolithiques et prévisibles. Les décors, les paysages sont laids; par moment d'horribles incrustations et matte paintings font taches. La musique casse les oreilles. Il n'y a aucun point de vue dans la mise en scène. Les enchaînements sont balourds ou trop longs. À ce manque de dynamique dans le montage s'ajoute son principal défaut: les personnages n'évoluent pas. Ils sont les même du début à la fin: aucune évolution, aucune remise en question. Spencer Tracy est lourdingue, son personnage crétin. Robert Wagner est monolithique. Richard Widmark en torve, l'est du début à la fin. Jean Peters et Kathy Jurado sont les potiches de services, sans charisme ni brio. Un bon gros navet.
Ce film a très mal vieilli, mais il se laisse tout de même facilement regarder grâce à son scénario accrochant et à ses acteurs charismatiques... par contre, c'est vraiment dommage que la deuxième partie soit moins "efficace" que la première, on perd de l'intérêt... heureusement, la réalisation de Edward Dmytryk est assez bonne pour convaincre le spectateur de visionner ce petit vestern.
Belle distribution pour ce film qui évoque le far-west à travers un ranch dirigé par Spencer Tracy en patriarche. Si la 1ère partie du film est assez réussi on peine cependant à s'accrocher à l'histoire (pourtant le scénario est bon) ; quant à la suite elle est plus conventionelle et vire vers le mélodramatique. La mise en scène correcte ne parvient à nous capter. La Lance brisée est au final pas très passionnant mais peut plaire aux nostalgiques de l'époque.