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    Une Bible et un fusil
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    33 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2023
    Il est vrai que “Une bible et un fusil” a tout du film préfabriqué, véhicule pour donner une suite au fameux “Cent dollars pour un shérif” (1969) d’Henry Hathaway sorti sur les écrans six ans plus tôt qui valu son seul Oscar à John Wayne et aussi occasion unique de confronter pour la première fois deux immenses stars nées la même année (1907). C’est Hal B. Wallis, l’un des plus grands producteurs d’Hollywood déjà présent sur “Cent dollars pour un shérif” qui effectue pour l’occasion son dernier ouvrage permettant à sa femme l’actrice Marthe Hyer d’écrire le scénario. Le scénario justement tente de proposer un mariage entre une suite presque revendiquée de “Cent dollars pour un shérif” et un remake à peine voilé de “L’odyssée de l’African Queen” (1951) de John Huston. Il faut avouer que la tentation était grande, John Wayne étant sous une autre forme qu’Humphrey Bogart, la représentation idéale du mâle américain de l'époque. Katharine Hepburn si elle n’est pas sœur missionnaire comme chez Huston n’en n’est pas très loin. Il n’y avait donc plus qu’à ménager les affrontements sémantiques entre les deux acteurs ce que ne se prive pas de faire Martha Hyer. A ce jeu, John Wayne qui est dans la toute dernière ligne droite de sa carrière semble très heureux de pouvoir cabotiner à qui mieux mieux. Katharine Hepburn certes plus sobre lui renvoie la balle avec dextérité et non sans malice. Le film a été largement critiqué pour un abus de facilité au détriment d’une histoire sacrifiée sur l’autel de la soupe à servir aux deux stars. Ce n’est pas complètement faux mais aussi un peu injuste car le film une fois annoncé ne promettait sans doute pas autre chose. Avec le recul, “Une bible et un fusil” s’avère tout-à-fait sympathique si encore une fois on ne lui demande pas ce qu’il ne promet pas.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2023
    Voici un western méconnu, mais surtout mésestimé et qui gagnerait à être revu tant il a des qualités presque surprenantes pour un western classique, voir même "old school" alors que le genre est déjà moribond. Pourtant ce film a deux grands atouts. Le plus évident est évidemment la réunion de deux géants, deux monstres sacrés de l'Âge d'Or de Hollywood. Ce film reprend évidemment beaucoup de "100 Dollars pour un Shérif" (1969) mais avec une bonne dose du film "African Queen" (1951) grand succès où Hepburn partageait l'affiche avec Humphrey Bogart en vieux bougon cynique porté sur la bibine... Le parallèle est évident et la petite ironie du sort est plutôt savoureuse. Le paramètre de l'âge rajoute une tendresse non négligeable. L'autre bel atout, peut-être plus surprenant, repose sur la qualité des dialogues. Pas tous mais ceux entre la soeur/Hepburn et Cogburn/Wayne sont excellents et offrent des joutes savoureuses et des répliques aussi drôles que touchantes. Ce sont vraiment les meilleures scènes du film, bien aidés, autre heureuse surprise, par une jolie osmose entre les deux acteurs, complices comme on n'aurait jamais pu l'imaginer.
    Site : Selenie.fr
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    « On apprécie une femme d’esprit au même titre qu’un cheval qui piaffe ou qui se cabre!!! ».
    Jubilatoires tous ces échanges verbaux!!!
    Quel humour et quelle complicité entre les deux.
    Rajoutez en plus une aventure trépidante et des décors superbes.
    J’aime vraiment davantage le JW qui ne se prend pas pour un héros mais un justicier avec ses défauts humains et son courage.
    Excellent western.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Après « Cent Dollars pour un Sheriff », John Wayne reprend le rôle du Marshall Rooster Cogburn, toujours aussi borgne, bourru et alcoolique. Un acte 2 sujet à un cabotinage excessif de l’acteur face à une bigote Katharine Hepburn. L’unique collaboration entre les deux stars se veut soit disant drôle de par l’opposition de leur personnage mais donne un film tout juste potable.
    Patrick Rebondy
    Patrick Rebondy

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    c'est toujours un régal de voir le grand baroudeur confronté à la rencontre dune femme pieuse qui tient la route!
    des paysages magnifiques réjouissent le regard…
    c'est attachant et affectueux, d ou beaucoup d emotions
    à déguster sans modération
    Zeugax Ouvier
    Zeugax Ouvier

    18 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Rien que pour Wayne et Hepburne en vieux shérif et vieille film, ce film vaut le détour. Les décors sont somptueux, l'histoire sympa, les dialogues savoureux, et la tonicité des deux "vieux" est tout à fait jubilatoire. Par ailleurs l'assemblage jeune indien, vieille fille de pasteur, shériff alcolo s'entendant bien est vraiment sympa : on aura rêvé d'une amérique sur ce modèle. Très belle surprise et excellent moment.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Le producteur heureux de "Little Big Man" (1970) rèunit deux stars du cinèma hollywoodien dans une sorte de « African Queen » sans Bogart! En fait ce film est une suite de "True Grit" (1969) dans lequel le Duck avait reçu l'Oscar du meilleur acteur! Revoilà donc en selle Cogburn le borgne! Mis au service de la loi depuis des lustres, il a pourtant du mal à la respecter, sans doute parce que ça canarde toujours dans la même direction! Prenez cet homme à poigne, bornè, buveur, et mettez le sur une mission pèrilleuse en pays cheyenne avec une bigote qui connait la Bible comme sa poche en la mettant à toutes les sauces! Ajoutez y de la nitroglycèrine, du bon vieux tord-boyau, les paysages sauvages de l'Oregon et vous avez tous les ingrèdients de "Rooster Cogburn" (1975). En somme un duo plein d'ètincelles pour un western efficace...
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Je l'ai appris il y a pas longtemps mais j'ignorais que "Une bible et un fusil" était une suite de "Cent dollars pour un shérif" d'Henry Hathaway avec le mème personnage borgne et bourru du bon coté de la loi, je l'avais déjà vu mais je n'ai pas fait la comparaison. "Une bible et un fusil" est un Western réalisé en 1975 par Stuart Millar que je ne connais que pour avoir réalisé ce film mais auquel je trouve sa mise en scène agréable a regarder au visionnage avec de superbes paysages forestières (un peu comme "Cent dollars pour un shérif"), un scénario qui tient la route pour une suite avec le shérif, engagé pour retrouver de la nitroglycérine explosive , qui croise une femme d'église qui a vu son peuple tué par la mème gang que recherche le shérif, ces deux là vont faire chemin ensemble et c'est pas triste de s'entendre (rire), ils sont joués par John Wayne et Katharine Hepburn, deux comédiens vieillissants qui s'en donnent à coeur joie pour distraire le spectateur. Un Western pépère auquel on passe un bon moment.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 mai 2022
    Ce film exploite le personnage qui a permis à John Wayne d'obtenir son Oscar, celui de Rooster Cogburn, le Marshall assez brutal qui ne ramène jamais de blessés, mais qui tue en général les gens qu'il doit arrêter.
    Ici nous avons un film de potes ou un buddy movie, c'est-à-dire que notre Marshall doit cohabiter avec une bonne sœur croyante, qui cite la Bible en permanence, qui interdit l'alcool et qui essaie de l'évangéliser.
    C'est donc deux monstres sacrés (John Wayne et Katharine Hepburn) qui s'affrontent puis apprennent à se respecter dans ce film aux décors magnifiques. C'est une de ses principales qualités: le cinémascope est utilisé pleinement pour positionner les personnages dans les décors grandioses dans lesquels l'histoire se déroule.
    Le film est moins mauvais que la mémoire que l'on en avait. Il se laisse regarder comme un bonbon tout simple, légèrement prévisible, mais qui procure du plaisir même s’il n'y a pas de surprise.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2020
    Il est des suites qui font aussi bien que leur prédécesseur, d’autres qui font mieux, d’autres encore qui font pire, et d’autres enfin qui sont charmantes. Rooster Cogburn est de ces dernières, et son charme – paradoxal de parler de charme pour un western qui se plaît, a contrario, à travailler au corps un personnage bourru, alcoolique et à la gâchette facile – réside avant tout dans la confrontation de deux grands, très grands, immenses acteurs : John Wayne et Katharine Hepburn. Voilà un récit fort bien mené, mais sans fulgurances, un divertissement qui nous convie à partager l’intimité pour le moins agitée d’un couple malgré lui, couple délicieux parce que proche du buddy movie : deux tempéraments, deux visions du monde, deux origines américaines – Nord versus Sud –, deux sexes enfin qui s’affrontent pendant plus d’une heure et demie. Qui s’aiment également d’un sentiment d’amitié non loin de l’amour. Et ce qui rapproche ces deux personnages célibataires, au-delà des circonstances inhérentes à l’histoire, semble relever du métadiscours : d’une réflexion plus profonde sur le genre du western au milieu des années 70, faisant de ses deux tourtereaux les avatars d’un monde et d’un genre sur le point de disparaître. Rooster Cogburn est d’emblée désigné comme une relique de l’ancien temps, un vieux reste contraint d’abandonner ses armes et son étoile pour partir en retraite ; Eula Goodnight porte, quant à elle, un nom de famille attestant cette dimension crépusculaire. Ensemble, ils offrent au spectateur un dernier tour de piste et prouvent qu’ils ont encore de beaux restes, tout comme le genre qu’ils représentent. Les voir se séparer avant le générique de fin insiste sur le refus d’un retrait hors du monde et de l’écran, d’une tranquillité signifiant la mort du western. Ils en sont la mémoire vivante et les acteurs. Deux shérifs, en somme. On ne peut que s’en réjouir. Rooster Cogburn est un western de qualité doté d’un fond certain de nostalgie pour un âge d’or passé, porté en outre par la belle composition musicale de Laurence Rosenthal.
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    10 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Rooster Cogburn est de retour pour une nouvelle aventure après « Cent dollars pour un shérif ». Si le film d’Henry Hathaway présentait une ambition cinématographique évidente, il ne faut pas en attendre autant de cette unique contribution pour le cinéma de Stuart Millar. Plus un film d’aventure qu’un véritable western, « Une Bible et un fusil » doit s’apprécier pour ce qu’il est, à savoir un pur objet de distraction mêlant action et humour.
    Au cœur de cette œuvre appréciable, le duo formé par John Wayne et Katharine Hepburn. Entre le vieux ronchon au grand cœur et la vieille fille revêche mais sensible, un jeu de séduction se met en place autour de répliques gentiment vachardes. Les deux monstres sacrés en fin de parcours cabotinent et semblent profiter de cette séance de prolongation. Qui veut bien accepter de se contenter de cette rencontre cinématographique tardive sera comblé.
    Le propos, lui, est simpliste, les méchants sans épaisseur, l’affrontement final bâclé, mais on suit avec plaisir les pérégrinations de ce trio original (un jeune Indien les accompagne) au milieu des superbes paysages de l’Oregon avec une jolie séquence dans les rapides qui, si elle n’a rien de novatrice, participe à faire de l’ensemble un divertissement sans prétention fort agréable. Tout le monde n’a pas toujours cette sage humilité.
    leochou
    leochou

    16 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Deuxième aventure du shérif Cogburn moins affûtée que la précédente aventure mais toujours aussi sympathique. Le duo Wayne/Hepburn marche à merveille.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2014
    La version restaurée livre une photographie magnifique à l'image des décors naturels de ce western sans grande originalité, si ce n'est la confrontation Wayne/Hepburn parfois jubilatoire. Pas du grand cinéma, mais du bon cinoche. Ce qui n'est déjà pas si mal...
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    L'intérêt unique de voir ce western incontestablement mineur : la seule et unique rencontre entre deux monstres sacrés, John Wayne et Katharine Hepburn.
    John Wayne reprend son savoureux personnage de shérif borgne, très porté sur la bibine mais rusé de l'excellent "Cent dollars pour un shérif". Face à lui, Katharine Hepburn n'en est pas moins savoureuse en fille de pasteur très portée sur la religion mais qui sait très bien aussi buter un méchant à plusieurs mètres avec un fusil.
    Autrement l'histoire se contente de prendre des sentiers déjà bien battus et la réalisation ne dégage pas la moindre once d'originalité ou de grand cinéma, donc rien à l'horizon à ce niveau-là...
    Résultat, à voir uniquement pour le grand Johnny et la grande Katharine.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    20 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2013
    Dans "Une bible et un fusil", un western de facture archi classique, John Wayne retrouve le personnage de Rooster Cogburn qui lui avait valu un oscar dans "True Grit". Il y forme un duo émouvant avec Katherine Hepburn, avec qui il n'avait joué auparavant. Le film vaut surtout pour cette confrontation souvent jubilatoire.
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