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Plume231
3 863 abonnés
4 639 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2013
Impossible de pas penser avant de voir ce film à l’envoûtant chef d'oeuvre d'Andreï Tarkovski adapté du même roman... Mais le problème c'est qu'on arrête pas non plus d'y penser pendant et après la vision du Soderbergh, et ça ne va pas du tout à l'avantage du dernier. Autant le film russe était poétique ainsi que très fort émotionnellement, autant celui-ci apparaît creux et prétentieux. Déjà même quand il n'a pas du tout lieu d'en avoir une, les acteurs pendant tout le film se contentent de rester dans le registre "tronche d'enterrement", sans rien faire d'autre. Ensuite, l'intrigue se résume juste à une succession de séquences à l'eau de rose dont un rythme hyper-exagérément lent et donc ennuyeux essaie de cacher la vacuité totale du truc. Il y a des décors pas mal sans être extraordinaires non plus, et c'est tout... Bon ben je vais continuer à penser au Tarkovski et oublier ce film, ce qui ne devrait pas demander un immense effort...
Attention! Ne regardez pas ce film si vous chercher un thriller SF à suspense! Ici il est plutôt question de fable philosophique sur fond cosmique. En ressort un film intéressant et original, avec de belles images et un bon casting, mais assez lent.
Ouille !!! 47 000 000 $ pour ce remake ?!!! Je veux bien que le beau Georges ait touché une prime pour montrer ses fesses à l'écran mais quand même, là, les producteurs ont carrément escroqué les banquiers (que je ne plains pas entre nous). Mais n’empêche qu'ils se foutent ouvertement du monde. OK, le roman de base est bien scénarisé. Seule une séquence où Clooney, en plein délire, les yeux exorbités, assiste à une série d'apparitions sans lien commun, déconne complétement. Les acteurs tiennent bien la route. Ils inspirent par leur jeu, la terreur et l'onirisme que la technique défaillante de cette adaptation ne parvient pas à produire. Mais nous sommes en-dessous de la version de Tarkovski. L'étalonnage des couleurs de ce "Solaris 2003" est carrément minable. Le film est sous-exposé et fade dans l'espace, sur Terre, il est à la limite d'un mauvais "found-footage" style : "Grave encounters". Les décors pratiquement invisibles, auraient pu se limiter à des toiles peintes, ce qui n'aurait pas fait péter le budget. C'est réellement un beau gâchis car cette approche différente de "Solaris" n'est pas mauvaise. Les longueurs décriées par certains, sont nécessaires à l'ambiance du récit et nous sommes dans un récit de véritable SF sans explosion et Alien ineffable. Dommage ...
Il faut concéder à Steven Soderbergh qu'il possède beaucoup de courage, car refaire une adaptation de "Solaris" alors que Tarkovski avait créé à partir du même roman l'un des plus beaux films de tous les temps, cela ressemble à un suicide artistique ! Heureusement, le réalisateur déjoue les attentes en s'éloignant d'emblée de la version de son prédécesseur pour débuter le film par la vie urbaine de Chris Kelvin, puis en proposant une esthétique différente pour le vaisseau, mais toute aussi soignée, et en se centrant sur la relation entre le psychologue et sa femme, notamment au moyen de flashbacks. Hélas, "Solaris" est bien trop court pour permettre un développement optimal des personnages et si la psychologie est bien au centre du film, on reste un peu sur notre faim, malgré le jeu convaincant de George Clooney. Surtout, tout ce qui concerne la planète et les manifestations qui lui sont liées n'est jamais vraiment abordé, ce qui amène l'apparition de lacunes dans la compréhension. La profondeur et la poésie sont donc bien présente, mais il est difficile d'oublier la version soviétique, malgré les efforts de Soderbergh pour s'en détacher. De cet équilibre instable, entre tentative d'apporter quelque chose de neuf – j'avoue ne pas avoir lu le livre de Stanislas Lem et ne pas savoir ce qui en provient avec exactitude – et nécessité de ne pas trop s'éloigner de l'histoire, nait un film réussi mais non pas impérissable.
***** Solaris de Steven Soderbergh.. Avec George Clooney et Jeremy Davies que je trouve très fort. Il joue un rôle similaire à celui qu'il joue dans Lost, je trouve. La musique de Cliff Martinez est parfaite. Le film est un remake d'un film russe (de Tarkovski), lui même adapté d'un livre de SF de Stanislaw Lem. C'est le cinéma que j'aime et qui me fait ressentir des émotions diverses. Je trouve qu'on intellectualise trop lorsqu'on regarde un film. Ce film, je le regarde comme j'écoute un morceau de musique classique, je n'y cherche pas la dextérité, ni la prouesse, simplement l'émotion. C'est pour cette raison, que je peux le regarder encore et encore, peu m'importe l'intrigue, ces images sont de la musique et la musique de ce film est pleine d'images. Vraiment un coup de coeur
Prenez Sunshine, mélangez le avec un peu d'Abyss, puis retirez-en tout ce qui vous a plus...et vous obtenez Solaris....
Alors bien sûr, les plus intellectuels (les "vrais" cinéphiles") verront, à raison, une mise en image de questions existentielles comme "Peut-on vivre après la mort de son Grand Amour", ou "Que ferions-nous si nos souvenirs pouvait reprendre vie ?"...mais, mettons les pieds dans le plat sans plus attendre, il faut bien avouer qu'on s'ennuie pendant 1h30 (seulement !!!! heureusement....
Il ne se passe rien, les plans sont lents, la musique (ou plutôt l'ambiance musicale) a l'avantage (mais donc l'inconvénient aussi) de coller parfaitement au récit... le scénario proposent bien quelques rebondissements (d'où la note de 1,5), mais rien qui ne vous fasse décoller de votre siège...
Si vous êtes fan de science-fiction, passez votre chemin, vous serez comme moi, d'abord déçu, puis ensuite vous vous demanderez "Pourquoi une station spatiale ? Pourquoi un "soleil" bleu ? Pourquoi...
Si vous avez du temps à perdre ou que vous êtes amoureuse de Georges Clooney, alors, appuyez sur "play" et bon courage...
Superbe décors, musique et atmosphère pour un film très captivant. On est littéralement transporté par ce histoire à la limite du rêve et de l'imaginaire.
Que c'est mou ! C'est pas toujours mal d'être lent dans un film de SF : ça permet au spectateur de réfléchir. Mais là, c'est pire ! C'est que même si on réfléchit, honnêtement, y a rien à comprendre ! Alors on réfléchit, et on se fait chier, on essaie de comprendre la situation, et on a aucune explication ! Encore un film qui veut faire dans l'intellectuel à outrance, et si vous avez pas aimé, c'est surement que vous êtes trop con. Ou alors, c'est le réalisateur qui est nul.
Ce film ne fait pas l'unanimité, mais je fais parti de ceux qui se sont fait emporté dans cette univers assez louche. Pas réellement d'actions, des "trips" entre deux personnes qui ne se retrouvent puis qui se perdent. On ressort de ce film assez bouleversé ou totalement indifférent.
Scénario en béton, réalisation au point, acteurs en phase, on frôle le chef d'oeuvre. Le film m'a fait travaillé, réfléchir, rêver et m'a surtout boulversé. Je m'attendais à la base à un film de sci-fi simpliste et qui allait virer en violence ou au cauchemar assez rapidement mais j'ai été plus qu'agréablement surpris de découvrir un drame unique en son genre. A voir impérativement. La cote spectateur est dure car le film à l'air à première vue de s'adresser à un public fan de classiques violents dans l'espace, peut-être plus basique ou plus simplement dans un état d'esprit différent en lançant le film et donc déçu, ce qui expliquerait que ce type de spectateur n'a pas du apprécier de se retrouver propulsé dans une brilliante romance cosmique. Fabuleux.
J'ai enchaîné "Solaris" juste après "Alien Nation" et je dois avouer que j'en suis arrivé à la même conclusion : ces deux films ne sont PAS des films de science-fiction !
Une fois la couleur annoncé, on se rends (très) vite compte que l'on regarde un film "dramatique" avec des acteurs qui jouent le rôle de personnages aussi charismatiques qu'une huître de l'océan pacifique. Il y a des longueurs que les gens comparent très justement à "2001" (même si comparer une ferrari à une lada c'est pas très juste...) qui sont tout à fait inutile.
L'histoire est complètement décousue, ce qui amène le spectateur a essayer de "reconstruire" l'histoire avec le peu d'éléments qu'il a sous la main. De fait, nous sommes alors amenés à nous perdre dans notre remémoration des faits, ce qui fait croire à certains qu'ils ont vu un film de génie réalisé d'une main de maître (alors qu'au fond il ne s'agit que d'erreurs d'interprétation personnelles)...
Ce film est un remake, et vu les bonnes notes données à l'original, je ne vais pas hésiter à descendre celui-ci en flèche en le considérant comme un film raté. D'ailleurs, le réalisateur est Soderbergh, le même qui a fait l'ignoble "contagion". Dommage que la presse encense encore ce genre de navets ! Quand c'est nul, c'est nul !
Même si la photographie est superbe que l'interprétation est assez bonne à l'image de George Clooney et Jeremy Davies, un film de science-fiction mortellement mou et pénible à suivre, complètement soporifique. Tout pourri.
Au début on se demande où on s'embarque (c'est le cas de le dire). C'est beau, c'est intelligent, c'est bien joué (mais c'est vrai que c'est un peu lent) et surtout c'est intelligent et ça fait réfléchir. Qui sommes nous, sinon la somme de nos souvenirs ? Et si ces souvenirs étaient capables de se matérialiser ? Et dans ce cas sommes-nous vraiment nous-même ou la projection des souvenirs d'un autre à moins que nous ne soyons qu’une probabilité mathématique ! Vertige et mise en abîme ! Et puis il y a Natascha McElhone, jamais une actrice n'aura été aussi belle dans un film de S.F. Chef d'œuvre (et par pitié qu'on arrête les comparaisons avec 2001, ça n'a strictement rien à voir !)
Amateur de films hollywoodien ou ca pète de tout les cotés sur des musique rock ou techno, je me suis laissé transporté par ce film d'un style tout à fait opposé. Le récit est fantastique, M. Nespresso joue à merveille (comme d'habitude si on oublie Batman) et on se laisse prendre facilement par l'ambiance du film. Je recommande fortement.