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Attigus R. Rosh
194 abonnés
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3,0
Publiée le 9 décembre 2017
N'ayant pas vu le film original d'Andreï Tarkovski, je ne peux pas faire de comparaison avec ce dernier, mais en tout cas, cette version ne m'a pas coñplètement séduit. Le casting est bon : George Clooney et Natasha McElhone délivrent de très bonnes performance et Jeremy Davies et Viola Davis sont bons également. Le visuel est prenant, on peut féliciter la personne en charge des effets spéciaux et celle des décors très réussis. Par contre, l'histoire n'est pas du tout clair et ce manque de compréhension m'a vraiment dérangé. J'ai l'impression qu'on a voulu mettre beaucoup de flou pour dissimuler une idée au final assez moyenne. Ça se regarde bien, et on passe un bon moment, mais après, je crois que les ambitions du film (sur le plan qualitatif) n'ont pas été atteintes.
Amateurs de science-fiction où l’action déchire l’écran du début à la fin, vous risquez d’être déçu en regardant « Solaris » En effet, pas de combats intergalactiques, pas de créatures venant d’autres monde, non rien de tout cela. Ici le contemplatif remplace le tournis visuel de cette catégorie et nous plonge dans un huis-clos oppressant dans une station spéciale bien mystérieuse. La clé de l’énigme est l’esprit humain… bien des questions sont posées, les réponses sont à découvrir. « Solaris » est bien trop court pour permettre un développement optimal des personnages et si la psychologie est bien au centre du film, on reste un peu sur notre faim, malgré le jeu convaincant de George Clooney. C’est beau, les contrastes de couleurs entre le rouge de la planète limitrophe (qui d’ailleurs laisse à penser qu’elle n’est pas étrangère à la psychose) et le bleu de la station donne un esthétisme qui transcende l’atmosphère. Belle surprise donc mais pour les amateurs avertis.
L'une des qualités de Steven Soderbergh est cette capacité de renouveler son cinéma à chacun de ses long métrages. "Solaris" n'est pas son film le plus connu mais il est indiscutablement l'un des plus fascinants. Soderbergh ne nous plonge pas dans un récit de science fiction classique auquel on pourrait s'attendre mais à un film qui sur fond d'histoire d'amour interroge sur notre perception, l'illusion et sur les capacités de l'esprit humain à y faire face. Le film est très intéressant par son approche et soulève un tas de questions passionnantes. Le long métrage est convaincant sur le plan visuel et possède une certaine élégance dans la manière de représenter à l'écran les illusions et les flash backs. La performance de George Clooney et l'acteur américain inonde le film de sa classe et son charisme. "Solaris" souffre toutefois d'un problème de rythme et a parfois du mal à se réinventer et à éviter une impression de répétition dans sa narration. Le scénario est parfois un peu vide même si l’histoire d'amour est aussi belle que convaincante. Au final, "Solaris" est un film quelque peu inégal mais reste aussi passionnant qu'émouvant et Soderbergh a réussi son pari de reprendre le film du meme nom d'Andrei Tarkovski.
On est parfois très critique avec les livres que l'on a lu et qui ont été adaptés au cinéma. Là il faut dire que ce n'est pas sans fondement. En effet, Tarkovski ayant déjà adapté ce film dans les années 70 avec les moyens de l'époque (et misant donc fortement sur l'ambiance dans les cabines) on pouvait s'attendre à ce que Soderbergh nous inonde enfin de la planète au double soleil et aux mimoïdes. Sauf que, faute d'argent je ne sais pas, il a décidé de signer une adaptation dans laquelle peu de voyage, ainsi qu'une intrigue très mystérieuse et assez mal amenée, on en ressort forcément déçu et sur notre faim.
Amateurs de science-fiction musclée et d'action débridée passez votre chemin, « Solaris » n'est pas fait pour vous. En effet, bien que son scénario se déroule dans l'espace il est totalement dénué de monstres intergalactiques inquiétants ou de soldats de l'Empire hargneux et bagarreurs. Pour autant, ce film n'est pas dénué d'intérêt, loin s'en faut. Il est doté d'une histoire prenante et suffisamment originale pour garder l'attention malgré un rythme volontairement lent et contemplatif. Le réalisateur Steven Soderbergh (« Ocean's Eleven », « Erin Brockovitch ») place son intrigue et ses personnages au cœur d'une étrange station spatiale où il se passe des choses bien mystérieuses. Il s'en suit un huis clos passionnant et philosophique qui sonde l'esprit humain et qui pose d'intéressantes questions sur la vie, la mort et le destin . Le malheur c'est qu'il n'apporte aucune réponse, alors bonjour le mal de crâne... Mais il ne faut pas bouder son plaisir, les images sont belles, l'interprétation tout à fait supportable et le couple George Clooney, Natascha McElhone fonctionne à merveille. Globalement, même si je n'en ai probablement pas capté toute la substantifique moelle, ce film est une excellente surprise que j'ai pris plaisir à redécouvrir.
Un film qui se veut métaphysique mais qui tombe rapidement dans la masturbation intellectuelle... Il semble vouloir apporter des réponses à la grande question: l'essence de la vie est-elle un concours de probabilités ou d'erreurs? Mais petit à petit le questionnement se dilue dans la romance et on perd le fil. On attendrait beaucoup plus d'un film si lent, et ceux qui le comparent au chef d'œuvre de Kubrick semblent bien compatissant ou trop fiers pour dire que c'est un navet! La photographie est assez belle mais la musique est à l'image du film, pompeuse et rébarbative comme pour évoquer le côté insondable de l'âme humaine mais sa pête plus haut que son cul et veut paraître plus intelligent que ca n'en a l'air...
Le propos est intelligent, la mise en oeuvre l'est aussi, mais par manque d'entrain des acteurs, on s'ennuie vite. George Clooney n'est pas au mieux de son talent.
"Solaris" met en scène en à peine une heure et demi un mélodrame ambitieux puisqu'il s'agit de raconter les retrouvailles entre le docteur Chris Kelvin et sa femme Rheya, souvenir matérialisé au contact de la mystérieuse planète. Séduisant visuellement, notamment dans son contraste entre les couleurs glacées de la station spatiale et celles très vives de Solaris, le film déçoit en revanche par une narration qui abuse de flashbacks à l'intérêt dramatique faible et surtout par une absence totale de mystère. Il est tout de même étonnant que face à un sujet métaphysique aussi ample, soit la remise en cause de la finitude de l'homme, on ait à la fin du film des réponses très claires sur ce que le scénario a interrogé. Plus aucun doute ne persiste sur les pouvoirs de la planète Solaris, ni sur ce que devient Chris Kelvin ou sur les trajectoires des autres personnages. S'il y a une opacité dans le film, elle proviendrait plutôt du jeu des acteurs, celui de George Clooney et de Natascha McElhone en tête, plutôt troublants en ce qu'ils transmettent avec une certaine subtilité la sensation d'être désorientés. Quitte à être explicatif, "Solaris" aurait dû jouer à fond la carte de l'émotion autour d'une histoire d'amour éternelle et appuyer le besoin absolu de Kelvin de ne pas pouvoir être séparé de ce qui reste de sa femme, c'est-à-dire une projection purement mentale qui est le résultat d'une passion acharnée et du refus de suicide de Rheya. Mais le film se situe finalement entre deux eaux et échoue partiellement sur ces tableaux : il n'est pas assez rigoureux sur le plan philosophique et peu émouvant sur la partie mélodramatique.
Solaris est une expérience étrange, un film labyrinthe, une épreuve psychologique pour ses personnages et ses spectateurs. Faut-il comme chez Kubrick et son 2001 l'odysée de l'espace chercher à y comprendre quelque chose. Doit-on au contraire accepter de se laisser emporter dans son univers déstabilisant à l'instar de son personnage principal ? J'ai cherché à élucider et me trouve à la croisée des possibles : une oeuvre sur la mémoire et notre capacité à nous souvenir ? Un film sur la conscience, l’inconscience, la morale ? Une anticipation sur le clonage humain et ses conséquences probables ? Tout cela à la fois et bien plus encore sans doute.... Me voilà donc embarqué dans un engin dont je ne maîtrise pas les événements, la vie. Solaris étant lui-même une réplique d'un film de Tarkovsky de 1972, il est surement temps de se souvenir ou de le découvrir pour mieux comprendre, ou pas....
Un psychologue tombé amoureux d'une femme de valeur mais qui a des problèmes psychologiques. Le psychologue est dépassé par un enfant qui doit naître et qui lui est imposé. La femme se suicide. Échec amoureux terrible. Échec du psychologue face à sa patiente. . Des années ensuite le psychologue retrouve sa femme dans un vaisseau spatial ou il débarque pour faire une opération de secours. L'équipage lui signale que le vaisseau est sous l'influence de la planète solaris autour duquel il gravite. La planète est elle un système intelligent ? Quel est son but ? . Le psychologue tombé amoureux de la copie de sa femme. Solaris donne telle le libre choix au psychologue ? Aux humains ? Quelle est la place du souvenir ? Est il possible de faire le deuil d'un suicide ? De sa femme ? Le souvenir est il une copie conforme ou pas ? L'autre est il lui même où simplement une représentation que l'on se fait de lui ? . Ces équations psychologiques deviennent métaphysiques face à Solaris qui fournit les copies que chacun rêve, ou refuse. Une astronaute déclaré : nous sommes sortis du système moral. Solaris est un mystère. Comme la vie. Et la mort. Solaris quelque part ailleurs. Dans un endroit ou l'amour est plus fort que la vie et la mort. Au point d'être prisonnier de l'amour pour l'éternité. Ou de l'image qu'on s'en fait. Un chef d'oeuvre romantique pour une réflexion siderale inspirée de 2001 Odyssée de l'espace.
Si je n'ai pas encore lu le roman éponyme de Stanislas Lem, j'ai pu visionner sa première adaptation cinématographique (très bonne) d'Andreï Tarkovski datant de 1972. Différente dans son approche et dans sa mise en scène, ce reboot ne possède malheureusement ni l'intensité, ni la subtilité du film soviétique. Si l'on peut saluer la résistance des producteurs (James Cameron et la 20th Century Fox) et du réalisateur/scénariste (Steven Soderbergh) face à un formatage de type "blockbuster/action", le résultat n'en demeure pas moins décevant et peu audacieux. L'atmosphère étouffante et chargée de mystère, si présente dans la version de Tarkovski, se fait beaucoup moins ressentir ici. C'est principalement la faute à une histoire longue à démarrer et régulièrement coupée par des flashbacks, cassant ainsi un rythme déjà relativement lent. Il manque clairement un souffle d'intelligence, de spiritualité et/ou de philosophie dans le scénario. Ce film de moyenne qualité ne vaut pas celui de Tarkovski que je vous recommande chaudement.
Un remake d'un film russe que j'ai pas vu Clooney est toujours aussi bon cspoiler: e film joue avec notre perception, on ne sait jamais ce qui est vrai, faux, dans un rêve, dû au effet du vide ?
Une pure merveille, les acteurs sont sublimes et jouent à la perfection. Une intrigue spectaculaire qui donne la réflexion sur notre conscience et nous pose donc une question: Les rêves sont-ils plus vrai que la réalité?
Dans la filmo de Soderbergh je trouve que Solaris est à part. En effet il délaisse ici le fond pour ne se consacrer quasiment qu à la forme. Car Solaris est esthétiquement un film formidable entre les plans oniriques de la planète Solaris et les flash back du personnage de Georges Clooney (hanté par Natascha McElhone) qui eux aussi font penser à un rêve ou s instaure la mélancolie par rapport à la vie réelle, tout est d une beauté admirable. En revanche je trouve que l histoire à proprement parler n est pas assez approfondie. Ces astronautes qui sont confrontés au contact de cette planète à des êtres qui leur manque était pourtant une idée formidable. Doit on se confronter à la dureté des épreuves que le vie nous présente, ou au contraire doit on se réfugier dans l imagination qui nous rendrait plus heureux? Quelle place doivent occuper dans nos esprits les êtres qui nous manquent? Voilà quelques questions que posent le film mais une nouvelle fois j aurais aimé que le film les exploite un peu plus.
J'ai pas accroché y a trop de blabla et même si le film semblait avoir du potentiel, les "flashbacks" m'ont gavé! Le coté SF est trop délaissé par rapport à la romance, c'est dommage et de plus faut vraiment bien suivre pour tout capter, pas facile du tout... Bref pas terrible 2/5