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Dead-for-Someone
45 abonnés
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3,0
Publiée le 1 juin 2017
Dernière aventure de l'inspecteur Harry est ce n'est peut être pas plus mal car même si le film n'est pas horrible, il est clairement le moins bon de la saga. Callahan est chargé d'enquêter sur la mort mystérieuse d'un chanteur de rock sur le lieu de tournage d'un clip. Il va découvrir que le réalisateur de la vidéo, qui est aussi un célèbre metteur en scène de films d'horreur, joue à un jeu macabre intitulé la Liste Noire: il s'agit d'inscrire le nom de personnalités susceptibles de mourir à cause de leur profession ou de leur maladie. Le nom de l'inspecteur se trouve en bas de cette liste... La réalisation est assez bonne: les mouvements sont bien chorégraphiés, la mise en scène est agréable, les prises de vues sont bien travaillées mais le cadrage n'est pas toujours excellent tout comme la profondeur de champ. Le scénario se suit avec plaisir, il y a un bon suspense, de bonnes scènes d'actions, les longueurs ne sont pas nombreuses et il y a quelques bons rebondissements. On regrettera cependant de grosses incohérences qui viennent gâcher certaines scènes, des passages assez ridicules comme une course poursuite en voiture et un climax pas terrible. Les acteurs jouent bien, ils sont crédibles et justes. Les personnages manquent un peu de profondeur mais ils sont attachants. Les dialogues sont assez bons, mais on retrouve difficilement les répliques assassines des premiers volets. La photographie est agréable, la lumière est bien travaillée et les couleurs sont jolies. Le montage est un peu brouillon et offre une lecture parfois trop chaotique. Les décors de Edward C. Carfagno (Le Retour de l'inspecteur Harry) sont cette fois-ci pas terribles, les costumes sont bons et la musique a de bons moments avec une apparition de Guns and Roses. "L'Inspecteur Harry est la dernière cible" n'est pas un mauvais film, mais on pouvait s'attendre à quelque chose de plus épique pour conclure la saga. Mini déception donc.
C'est sûr, cet épisode mou du genou est loin d'être le meilleur de la série, mais il constitue l'achèvement de l'interprétation qu'Eastwood aura donné de son personnage. Il choisit ouvertement l'auto-parodie, chose qu'il fera avec moins de finesse dans "La Relève", Eastwood et Callahan se retrouvant tout deux trop vieux pour continuer ce genre de conneries. Amusant.
L'atmosphère est toujours particulière, bon vieux polar à l'américaine dans un San Francisco nocturne. Mais le scénario, peu crédible et peu convaincant, est décevant. Des scènes frisent le ridicule, en témoigne une course-poursuite entre voiture normale et petite voiture pour enfants. Toutefois, la réflexion sur les rapports entre la police et les journalistes est fort intéressante. Quant à Clint, il a toujours autant la classe.
Un message et un hommage avant de s’éloigner dans le crépuscule
Le cinquième et dernier volet est aussi astucieux et bien fait que les quatre premiers épisodes de la saga, avec un parfait mélange de tension et d’humour. Comme d'habitude, la belle ville de San Francisco est un personnage à part entière, et le début de la scène, inhabituelle et remarquable, de poursuite en voiture à travers les rues vallonnées a été tourné près de l'endroit où je vivais en 1992. « Sudden Impact » était un lien entre les années 1970 et les années 1980. « The Dead Pool » se concentre sur le ridicule d’un monde obsédé par l'image, et quand l'obsession pour les apparences, soi-même, les médias et la gloire devient une maladie. À la fin des années 1980, personne ne souffrait encore du syndrome narcissique du « selfie » (l'American Psychiatric Association a récemment confirmé qu'un minimum de trois « selfies » par jour pouvait suffire à constituer un trouble mental), mais des aliénés étaient déjà prêts à tuer d’autres personnes ou eux-mêmes pour avoir leur quart d’heure de célébrité dans une société déséquilibrée et matérialiste. Un sixième opus a été discuté à plusieurs reprises, mais Clint Eastwood a toujours répondu que cela ne se produirait jamais, et il a ciblé l'héritage de l'inspecteur Harry Callahan dans son magistral film d'adieu de 2008 « GranTorino ». D'ailleurs, on ne peut pas non plus s'empêcher de faire un parallèle avec un certain M. Bill Munny (Unforgiven, 1992) qui pourrait bien être le grand-père de M. Harry Callahan.
Quel dommage! C'est l'épisode de trop. Déjà, à partir du troisième, la série s'essoufflait. Ce cinquième film -datant de 1989, presque 20 ans après le premier- est un polar archi-classique, mettant en scène un Clint Eastwood un peu fatigué et pas aussi percutant qu'avant. Donc, on est loin des deux premiers épisodes (véritables références du genre) mais "La dernière cible" reste quand même un bon film, avec en prime les débuts d'un certain Jim Carrey (dans l'un de ses premiers rôles au cinéma)!!
Un dernier chapitre réussi avec un scénario plus élaboré que les quatre premiers volets même si on perd un peu ce qui en faisait une série d'anthologie. Plus de psychologie, moins bourrin et rock'n'roll, un Harry Callahan plus sage et plus malin. Dans la lignée traditionnelle des films d'action des années 80. Conclusion sympa et pas trop vieillissante pour cette saga culte.
Ni le meilleur, ni le pire épisode de la saga. Nous sommes parfois presque dans la parodie. On sent Clint Eastwood ailleurs et qu'il est pressé d'en finir avec son personnage d'Inspecteur Harry.
Que dire de ce dernier volet des inspecteur Harry si ce n'est le moins bien réussi. Scénario poussif, intrigue minimaliste sur une liste noire et un tueur psychopathe. Du coup on a droit à une intrigue secondaire un mafieux qui veut liquider notre bon vieux Harry et ainsi générer quelques scènes de flingues qui sentent le déjà vu. Pire on frôle le grand-guignol avec le final décevant où l’inspecteur Harris intervient avec un harpon tout ce qu'il y a de disgracieux. Seul le flegme et la présence de Clint Eastwood motive le visionnage de ce petit polar fait pour l'argent certainement pour financer des films plus personnel et abouti. Bref une série culte qui se termine avec un opus plus que moyen!
Clint Eastwood dans un ultime "Dirty Harry" à l'intrique pas vraiment captivante. Quelques répliques font mouches, une poursuite de voiture assez originale spoiler: avec un véhicule télécommandé , un Liam Neeson pas convaincant, un Jim Carrey, dans un petit rôle, qui cabotine déjà, des flingages classiques spécifique au personnage et un final un peu naze. Une "dernière cible" ratée.
Dernier opus de la saga "Dirty Harry" et c'est vrai que ça commence à s’essouffler un peu. Mais rien de vraiment grave, l'intrigue est captivante et c'est plutôt bien faite, l'inspecteur est vieillissant mais toujours en forme et dans l'ensemble ça reste divertissant et sans longueur. C'est juste dommage qu’Harry soit moins terre-à-terre et jouissif, notamment au niveau des dialogues, par rapport aux autres épisodes. Un bon film mais c'est tout. On notera l'une des premières apparitions de Jim Carrey au cinéma. Rien de vraiment passionnant mais rien de honteux, un bon petit polar.
Ce dernier opus de la saga est plus court, mais offre plus de mystère et quelques scènes assez improbables. C'est assez amusant de voir l'apparition de Jim Carrey et aussi Liam Neeson. Sinon, même constat que pour les films précédents, dommage car on aurait aimé une fin un peu différente en tant que dernier film de la série.
Produit de pure commande (Clint Eastwood a accepté de reprendre le rôle en échange du financement de la réalisation de son film « Bird »), le dernier Harry Callahan est le seul de la série à n’avoir aucune ambition sinon celle de distraire. Reprenant les différentes formules des précédents opus, il se contente donc de remplir le cahier des charges sans avoir de réels messages à faire passer sur la société (si ce n’est sur le monde de la télévision, mais l’argument reste plutôt faible). On retrouve donc avec plaisir notre Harry grincheux avec ses punchlines habituelles et ses méthodes pour le moins expéditives. Harry n’a d’ailleurs jamais été aussi bourrin que dans cet ultime épisode, flinguant à tout va, même et surtout quand ce n’est pas nécessaire. On est donc proche ici de la parodie de ce point de vue mais également dans certaines séquences où le trait est volontairement épaissi. Pour le reste, on est dans un policier très typique des années 80 avec son ambiance faisant écho aux « slasher » de l’époque. S’il ne manque pas de quelques bonnes idées (la poursuite, par exemple, entre la voiture et la voiture téléguidée), le film pêche dans son ensemble par la faiblesse de son intrigue et de son antagoniste. La façon dont Harry le punit montre le peu d’intérêt qu’il représente et met fin à la saga de façon grossièrement caricaturale. C’est franchement dommage car Harry méritait une toute autre sortie. Harry n’est plus ce personnage noir et sans illusion. Il est devenu une parodie de lui-même sur sa façon de régler son compte aux méchants et dans sa relation aux autres. Cela reste drôle et efficace, autrement dit hautement divertissant, mais sur le plan cinématographique et sociologique, il ne reste quasiment plus rien.
l'inspecteur Harry est la dernière cible est le dernier opus de la saga. On retrouve Harry Callahan vieillissant mais toujours en forme, c'est le jeu. Il a passé le temps début 70 à fin 80. Les punchlines et la violence sont toujours au rendez vous. Seulement c'est côté scénario que le film a une grande faiblesse. C'est du déjà vu, et le film se perd un peu entre action et enquête policière. Néanmoins il demeure un bon divertissement et ça reste du Harry Callahan côté ambiance. On soulignera les débuts de Liam Neeson et surtout Jim Carrey. Un bon film qui sera le dernier de la saga culte et controversé l'inspecteur Harry