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Yannickcinéphile
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4 438 critiques
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4,0
Publiée le 26 mai 2015
Dernier Inspecteur Harry, du moins jusqu’à maintenant, voilà un épisode qui rehausse un peu le niveau du précédent, et qui à mon sens prouve que les épisodes impairs de la saga sont les meilleurs. Déjà le casting a de l’allure. Clint Eastwood est vieillissant certes mais il est toujours au point, et nous gratifie de quelques séquences musclées et ses répliques font toujours mouche. Mais surtout on appréciera les acteurs qui arrive ici, et notamment Liam Neeson, doté en plus d’un personnage truculent. Il s’amuse visiblement en réalisateur roublard et malsain. Patricia Clarkson hérite du premier rôle féminin, et complète solidement ce trio de tête, elle aussi avec un personnage bien travaillé, alors qu’il laissait craindre le pire au début. En revanche quelques seconds rôles peinent à retenir l’attention, notamment du point de vue du méchant. Le scénario sort une carte plaisante avec le jeu de la liste noire. Le rythme est là, le film distille de bonnes scènes de meurtre, il y a de l’humour, bref, la recette roule bien et le film revient un peu à l’efficacité coup de poing du premier épisode. Après il faut aussi reconnaitre que le dénouement ne m’a que moyennement convaincu. La chute n’est pas vraiment à la hauteur du reste et on peut le regretter c’est évident. A la réalisation on a un familier de Clint Eastwood, Buddy van Horn n’ayant tourné que des films avec Clint. Il se débrouille bien et succède honorablement à Clint Eastwood qui avait bossé sur le précédent épisode. Rien de génial, et à mon sens on reste tout de même sur une réalisation de série B, mais enfin la sobriété et la simplicité ayant toujours sied à la saga, finalement van Horn, tout comme Eastwood sur le précédent film à l’intelligence de ne pas chercher à faire de chichi. Sinon l’esthétique du film respecte celle de la saga, revenant par rapport à l’épisode 4 aux fondamentaux. Ambiance urbaine, sombre, violente, mais on sent qu’on a changé d’époque. La musique, le choix de placer l’intrigue dans le cinéma d’horreur, le côté punk de certains personnages, le recours parfois aux couleurs néons, tout cela montre bien qu’on est dans les années 80 profonde. Cela donne un petit côté mélancolique au métrage, car on sent nettement par rapport aux précédents films que l’on a changé d’époque quand même, qu’une page c’est tourné, et cela ne rend Harry que davantage obsolète. En clair la saga de l’inspecteur Harry se termine intelligemment. Ce n’est pas toujours le cas, et qualitativement on sort avec un épisode soigné qui ne démérite pas du tout. Je lui accorde 4.
Comme son habitude Clint Eastwood est impeccable. L'histoire tient la route et l'on ne voit pas le temps passer... Que demander de plus... Une suite peut être
Pas le pire de tous , mais on sent que la saga s'essouffle et comme d'habitude à force de puiser on fini par manquer de ressource , le film se regarde mais ne laissera pas un souvenir imperrissable et je pense que ce dernier n'aurait pas fait l'ensemble de 5 films je ne lui aurait même pas mis 3 étoiles . Et pour moi même si L'inspecteur Harry est rentré dans la mémoire des cinéphiles , , aucun complexe à dire quand je n'aime pas ... même si je suis fan de Clint Eastwood
Malgré une histoire assez moyenne et un méchant peu original, les scènes d'actions sont rondement menées et on ne s'ennuie pas un seconde. Cela reste tout de même l'un des épisodes les moins marquants de la saga.
Ce dernier opus de la saga Dirty Harry n'est certes pas le plus passionnant mais recèle tout de même plusieurs bonnes scènes. Moins de répliques cultes et séquences (sauf la fin et spoiler: la poursuite avec la voiture télécommandée ). L'histoire racontée est pas mal et Eastwood égale à lui-même.
clint eastwood endosse pour la dernière fois le costume du célèbre flic(harry callahan). il nous présente son personnage fétiche , un inspecteur revenu de tout, qui ne demande qu'à faire régner la justice.
le plus mauvais Dirty Harry, non pas que les autres soient des chefs d'œuvre mais là c'est encore moins inspiré, le méchant est assez grotesque par exemple...
Un inspecteur Callahan certes peut-être plus sociable que lors des quatre autres films, mais à l'intrigue et à l'action toujours aussi agréable à suivre. Cette saga aura amené des réalisations égales, j'ai apprécié toutes les regarder.
Dernier volet de la saga « L'Inspecteur Harry », « La Dernière cible » n'est assurément pas le meilleur de la série. A partir du moment où l'on a dit cela, on a un peu tout dit tant l'effet de surprise, le « choc » de découvrir l'inspecteur Callahan est passé, sans que cela ne soit pour autant désagréable un seul instant. Mise en scène professionnelle, scénario sans génie mais de bonne facture, quelques scènes spectaculaires (dont une course-poursuite mémorable) et un humour à froid savoureux. La recette est connue mais fonctionne plutôt bien, même si on a déjà vu dialogues plus incisifs et décapant. Un dernier épisode très honorable pour le grand Clint, à défaut d'être mémorable.
L'inspecteur Harry est la dernière cible est la dernière aventure de notre célèbre Dirty Harry. Tourné en 1988, Clint avait à l'époque 58 ans et devenait peut-être trop vieux pour ces conneries. La génèse du film est un peu particulière. Eastwood avait comme projet Bird qui lui tenait à cœur. La Warner accepte en l'échange d'un nouvel épisode de l'inspecteur Harry. C'est sans doute pour ça qu'Eastwood paraît peu concerné tout le long du film et va même jusqu'à accepter un coéquipier chinois-américain et de faire ami-ami avec une journaliste. On a une succession de scènes de fusillades où Harry le charognard fait le ménage comme à son habitude, imperturbable. Et des séquences dans les bureaux, face à sa hiérarchie où il délivre ses punchlines habituelles : "les avis c'est comme les trous du cul. Tout le monde en a un". Rien de bien neuf. L'entrain en moins. Réalisé par un de ses yes-man mais néanmoins ami, le cascadeur Buddy Van Horn, avec qui il tournera Ça va cogner et Pink Cadillac, le film reprend quelques tics propres aux années 80 comme les éclairages fluos, la musique synthé, les problèmes liés à la consommation de drogue. On a même en prime une petite critique du journalisme accusé de voyeurisme et d'exploiter le désespoir des gens. Bref, il est temps pour l'inspecteur Harry de raccrocher son Smith et Wesson. Justement, on retiendra que La dernière Cible permet à deux acteurs, qui ont fait du chemin depuis, de faire leurs débuts : Liam Neeson en réalisateur de séries Z et Jim Carrey en rocker toxico.
Clint Eastwood réendosse une dernière fois le costume mythique de l'inspecteur Harry pour l'ultime (et le plus mauvais) volet de la saga. Et pour cause, le grand Clint s'avère un peu trop vieux pour ces conneries et même sa présence magnétique ne peut masquer les lacunes évidentes de ce film purement alimentaire. La réalisation est des plus basiques, la musique est moche, et le scénario ne nous épargne aucun cliché (le partenaire asiatique qui fait du kung-fu: au secours!). La distribution inhabituellement étoffée sauve quelque peu la baraque: Jim Carrey en ersatz d'Axl Rose et Liam Neeson en réalisateur acariâtre. De plus, les répliques cultes sont toujours de la partie, mais les codes structurels de la franchise sont usés jusqu'à la corde et il est grand temps pour l'inspecteur de rendre son insigne avant de se compromettre dans une série de films sans âmes.