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OMTR
17 abonnés
263 critiques
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4,5
Publiée le 30 août 2019
Le cinquième et dernier volet est aussi astucieux et bien fait que les quatre premiers épisodes de la saga, avec un parfait mélange de tension et d’humour. Comme d'habitude, la belle ville de San Francisco est un personnage à part entière, et le début de la scène, inhabituelle et remarquable, de poursuite en voiture à travers les rues vallonnées a été tourné près de l'endroit où je vivais en 1992. « Sudden Impact » était un lien entre les années 1970 et les années 1980. « The Dead Pool » se concentre sur le ridicule d’un monde obsédé par l'image, et quand l'obsession pour les apparences, soi-même, les médias et la gloire devient une maladie. À la fin des années 1980, personne ne souffrait encore du syndrome narcissique du « selfie » (l'American Psychiatric Association a récemment confirmé qu'un minimum de trois « selfies » par jour pouvait suffire à constituer un trouble mental), mais des aliénés étaient déjà prêts à tuer d’autres personnes ou eux-mêmes pour avoir leur quart d’heure de célébrité. Un sixième opus a été discuté à plusieurs reprises, mais Clint Eastwood a toujours répondu que cela ne se produirait jamais, et il a ciblé l'héritage de l'inspecteur Harry Callahan dans son film d'adieu magistral de 2008 « GranTorino », qui marque également sa dernière apparition à l'écran en tant qu'acteur.
Le calcul est vite fait.Sur les 5 épisodes de la saga Harry Callahan,"La dernière cible"se classe 4ème(devant The Enforcer quand mème).C'est certainement l'épisode de trop.Clint Eastwood n'a d'ailleurs jamais caché l'avoir tourné en échange de Bird.Malgré tout,le film n'est pas aussi baclé qu'on pourrait le croire.Le ton est désormais volontairement parodique,tournant en dérision les lieux communs de la saga.En résulte une limpidité sympathique.Le Flic de San Francisco doit ici composer avec l'intrusion des médias dans son travail et des hardeux de la contre-culture(horreur,rock,drogue).Eastwood épingle clairement ces 2 éléments.Rajoutons une poursuite des plus fun avec une voiture téléguidé,et finalement la boucle est bouclée honorablement.
L'épisode de trop. Tout ce qui faisait le charme de la série s'est évaporé. Le "charognard" malaimé des débuts est devenu un héros adulé par le public et les médias, et cela ne lui va pas du tout... Son aspect vilain petit canard manque terriblement. De plus, les répliques autrefois cultes sont ici dignes d'une cours d'école. L'intrigue, critique balourde et indigeste de la violence dans les média, est inintéressante. Les acteurs sont pour la plupart passables (même Eastwood !), la musique (typique fin 80's/début 90's) atroce et la mise en scène d'une affligeante platitude... Bref, c'est un naufrage... Qu'est ce qu'on peut sauver dans tout ça ? Les débuts d'un James Carrey pas encore Jim mais bien déjanté déjà, une course poursuite amusante entre une voiture classique et une autre télécommandée, et quelques clins d'oeil à l'excellent groupe Guns n'Roses. C'est bien maigre...
« Les avis c'est comme les trous du cul, tout le monde en a un ! ». L'inspecteur et sa choucroute impeccablement brushée tirent leur révérence dans un ultime épisode anecdotique mais acceptable. 18 après sa création, « Dirty » affiche quelques rides et une toison grisonnante. Il est dirigé ici par une ex doublure cascades d'Eastwood, Buddy Van Horn, qui s'entoure également de Liam Neeson, Patricia Clarkson ainsi que du débutant Jim Carrey et du groupe Guns N' Roses en guest. Pas beaucoup d'innovation dans le déroulement d'une trame devenue banale où Harry est aux prises avec un tueur et va nous démontrer une dernière fois ses compétences de flingueur hors pair en arrêtant braquages et tentatives de meurtre à son égard. On relève toujours beaucoup d'humour et de gouaille ainsi que quelques clichés involontairement drôles : ainsi, après avoir coopéré avec un latino (I), un afro (II), une femme (III), l'inspecteur collabore ici avec un sino-américain, qui bien évidemment maîtrise le kung-fu... Bref, une conclusion honnête et acceptable pour une saga qui a su éviter les fantaisies en gardant une certaine ligne de conduite et a su également s'arrêter à temps.
« La dernière cible » est le cinquième épisode des aventures de l’inspecteur Harry. Une saga s’étalant sur 17 ans avec cinq films au compteur dont « La dernière cible » est sans doute celui de trop. Après l’échec commercial de « Bird », la biographie de Charlie Parker réalisée par Eastwood lui-même, ce dernier ne peut sans doute pas faire autrement que de concéder un cinquième « Dirty Harry » à la Warner. La réalisation sera de Buddy Van Horn, ancien cascadeur reconverti réalisateur, qu’Eastwood connaît bien pour lui avoir confié huit ans plus tôt la réalisation de « Ca va cogner », très solide succès. Le scénario a beau réutiliser certaines vieilles recettes de la saga ayant fait leurs preuves comme l’attribution d’un co-équipier inattendu en la personne d’un flic d’origine asiatique adepte du karaté (Evan C. Kim) ou l’éternelle intervention sur le vif de Harry réglant leur compte à quatre malfrats en train de dévaliser une épicerie de quartier, on sent que le cœur n’y est plus vraiment même si Dirty Harry a retrouvé son Magnum 44 d’origine en lieu et place du Magnum 44 automatique utilisé par la suite. L’intrigue sans grand intérêt, truffée de poncifs et d’invraisemblances n’arrange rien à l’affaire avec un Liam Neeson cherchant encore ses marques à Hollywood qui campe un réalisateur de films d’horreur hautement improbable. Seul Jim Carrey encore débutant sous le nom de James Carrey campe avec délectation une rock star décadente finissant les neurones explosés à l’acide après avoir tourné un clip hard rock dantesque. Sa très courte apparition lui a sans aucun doute permis de se faire remarquer sans pâtir de la torpeur ambiante attachée à cette intrigue tournant autour d’une liste noire de personnalités à éliminer. Seule autre bonne idée, les petites voitures piégées déambulant au ras du sol le long des rues pentues de San Francisco, allusion à peine voilée au fameux « Bullit » (1968) de Peter Yates. Certainement une des réalisations dont Eastwood n’est pas le plus fier.
L’inspecteur réactionnaire incarné par Clint Eastwood se retrouve à enquêter dans un milieu opposé à ses valeurs traditionnelles, celui d’un cinéma d’horreur décomplexé et sans morale. Ce dernier épisode se vautre dans la caricature et frise le risible.
Dernier volet des aventures de l'inspecteur Harry !! Une bonne intrigue, pas de rythmes et d'actions sont au menu. Clint Eastwood est une nouvelle fois impérial !!
Etrangement, les opus les plus courts de la saga des Harry sont aussi les moins bons. Une enquête au ras des pâquerettes, expédiée à la va vite, ce dernier film de l'inspecteur n'est pas bon malgré un casting honorable. La réalisation n'est pas terrible et j'ai rigolé devant certaines scènes assez grotesque (spoiler: la poursuite en voitures avec l'engin téléguidé ). Bref, clairement pas indispensable.
Cinquième opus de la série de films mettant en scène l'inspecteur Harry, La Dernière Cible fait partie d'un des long-métrage les plus réussis de la licence. L'histoire nous fait à nouveau suivre ce flic aux méthodes peu conventionnelles qui va cette fois-ci enquêter sur la mort de célébrités dont les noms sont inscrits sur une liste noire sur laquelle figure également l'inspecteur. Ce scénario sans réelles surprises est tout de même plaisant à suivre pendant la petite heure et demie proposée. L'environnement est agréable et cette intrigue ne dévoile pas le coupable ce qui crée un minimum d'enjeu. Quelques scènes d'actions sortent du lot et l'ensemble est bien rythmé. Du côté des personnages, on retrouve l'inspecteur Harry en pleine forme malgré un Clint Eastwood plus âgé, ce qui n'assagit pas son caractère toujours aussi brutal. A ses côtés Evan C. Kim joue un coéquipier sympathique mais peu en vue, Patricia Clarkson incarne une journaliste appréciable et Liam Neeson un réalisateur suspecté. On appréciera également la courte mais mémorable apparition de Jim Carrey. Tous les acteurs sont convaincants et leurs différents rôles entretiennent des relations plaisantes, aidés par des répliques toujours aussi acerbes, arrachant des rires, notamment quand elles sortent de la bouche d'Harry. Tout ceci est mis en scène de façon assez quelconque bien que convenable, par le cascadeur Buddy Van Horn qui se mue ici en réalisateur pour la deuxième fois. Le résultat est correct mais assez banal au niveau du rendu esthétique qui ne dégage rien de particulier. Contrairement à la b.o. signée Lalo Schifrin plus inspiré dans cet épisode que dans le précédent, composée de sonorités pas forcément attendus mais agréables et qui collent bien avec le visuel. Reste une fin légèrement abrupte venant mettre un terme à La Dernière Cible, qui au final s'avère être un cru pas trop mal.
Je n'avais pas vu qu'il y avait Jim Carrey au casting pour un petit rôle. C'est pas trop mal, surtout le coup de la voiture téléguidée (Bien puissante, au passage !). Pas le meilleur de tous que je trouve assez moyen dans l'ensemble, mais dans la même veine avec un peu plus d'acharnement contre l'inspecteur Callahan du côté des voyous.
Excellent divertissement sans aucune prise de tête, San Francisco bien filmé de jour comme de nuit et une fabuleuse poursuite en voiture extrêmement originale qu'il est impossible d'oublier. Bien dans la lignée des Harry, je le mets en troisième position. Il garde défauts et qualités malgré le changement de metteur en scène. Van Horn se singularisera davantage l'année suivante dans ''Pink cadillac''. Les 5 Harry ont réussi à acquérir une personnalité avec des dialogues et des ambiances bien à eux. Ils ont donc crée un genre à eux seuls qui tient beaucoup à Clint Eastwood et au choix des autres acteurs toujours un cran en dessous de lui, de même que les actrices qui ne brillent pas par leur beauté. Rien que pour cela, ils ont une place méritée dans le cinéma américain. Avec ses 14 morts, la dernière cible si situe dans la moyenne de la série. Une fois de plus le titre français est du ''n'importe quoi'' car Harry n'est nullement la dernière cible mais une cible dans la liste.
Prévoyant le peu de succès commercial de Bird, Clint Eastwood accepte auprès de Warner Bros. de tourner un dernier épisode de l’inspecteur Harry afin de compenser les pertes. Clint Eastwood choisit donc de laisser la réalisation à un de ses collaborateurs habituels, le cascadeur Buddy Van Horn, qui s’était déjà chargé de la réalisation de Ça va cogner, une autre suite de l’acteur. Le résultat n’est donc pas à classer parmi les grandes œuvres de l’acteur mais reste tout de même meilleur que la très mauvaise réputation qu’il traîne. Certes, le film ne possède pas de thématique aussi forte que dans Magnum Force ou Le Retour de l’inspecteur Harry, n’a pas la tension de L’Inspecteur Harry, le personnage a été un peu lisséspoiler: (il est moins hargneux et plus sociable que par le passé même si, pour la première fois, il abat froidement le méchant du film alors que celui-ci ne possède plus de balle) et n’évite pas les clichésspoiler: (le coéquipier asiatique qui pratique les arts martiaux, les journalistes prêts à tout pour obtenir un scoop, le rocker drogué…) mais L’Inspecteur Harry est la dernière cible reste un honnête polar qui se suit sans déplaisir. En effet, dans cette enquêtespoiler: où notre héros est, comme dans l’épisode précédent, poursuivi par des mafieux souhaitant se venger (mais cela durera beaucoup moins longtemps) , il reste des scènes d’actions correctes, des punchlines toujours plaisantes, certaines idées scénaristiques sympathiquesspoiler: (la voiture télécommandée contenant une bombe et poursuivant la voiture grandeur nature d’Harry, hélas conclue par une survie miraculeuse des personnages) , des clins d’œil au passé du personnagespoiler: (l’assassinat de la célèbre critique semble être une petite vengeance envers Pauline Kael qui n’avait pas épargné L’Inspecteur Harry à sa sortie) et permet de découvrir dans des rôles secondaires les encore peu connus Liam Neeson et Jim Carrey (encore nommé James dans le générique). Ainsi, même s’il ne possède pas la force des meilleurs volets de la saga, L’inspecteur Harry est la dernière cible reste, comme L’inspecteur ne renonce jamais, un honnête polar qui se suit s’en déplaisir et reste toujours divertissant après plusieurs visions.