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NeoLain
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0,5
Publiée le 16 décembre 2011
Vous demandez un nanar italien ! En voici un qui tient toutes ses promesses. Voici en gros les détails, des décors SF en carton pâte, et le plus fou c'est la visibilité de l'ensemble ou même si vous collez votre pif devant votre écran vous y apercevrais que des éclairages ultra intense, c'est carrément des projecteurs pour combler le manque de moyen. Au début pendant quelques minutes j'avoue que je regarder avec enthousiasme mais par la suite j'ai pas pu tenir. Des gars sur des motos à faire les gladiateurs moderne sous une ambiance à faire fuir tous les fan Rollerballien. Une musique toujours identique et qui vous prend bien comme il faut pour griller votre boite cranienne. Je laisse un soulignage pour l'actrice Eleonora Brigliadori pour sa beauté.
J'aime bien Fulci, mais faut pas pousser! 2072, les mercenaires du futur (2001 d'après la voix off du film) est une calamité stratosphérique. Il n'y a rien de bon. Certes, le sujet aurait pu être sympa (les médias qui racolent sur la violence, les IA envahissantes...) mais le film n'a pas spécialement un caractère pionnier à ce niveau et surtout, il est tellement mauvais que ce n'est même pas un point positif. Le jeu d'acteurs est terrible. Fadeur du héros, seconds couteaux en roue libre, personnages sans substance, méchants de mauvais film de naziploitation, c'est une catastrophe que ne rattrape nullement l'anecdotique présence de ce bon vieux Fred Williamson. Le scénario est lénifiant. Même avec un concept d'une simplicité enfantine le film arrive à se louper, offrant non seulement 1 heure 30 d'un ennui rare, mais de surcroît un affreux gloubi boulga qui se contredit de scène en scène (par exemple sur la raison pour laquelle le héros participe au dit jeu des gladiateurs). Tout est ridicule, mal fichu, on ne comprend rien des raisons pour lesquelles telle ou telle chose se passe, il n'y a aucun enjeu, c'est une catastrophe absolue. Irresumable d'ailleurs. Mais alors le pire c'est encore la forme! Ok, le budget devait être ric rac, mais comment c'est possible ? Le film cherche à copier Blade Runner, Orange mécanique (à l'occasion d'une scène), et d'autres films connus, mais c'est l'apocalypse! Décors et costumes tirés d'une friperie, spot face caméra pour imiter l'univers de Blade Runner, flou artistique, effets spéciaux grattés sur la pellicule, scènes de bagarre indignes d'une bataille de polochons entre gamins de 5 ans, il n'y a vraiment rien qui va! C'est incroyable, mais c'est tellement mal filmé et fichu qu'on a l'impression d'assister parfois à une succession de scènes abstraites et incompréhensibles. Fulci était où là, à la sandwicherie? 2072 les mercenaires du futur est un des pires films de la décennie 1980 et pourtant elle a vu un sacré paquet de nanar. Fulci était totalement aux fraises sur ce coup. Rien de bon, à peine drôle même tant il est ennuyeux. 0.5
Bon, c'est pas aussi bon que du nanar turc estampillé Cuneyt Arkin, mais c'est du très très lourd tout de même. La présence de Lucio Fulci derrière la caméra pourrait faire saliver le cinéphile à prioiri mais là, notre petit maître du fantastique est venu se vautrer comme une bouse dans le nanar post-apocalyptique, entre le "Prix du Danger" et "New York 1997", avec tout les éléments-clés du genre: décors en carton pâte, costumes fascisto-gays en latex, dialogues pseudo-scientifiques inbitables, effets spéciaux lamentables et hilarants avec bande sonore à l'avenant, scénario ecrits au jour le jour suivant le degré d'alcool de la bibine qui a accompagné le déjeuner, et enfin des acteurs qui feraient passer les clowns de Bouglione pour des acteurs shakespeariens. Y'a pas à dire, très belle oeuvre.
J’aime beaucoup Fulci et son cinema de genre bien décalé mais là on va au bout du n’importe quoi dans le nanar. On est sur un mélange du prix du danger (ou Running Man) et de Rollerball avec une IA type Papa dans Alien mais avec un budget négatif, des effets spéciaux ridicules et des décors en carton pâte. Les acteurs ne sont pas si mauvais mais paraissent bien perdus. Loupé
C'est bizarre des fois on regarde des films en sachant pourtant qu'on le trouvera nul mais c'est plus fort que soi on ne veut pas les louper. Une des raisons qui m'a poussé à visionner 2072, les mercenaires du futur c'est la présence de Fulci à la caméra qui su prouver son talent dans des films d'horreur totalement flippant devrait par contre avoir eu honte de réaliser un tel nanar. En un mot ce film est ridicule à l'exemple de la lamentable scène d'ouverture.
Comptant parmi les meilleurs artisans du cinéma italien de la grande époque, Lucio Fulci n’a pas échappé à la débâcle des années 80. Comme beaucoup de ses confrères, il s’est ramassé en se retrouvant à devoir plagier des succès américains, sans avoir ni le budget ni le savoir-faire de Hollywood. Dans « I Guerrieri dell'anno 2072 », nous sommes donc dans un futur dystopique. Où une chaîne de télévision décide de faire combattre des condamnés à mort dans une arène, en espérant faire sauter l’audimat. En gros, on est dans une espèce de resucée de « Rollerball », avec un soupçon du « Prix du Danger » pour la critique de la TV. On peut même y trouver des relents de « The Running Man », qui pourtant ne sortira qu’en 1987 (les Américains auraient-il repompé sur Lucio Fulci, bouclant la boucle ?). Maintenant, passons aux choses sérieuses : comment faire un film de gladiateurs du futur sans moyen ? 5 solutions, que Lucio Fulci s’évertue à employer. N°1 – Cultivez le hors champs. Ne vous embêtez pas à trop en montrer, l’imagination du spectateur travaillera pour vous ! Quitte à ne balancer que quelques minutes d’affrontements en arène, même pour un film censé être focalisé dessus… N°2 – Douce nuit, sainte nuit. Filmez votre action principalement la nuit, même si ça n’a aucun sens. Vous pourrez davantage masquer les détails, et vous ne serez pas embêtés à devoir créer des décors crédibles. N°3 – Halo Infinite. Vous connaissez JJ Abrams et ses halos lumineux dans la figure du spectateur ? C’est un petit joueur. Bourrez votre film de spots lumineux qui aveuglent le spectateur, histoire de masquer le manque de moyen. En bonus : des combats en lumière stroboscopique pour masquer les chorégraphies paresseuses. Et un climax en lumière alternée, comme ça, sans raison. Illisibilité garantie. N°4 – Figurants absents. Ne vous embêtez pas à payer des figurants, même s’il on parle de jeux du cirque. Glissez une rapide réplique pour expliquer l’absence totale de foule en liesse, ça passe ! N°5 – Piou piou, bip bip. Pas besoin d’effets spéciaux couteux. Des bruitages informatiques ringards et quelques diodes qui clignotent, ça suffit pour construire un univers de SF. Si vraiment il faut, quelques effets grattés à même la pellicule feront l’affaire. Voilà voilà… Sans oublier un héros incarné par la version discount de James Caan (mais heu, je voulais faire « Rollerball » je vous dis !). Un scénario qui fait rarement sens, visiblement écrit à la truelle. Et évidemment, le thème principal kitschissime électro-rock de Riz Ortolani, qui vous restera encore en tête quelques heures après le visionnage (bom bom, bom bom…). Pauvre Lucio Fulci…
Film de science-fiction italien, réalisé par Lucio Fulci, 2072, Les Mercenaires Du Futur est un long-métrage plutôt correct. L'histoire se déroule dans une ville de Rome futuriste submergée par la violence et le carnage. C'est alors que dans ce contexte, qu'à court d'idées, une chaîne de télévision invente un jeu de gladiateurs à moto dans une arène avec des condamnés à mort, dont Drake, un homme condamné à la sentence capitale après une machination policière. Ce scénario s'avère plaisant à visionner pendant toute sa durée d'une heure et demie. L'intrigue nous plonge immédiatement dans son univers futuriste gangrené par la violence et parvient à maintenir cette atmosphère tout du long. Si le récit ne tient pas toutes ses promesses au niveau de l'action qui arrive surtout dans sa dernière partie, le sujet traité est tout de même intéressant, à savoir une critique de la télévision cherchant à tout prix à faire de l'audimat, quitte à filmer des personnes s'entretuer. Mais l'essentiel du film se contente d'échanges entre ses protagonistes. Le ton se veut sérieux mais possède malgré lui un petit côté nanardesque en dépit de son ambition honorable. L'ensemble est porté par des personnages convenables, interprétés par une distribution jouant correctement composée de Jared Martin, Fred Williamson, Howard Ross, Eleonora Brigliadori, Cosimo Cinieri, CLaudio Cassinelli, Valeria Cavalli ou encore Donald O'Brien. Tous ces individus entretiennent des relations viriles, mais on retiendra surtout la romance venant s'intégrer à ce jeu de massacre. Hélas, ces échanges ne procurent pas vraiment d'émotions, la faute, entre autre, à des dialogues de bonne facture mais manquant de profondeur. Sur la forme, la réalisation du cinéaste italien jouit d'une belle liberté. Sa mise en scène tente des choses, ce qui est louable, même si tout n'est pas toujours de bon goût. Son imagerie comporte une véritable identité et crée une ambiance singulière, jouant avec la lumière. De plus, elle évolue dans un Rome inspiré entre antiquité et modernité. Les effets spéciaux sont pour leur part en demi-teinte. Si la cité est crédible, le reste n'est pas du même acabit. Ce visuel sombre et avant-gardiste est accompagné par une bonne b.o. signée Riz Ortolani, dont les compositions au synthétiseur donnent un charme à l'action et aux images. Cette lutte mortelle télévisée s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à cette sanglante dystopie. En conclusion, 2072, Les Mercenaires Du Futur est un film possédant suffisamment de qualités pour en faire un long-métrage méritant le coup d'œil.
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2,0
Publiée le 26 février 2014
Mort aux vaincus et gloire aux vainqueurs, la Rome du futur comme si vous y ètiez! Nanar à l'italienne dans la catègorie S.F / anticipation du pauvre, "I guerrieri dell'anno 2072" de Lucio Fulci n'est ni plus ni moins qu'une symbiose de "Blade Runner", "Rollerball" et "Le prix du danger". Qu'il semble loin le temps où le cinèaste exhumait ses hordes de zombies! Pourtant, Fulci a visiblement bènèficiè d'un budget qui cherche à plaire, les maquettes de la citè futuriste ètant reconstituèes avec un soin particulier (mention au Colisèe), les plateaux surchargès de gadgets et d'èlectronique n'inspirant pas la misère, loin de là! Dans l'esprit de la Rome antique, tous à vos ècrans, pour revivre ce nanar d'exceptionnelle cruautè entre affrontement ultime, courage et rage de survivre! Vous serez servis comme au temps des Cèsars, les spectateurs de la mort en direct en somme avec un art de l'ellipse qui tue! Le Castel Sant'Angelo et la Plazzia de Spagna sont même mis à l'honneur par les « Bikers du Futur » selon Fulci! C'est donc le type même du produit qui n'a d'autre ambition que de divertir, qui s'acharne à tout faire pour en reprenant l'univers de Ridley Scott, la violence de Norman Jewison et les bonnes idèes de Yves Boisset...
Ah non mais si déjà les types ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la date à laquelle se passe le film, comment voulez qu'on arrive à quelque chose de sérieux. Le titre du film c'est bien 2072, les mercenaires... alors bon sang pourquoi la voix off nous balance un "En 2001"... Bon alors même constat que 2019 après la chute de New York. Y a une multitude de bonnes idées mais celle ci sont toutes gâchées par une réalisation foireuse (mais alors COMPLÈTEMENT!), avec des cascades à la con, des costumes à la con, des effets spéciaux à la con, des acteurs ... j'en parle même pas. Surtout si vous êtes épileptiques ne regardez pas ce film au risque de grosses crises et accessoirement de clamser... enfin bon vous l'aurez compris c'est un nanar foiré de bout en bout, en revanche les doublages français sont pas trop mal réussit dans l'ensemble (Attention j'ai dit PAS TROP MAL,...) du coup c'est bien dommage parce qu'on à pas de réplique bien culte à se mettre sous la dents...
Ce film est devenu une curiosité, un sommet de mauvaise science-fiction populaire vers 1980. Tout est involontairement drôle, avec des personnages caricaturaux, des décors et des accessoires manifestement très bons marchés. Ne surnage du naufrage que la curieuse maquette ( et à l'évidence une maquette) de Rome en 2072, une forme de cauchemar architectural futuriste des années 1970.
Synthèse hétéroclite de Blade Runner, du Prix du danger, de Rollerball et autres Age de cristal, ce nanar fauché de Fuci n'arrive pas à trouver son scénario et se perd dans ses nombreuses incohérences. De plus les images et la musique aliénantes sont particulièrement insupportables. A réserver aux kamikazes des nanars prise de tête!
Un film post apocalyptique typique des années 80...mais la ou certains arrivent à sortir du lot celui ci n en fait pas partie. Trop d incohérence , de trucs inexpliqué dans une histoire déjà pas très intéressante. En plus tout ça est très mal joué et ça donne mal à la tête de voir cette surenchère de lumière. Lucio fulci est vraiment pas inspiré sur ce coup la...
A en croire le spectacle lamentable d'inepties, d'effets de lumières tapageurs à en éblouir une taupe (c'est simple on se croirait dans une discothèque ringarde perdue dans l'espace-temps), le manque de conviction des acteurs et j'en passe, on pourrait croire que le coupable est un inconnu sorti de derrière les fagots. Mais non, c'est "Lucio" .
Un Lucio Fulci bien chétif ici dans l'exercice du Post-apocalyptique/Anticipation. On ne croit pas à son histoire de gladiateurs du futur (le futur du passé hein) mis en pâture dans les arènes de la Rome-du-futur. Le point de vue est encore basé sur la puissance des méchants-médias, donc rien d'original et l'intrigue nous mène péniblement vers le plus important: les combats. Mais là encore éblouit par des spots géants, si bien que l'on arrive difficilement à imager le décor, c'est un fiasco. Les gladiateurs sur des motos rafistolées de plaques de métal pour paraître futuriste batifolent dans la confusion, surement gênés par les lumières eux aussi. Quelques petits coups de pieds de nonne, quelques roues arrières, une décapitation, bah oui c'est Fulci quand même. Et c'est tout. Ennui total.
Pour sauver la boutique il y'a quand même un peu de drôlerie hormis l'aspect général du film. Comme le chinois-cliché qui agite ses mains dans tous les sens pour montrer que le kung fu et lui ça ne fait pas deux. Mais rien... rien d'assez divertissant pour pardonner ce navet.