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    Vacances à Venise
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    Maqroll
    Maqroll

    160 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Sûrement le film le plus faible de David Lean qui se contente paresseusement de filmer Venise, en nous donnant certes des images magnifiques de la cité des Doges mais qui oublie au passage d’en faire un film digne de ce nom. Katharine Hepburn est le plus souvent au bord du ridicule dans un rôle qui semble calqué sur celui qu’elle tenait dans African Queen… sauf que n’est pas Huston qui veut et son partenaire ici ne s’appelle pas Bogart mais Rossano Brazzi, séducteur italien bellâtre, fade et sans saveur. Leur histoire d’amour est invraisemblable du début à la fin et pas une fois on ne palpite pour ce couple si mal assorti et dont on se demande bien ce qui peut les unir. Les ressorts de la faible intrigue sont artificiels, de même que les portraits psychologiques des personnages qui ne tiennent pas la route un seul instant. La fin est carrément grotesque et vient achever un film raté dont on ne retient que les cartes postales vénitiennes… Très insuffisant.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2013
    Bon, je peux le dire car peu de monde verra cette fiche de film : j'ai un problème avec Katharine Hepburn. Alors y en a certains qui s'enthousiasment complètement, allant jusqu'à dire qu'elle fut la plus grande actrice du monde, mais je les conseille vivement de revoir ses films. Car Katharine Hepburn joue toujours Katharine Hepburn, c'est à dire une femme virevoltante, au fort caractère, qui bouge, qui parle fort, qui fait du bruit. C'est comme la série Martine, elle se décline un peu partout, et chez David Lean c'est Katharine Hepburn à Venise. Mais non, je n'exagère pas, c'est ça, malheureusement. Ce n'est jamais autre chose. David Lean aimerait - ou aurait aimer - nous conter l'histoire de cette femme qui réalise sa solitude, sa lassitude, sa mélancolie etc, mais malheureusement avec cette actrice on y croit jamais. C'est dommage car derrière y a quand même des choses intéressantes, le film est pas mauvais, j'aime bien l'idée, si j'essaie de penser au film de façon "intellectualisée" je trouve qu'il y a de bonnes idées, mais sur la pellicule ça passe beaucoup moins bien, on y croit pas, c'est surjoué, maladroit et agaçant. Même la photographie qui avait l'air très belle était décevante...
    Pour rendre justice à l'actrice, je la trouve très bien dans Suddenly, Last Summer (même si Taylor est encore mieux à mon sens).
    Yves G.
    Yves G.

    1 478 abonnés 3 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2021
    Jane Hudson (Katharine Hepburn) passe seule des vacances à Venise. Le nez au vent, l'appareil photo en bandoulière, escortée du seul Mauro, un jeune Gavroche vénitien, Jane déambule dans la cité des doges. Elle croise quelques compatriotes dans la pension de famille qui l'héberge : un couple de vieux touristes caricaturaux, un artiste infidèle et sa femme...
    Même si elle refuse de l'admettre, Jane, célibataire endurcie, se sent seule. Elle est du coup sensible au charme de Renato (Rossano Brazzi), un bel Italien aperçu à la terrasse d'un café qui tient une boutique d'antiquités.

    "Vacances à Venise" est un film étonnant dont on se demande s'il a horriblement mal vieilli ou si, au contraire, ses défauts le font échapper à l'outrage du temps.

    C'est un film de 1955 en Technicolor à une époque où le procédé était encore exceptionnel. Si David Lean l'utilise, c'est pour magnifier la beauté de Venise décrite comme une ville de carte postale. La cité des doges, filmée en plein été, brille de mille feux - alors que beaucoup de réalisateurs la filmeront l'hiver dans une brume qui la nimbe de mystère ("Le Casanova de Fellini", "Mort à Venise"...)

    Dans cet écrin magique, on s'attache aux pas de Jane. L'héroïne est interprétée par l'une des plus grandes actrices du temps - voire de tous les temps. La cinquantaine approchant, on pouvait croire que Katharine Hepburn, qui venait de tourner "African Queen" avec Humphrey Bogart,  était au sommet de sa gloire. Pourtant, elle gagnera encore trois Oscars (en 1968, en 1969 et en 1982) et mourra en 2003 à quatre-vingt-seize ans, panthéonisée de son vivant.

    Le rôle qu'elle joue ici manque toutefois cruellement de profondeur. Elle interprète une vieille fille au mitan de sa vie. La sensualité des chaudes nuits vénitiennes et la conscience angoissée du temps qui passe la pressent de faire une rencontre amoureuse. Elle se laisse séduire par le premier bellâtre venu tout en ayant conscience du caractère éphémère de cette liaison. Quand la vérité éclatera - le bellâtre est marié et père de famille - la déception sera rude.

    La conclusion de "Vacances à Venise" s'avère beaucoup moins frivole, beaucoup plus sombre que ses débuts ne le laissaient imaginer. On y reconnaît la patte du réalisateur de "Brève Rencontre", un des films d'amour les plus poignants et les plus tristes que j'aie jamais vu.
    Plume231
    Plume231

    3 904 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Seconde vision après une première très lointaine et dans une VF pourrie (je sais, aucune excuse!!!) de ce "petit" David Lean et avis revu largement à la hausse. L'histoire a normalement tout ce qu'il y a de plus banal mais c'est oublier trois choses essentielles : un, c'est la grande Katharine Hepburn qui joue le rôle principal d'un personnage qui ne peut qu'être attachant, deux, c'est David Lean, conteur hors-pair et faiseur d'images époustouflantes qui arriverait même à rendre une croûte comme l'Opéra Bastille photogénique alors, trois, quand c'est Venise une des plus belles villes du monde... Ce n'est pas à proprement parler, un film avec une histoire. C'est plus un film de sentiments, celui lourd de la solitude, celui des légères mais piquantes déceptions, celui des petites mais en fait grandes joies, celui des belles tristesses, et d'atmosphère, celle unique de la Ville des amoureux. Ce n'est pas un de ces films auquel on crierait au chef d'oeuvre mais une de ces oeuvres profondément attachantes. Et il n'est pas étonnant, malgré une filmo riche en chefs d'oeuvre, que c'était l'oeuvre préférée de son cinéaste de génie.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 796 abonnés 12 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2023
    Ah Venise, ville magique et faite pour l'amour qui se prête à des visites d'une journèe, autour de la place Saint-Marc; de deux ou trois jours, pour avoir le temps d'entrer dans les dômes qui recèlent nombres de ses trèsors; d'une semaine, pour vivre l'atmosphère de ses ruelles, de ses ponts et canaux; sinon beaucoup plus pour y dècouvrir ce magnifique film de David Lean! Le charme romanesque opère parce que le cinèphile se plait à voir le Ponte Barnaba ou la Fondamenta Rezzonico, lieux secrets vènitiens que l'on a pas l'habitude de voir au cinèma! Brève histoire d'amour autour de la douleur du temps qui passe et de la diffèrence des cultures entre deux êtres pourtant proches! Un de ces ètès inoubliables que l'on a tous connu au moins une fois dans sa vie. "Summertime" (1955) est servi avant tout par une formidable Katharine Hepburn, vieille fille amèricaine avec un coeur plein de rêves! En rèsulte une romance belle et nostalgique avec Venise, ville idèale pour un Lean romantique...
    14caen
    14caen

    49 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2009
    Un petit film sympa mais malheuresement il ne se passe pas grand chose et l'histoire d'amour entre Katharine Hepburn et Rossano Brazzi sonne faux.
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2011
    Une jolie carte postale de Venise signé David Lean !!! Film datant de 1954, une touriste Américaine qui a la quarantaine d'années part seule dans la ville romantique d'Italie. Elle sera sublimé par le paysage (et nous aussi d'ailleurs) visitant les grands immeubles anciens au milieu des canaux flottant sur des barques celebres, les eglises, les chapelles, des cloches singulières qui sonnent, la surpopulation de terrasses dans les rues, les belles vues de la ville, tout cela filmé sublimement par David Lean qui a l'air d'aimer cette ville de Venise et veut nous le partager, pari réussit. Mais dans tout cela, il faut une histoire, la belle solitaire rencontre un séducteur qui tient une boutique et pour une fois l'histoire d'amour n'est pas superficiel comme on en voit beaucoup à Hollywood ces dernières années mais crédible. Une révélation va quelque peu chambouler les vacances. Katharine Hepburn est toujours resplandissante avec une longue carrière d'actrice et toujours la meme grace et la meme energie dans son jeu, respect. Une petite perle sentimentale enchanteuse.
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2016
    Un mélo à Venise avec Katharine Hepburn et réalisé par David Lean, le projet promet beaucoup. "Summertime" ne satisfait pourtant pas mes attentes, en raison des difficultés à créer une véritable intensité autour du couple principal. Sur quelques scènes, Lean parvient à faire surgir un trouble grâce à la finesse de l'écriture, qui dévoile une justesse poignante autour des sentiments des personnages. Le film échoue surtout à dramatiser l'amorce de la rupture, trop délicate et finalement assez convenue, et se perd quelque peu en s'attardant sur des personnages certes charmants (le petit garçon, le couple de vieux) mais qui n'ont rien à dire. "Summertime" n'est pas déplaisant en soi, émeut par ses belles métaphores (la fleur qui reste dans les eaux vénitiennes, symbole d'un amour sans lendemain) mais jamais ne brûle ou ne passionne. Intéressant sans être pleinement convaincant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2015
    Jane, une quadragénaire célibataire américaine, décide de passer quelques jours de vacances à Venise qu'elle découvre. Accompagnée de son caméscope pour immortaliser ces moments, elle va peu à peu tomber sous le charme d'un antiquaire italien...

    David Lean signe là son dernier film anglais avant son départ pour Hollywood qui le verra marquer à jamais l'histoire du cinéma avec des œuvres comme Lawrence d'Arabie. Cela fait une dizaine d'années et neuf films qu'il réalise en solitaire avant de se lancer dans Vacances à Venise, où il fait appel à Katharine Hepburn. Il nous immerge au coeur d'un magnifique et romantique Venise et dresse le portrait de cette femme solitaire qui voit la vie défilée et la solitude peu à peu l'envahir.

    Si Lean m'a emporté dans un tourbillon d'émotion avec des films comme Brève Rencontre ou Docteur Jivago, ce n'est pas vraiment le cas ici et il peine à vraiment faire ressortir toute l'émotion de Jane. C'est dommage car il arrive tout de même à donner une dimension romantique et mélancolique à son oeuvre, sublimant un Venise très carte postale que l'on découvre au côté de Jane. On ressent à travers le personnage d'Hepburn cette sensation du temps qui passe et qu'il faut prendre sa vie en main pendant qu'il en est encore temps. Il garde ici un côté intimiste que l'on retrouve dans ses oeuvres anglaises, tout en sobriété et justesse.

    C'est ce qui ressort aussi de sa mise en scène, manquant parfois d'émotions mais d'une justesse incroyable. Le film est lent, mais ce rythme est adéquat et ne se fait pas ressentir tant il arrive à dégager une vraie atmosphère de Venise. La photographie en couleur est assez belle et permet de mieux nous immerger au coeur de la ville Italienne. Par contre, je suis déçu par la prestation de Katharine Hepburn (et c'est très rare) qui manque de justesse et en fait un peu trop (toute proportion gardée, elle garde une présence incroyable), contrairement à un excellent Rossano Brazzi.

    Un Lean mineur, manquant notamment d'émotions mais qui n'empêche pas le réalisateur britannique de bien sonder l'âme et la fragilité de son personnage, le tout dans un magnifique Venise. Peu de temps après, il s'envolera pour Hollywood où il régnera pendant une décennie.
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 012 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    L'on peut comprendre que ce Vacances à Venise soit la réalisation préférée de David Lean au vu du plaisir manifeste qu'il prit à magnifier le décor de son film tout en l'enrichissant d'une riche symbolique illustrant à la fois l'attractivité de la Sérénissime et l'inéluctable sort de l'histoire sentimentale dépeinte. Cependant, entre dialogues convenus à la limite du ridicule et surjeu parfois hystérique de Katharine Hepburn, comment (vouloir) croire à la romance entre une vieille fille effrayée à l'idée de tomber amoureuse malgré le poids évident de sa solitude et un apparent don Juan à la psychologie très floue...? Dans le même registre, Brève Romance l'emporte de loin tant en vraisemblance qu'en intensité. Une carte postale décevante.
    Ti Nou
    Ti Nou

    500 abonnés 3 502 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    David Lean est un grand cinéaste et il filme admirablement Venise. Mais une belle ville n'a jamais fait un bon film et la beauté des images ne suffit pas à porter une romance invraisemblable qui ne provoque pas la moindre empathie.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 162 abonnés 5 155 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2017
    Le film peut se faire rebaptiser sans problème « Rencontre à Venise ».
    Cela donne le ton de cette histoire ultra romantique. Charmante visite bucolique dans un Venise de carte postale. On aurait aimé des chansons même pour rajouter au kitsch.
    Plus que sympathique. Une belle histoire d’amour et un final dans le train très beau avec cet adieu à l’homme d’un instant.
    maxime ...
    maxime ...

    244 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2023
    Summertime est ravissant. Alors oui, il à des arguments pour, à commencer par son cadre, Venise, ville du romantisme italien, ou mêmes les bus flottent sur la rive. Mais aussi pour le caractère, tout aussi beau de son actrice titre, de son tout premier sourire dans le train qui la conduit vers ces aventures, aux larmes qu'elle tente de refoulées lorsqu'elles surgissent. Si l'on ajoute à cela, un cinéaste pétrit d'un talent pour sillonné son décors, ses consciences, qui en raconte le cœur et ses à cotés avec autant de passion et d'instinct, alors, on tient ce genre de film qui reste, ad vitam aeternam.

    De ce premier voyage en train, ou l'on découvre cette femme " qui viens de loin ", qui se cache un peu, derrière son objectif, l'on capte un drôle de sourire. Oui j'y reviens à peine l'avoir évoqué, mais ce dernier, tel un masque, narre autant une franchise qu'une timidité que je trouve sublime et tout en même temps, d'une tristesse désarmante ... Du genre indépendante, c'est le cas, libre et introverti, seule surtout. Katherine Hepburn tiens de ses comédiennes qui sentent les choses, elle nous embarquent dans son sillage et ne nous lâchent qu'à sa toute fin. Mais avant çà, il y'a encore de quoi dire !

    La gène des regards sur soi, contraste avec ces regards à elle, d'une curiosité distante, en quête de savoir, d'expérience qui conforte et réconforte plutôt qu'à la surprise. Cette dernière est d'ailleurs motif de fuite, d'égarement, qui ne colle pas avec les attentes touristique et idéalisé. La photo, ne colle pas au cadre, son dépareillement est justement son œuvre d'art ! Une pléthore de détails, que se soit dans l'esquisse, dans le ton, le rythme, dans la déguise du maestro qui décors et y glisse ses quelques finesses dans un scénario qui n'en manque pas. La venue du petit gosse dans le défilée tire vers un pareil constat, tant ce dernier, à bien plus à condensé que ses rires, ses comédies, son folklore presque. Il a dans ces tentatives le premier rapprochement sincère, sortit des convenances, des enjeux, et il capte en cela la réelle teneur de la fameuse tristesse pour la transformé en première joie. Tombé à la flotte, avec une grâce folle, et un humour de circonstance est tout de même plus " agréable " avec un tel sauveur, qui entérine les larmes et nous reconduit en lieu sur.

    J'en viens à cette rencontre, à la terrasse d'un café, ou là encore, le regard est de toutes le mises. Les rencontres suivantes s'entrecroisent entre hésitations et ratés, dans une joliesse magnifique. Le mot, touchant, colle assez bien. Il y'a dans ce chassé-croisé entre ces deux amoureux une forme de colère tendre à vouloir être, à désirer, à concrétiser les envies et la réalités, malgré les failles du présent et du passé, lointain, ou moins ... Il y'a dans la colère du verre vendu, dans le mouvement de cette chaise qui vacille une symbolique d'un manque de confiance et d'assurance sur les gages de ce grandissant sentiment, majestueux et terrifiant, que l'on ne maitrise pas, car trop grand, trop fort, si soudain. Il faut des mots, et une fleur ( un gardénia ) entre de petites courses pour scellé ce dernier.

    D'autres heurts interviennent, mensonges et vérités, qui servent et desservent la comparaison des raviolis et du bifteck ! Qui servent nettement plus si je suis totalement honnête ! L'amour loin d'être parfais n'a rien non plus d'une douce idylle puisque l'intranquillité chronique ne cesse de chahuté un quelconque répit. Cet aurevoir, qui les déchirent, avant cette ultime adieu sur ce quai de gare en est son apothéose.

    Summertime, titre magnifique capture des paysages, des monuments, nous donne à voir cette Ville incroyable, dans toutes sa complexité. Des déchets que l'on balance à l'eau, aux magouilles nocturne, ou encore à cet enfant - oui encore - qui arpente pieds nus le pavé, l'envers du décor ne nous en gâche pas le plaisir puisqu'au contraire, il fait partie du voyage, au moins autant, si ce n'est plus, que la splendeur de carte postale aussi présente. David Lean, signe un film qui donne à réfléchir, le tout dans un plaisir dont il faut se délectée. J'ai du mal à croire que le film est de 1955, tant il y'a une modernité dans la véhicule de modernisme intenté là par la charge de son sujet, qui passe avec un calme il est vrai, mais audacieux je trouve toutefois.

    A revoir pour vraiment le comprendre, et l'aimer à sa juste estime.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    239 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2007
    Un allé simple pour Venise, s'il vous plait. "Vacances à Venise" peint la ville des Dômes sous son plus beau jour. Les clochets resplendissent au son des cloches, les canaux sont navigués par des gondoles pleine de vie, la Plaza de Venise rit au son de l'Italie. On a envie d'y passer un séjour. Et l'histoire d'amour que conte le film ne peut que nous encourager. David Lean sait donner du charme à son film. L'amour y occupe une place importante. C'est un amour passioné et éphèmére que partage les personnages de Katherine Hepburn et Rossano Brazzi. Un de ces amours qui se font de plus en plus rare au cinéma, et on le regrette. Cette amour prend vie dans le regard de Renato, envouté et passioné par Jane Hudson. S'en est trés touchant. Tout comme l'amitié entre cette même Jane et l'enfant Mauro qui lui sert de guide dans les dédales de la ville des eaux. Cependant si le film est touchant, tendre et émouvant, la fin ne m'a pas moins déçu. Elle se finit comme on ne l'éspère pas. Le film peint finalement un amour impossible, éphémére mais meilleur ainsi. Je ne partage pas cette avis. Ceci étant le seul mauvais point, "Vacances à Venise" est tout de même un trés beau film sur Venise et laisse un doux souvenir de la ville de l'amour italienne.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Une superbe carte postale, mais un film, très daté, qui parait aujourd'hui daté.
    Dans la première partie, Lean nous montre que l'existence de son héroïne est vide est qu'elle s'ennuie. Le problème est que le spectateur s'ennuie avec elle. Dans la deuxième partie, Jane va à l'encontre de ses principes de vieille fille et accepte une aventure sans lendemain avec un bel italien. En 1955, ce comportement hédoniste a du faire scandale, d'autant que l'attrait des deux partenaires paraît un peu artificiel. Aujourd'hui, il paraitra banal à la plupart des spectateurs. Et du coup, spoiler: la rupture finale
    parait abrupte et sans raison.
    Reste les superbes paysages de Venise.
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