Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais accroché à ce film, alors que, dordinaire, j'aime bien les films de Belmondo. Allez savoir : peut-etre que les effets 'à la DePalma du pauvre' du prologue m'ont rebuté d'emblée...Sans doute est-ce le scénario tiré par les cheveux...ou bien l'abattage de Bébel, qui en fait sans doute un peu trop dans un role qu'on définit mal...Ou la musique, qui ici m'insupporte...Ou un gavage de ses films, "Flic ou voyou" étant peut-etre celui de trop...Bref, j'ai pas aimé ce film. Excepté les dialogues audiardiens, toujours top.
Audiard, Lautner et Belmondo... Que du lourd, que bon à voir et à revoir. Pas de temps mort, ça bouge dans tous les sens, Bébel fait du bébel et alors ?! Wayne fait du Wayne aussi et c'est une légende... Nous on peut aussi dire qu'on en a une ! Seul petit bémol pour une intrigue un peu fouillis vers la fin. Le film qui fait plaisir à revoir dès que le générique du début commence...
Du Bébel pur jus : c'est mauvais mais pas désagréable. Bébel ne joue pas mal mais toujours de la même façon un rôle qu'il semble avoir déjà tenu une dizaine de fois. Le rôle sur-mesure d'un flic véreux où ayant en tout cas une conception de la justice plus que personnelle. Là, l'intrigue s'embrouille, si bien qu'on ne sait plus ce qu'il fait là. Et Audiard était en petite forme ce jour là, donc on ne peut plus s'y raccrocher. Quant à la réalisation, c'est du Lautner : journalistique mais pas cinématographique.
Un très bon film policier avec beaucoup d'action (mais raisonnable et crédible) et de gags, qui nous change des navets américains du genre. Michel Audiard nous démontre qu'on peut faire rire sans être grossier et vulgaire. Quant à Jean-Paul Belmondo, il est fidèle à son personnage habituel et tous ses acolytes sont aussi parfaits, en particulier Georges Géret.
Surement pas le plus grand film de Lautner, mais ce Flic ou voyou reste dans l'ensemble très bon. Belmondeau y est ( comme d'hab ) extraordinaire, les dialogues d'Audiard sont...égaux à eux même! Pas très original, mais réussi quand même.
(Classique revisité). Une autre production du tandem Lautner/Audiard qui reste très agréable à revoir. Si la facture générale du film est moins harmonieuse que les classiques de la décennie précédente («Les tontons flingueurs», «Les barbouzes» ou encore «Ne nous fâchons pas»), c'est essentiellement parce que cédant à la mode de l'époque, le scénario met en scène des pourris trop pourris et beaucoup moins amusants. On peut aussi être agacé par le cabotinage de Belmondo et la trop grande place qu'il occupe au détriment des rôles secondaires. Mais le divertissement reste entier et les dialogues d'Audiard toujours aussi savoureux.
Un des meilleurs films de Jean-Paul Belmondo qui prouve une fois de plus qu’il est l’un des seuls acteurs du cinéma français à pouvoir faire plier un rôle à sa personnalité. Qui d’autre que lui aurait pu interpréter avec autant d’aisance le rôle du commissaire Borowitz que le metteur en scène, Georges Lautner, ne présente pas immédiatement comme tel, laissant imaginer dans un premier temps au spectateur qu’il s’agit d’un truand racketteur de veuve éplorée ? Toute l’image que le public se fait de l’acteur peut d’ailleurs se résumer à ce film, Bébel arborant son look devenu culte par des générations de flics (blouson en cuir, jean, pétard à la ceinture...) tout en balançant des répliques bien senties signées du maître du genre Michel Audiard (l’énorme "A part ça, content ? ", "Les seuls papiers qui m'intéressent sont ceux de l'Imprimerie Nationale, avec la tronche de Blaise dans le coin", "Jack l'Eventreur s'appelait Murdock, Pierrot le Fou, Goutrel... on assassine tous sous de faux noms, pour ne pas gêner nos familles"...). Cette légèreté est d’ailleurs la marque de fabrique du film malgré une intrigue tout ce qu’il y a de plus sérieux sur fond de guerre des gangs dans le Milieu Niçois. Et quel plaisir de retrouver cette pléiade de 2nds rôles exceptionnels que sont Marie Laforêt (à qui les dialogues d’Audiard vont à merveille), Michel Galabru en affable commissaire, Charles Gérard en complice, Georges Géret et Claude Brosset en parrains locaux, Jean-François Balmer en ripoux, Philippe Castelli en inspecteur d’auto-école ou encore la jeune Julie Jézéquel en atypique fille du héros. L’alchimie entre les personnages et la bonne humeur qui ressort du filmpermet d’ailleurs de rendre crédible certaines séquences improbables à commencer par les confrontations entre Borowitz et chacun des parrains niçois (le petit jeu avec l’Auvergnat est un vrai régal) ou la fameuse poursuite en voiture d’auto-école. Si l’on rajoute à ce petit sans faute une musique formidable (signée Philippe Sarde) et une mise en scène sans temps morts, on comprend mieux la place de choix occupée par ce Flic ou Voyou dans la filmographie de Belmondo.
Trois étoiles amplement méritées. Belmondo cabotine toujours autant, mais c'est pour notre plus grand plaisir. Il est ici magistral. D'un côté flic, avec le côté rude, dur et solitaire (dans le genre "Professionnel") et de l'autre le voyou, c'est à dire les cascades, le ton désinvolte et le charmeur. Le tout nous donne un excellent film, dialogué une fois n'est pas coutume par Audiard. En sortent des répliques cultes "on dit que la soie revient à la mode", "elle est chaude" (en jetant sa bière à la figure du patron de bar), "tu as 14 ans 1/2, tu es enceinte ... c'est bien, très bien ! Mais ne te prends pas pour une surdoué !", "bonne nouvelle, vous ne cramez pas !". Belmondo s'en donne à coeur joie, appuyé par des très bons seconds rôles tels que Charles Gérard, Jean-François Balmer ou Claude Brosset. Inmanquable !
Voila ce que le cinéma populaire n'aurait jamais oublier d'être. Des dialogues bien sentis, des acteurs qui "surjouent" comme il faut, un scénario "alibi" qui donnent lieu aux rebondissements que l'on aime. A l'époque, on pouvait semble-t-il payer même pas 15 balles et se retrouver dans une salle sombre pour 1h45 de vrai divertissement. C'est fou, non?
Un grand Belmondo comme on les aime, action ,aventure,humour,amour ... et les dialogues .. un vrai régal(merci Mr Audiard).. des moments cultes (l'entrée en scène de Bébel, la destruction du bar...). Je mets 3 étoiles parce que Belmondo est tellement présent qu'il occulte tous les autres acteurs du film( a part Jean-François Balmer en flic ripoux plus vrai que nature)
Quel plaisir ! Sur des dialogues d'Audiard, le film marche aussi bien dans le polar que dans la comédie, comme les Tontons Flingueurs. Bebel qui "joue une mi-temps dans chaque camp" est absolument irrésistible et signe son premier succès avec Lautner. Et c'est pour moi leur meilleur collaboration.
une film diablement éfficace. Des cascades signé Belmondo au top, une poursuite magnifique entre une voiture d'auto école et la police, une intrigue policière bien ficelé. Dommage que la fin soit un peu baclé sinon il aurait eu 4 étoiles.