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Yves G.
1 455 abonnés
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1,5
Publiée le 28 août 2024
"Dead or Alive" est une trilogie de films respectivement réalisés en 1999, 2000 et 2004, sortis en bloc en janvier 2004 dans les salles françaises et reprogrammés cet été dans quelques salles parisiennes. Ils sont indépendants les uns des autres mais mettent tous en scène le même duo d’acteurs interprété par Riki Takeuchi, dont la coiffure lui donne des faux airs d’Elvis japonais, et Sho Aikawa.
"Dead or Alive (DOA) 1" se déroule de nos jours à Yokohama et raconte l’affrontement sanglant qui oppose des yakuzas japonais à une triade chinoise qui cherche à s’y implanter. Dans "DOA 2", les deux acteurs interprètent des tueurs à gages, qui, après un contrat sur lequel ils avaient été mis en concurrence, retournent dans leur village d’enfance et y renouent leur vieille amitié. "DOA 3" se veut futuriste. Il se déroule en 2346 à Yokohama, une ville sous la coupe d’un dictateur qui souhaite stériliser la population en lui faisant consommer une drogue.
Avec un quart de siècle de recul, les sources d’inspiration de Takashi Miike sont plus visibles encore. Il y a d’abord l’hyper-violence des films de Tarantino – qui fut lui-même inspiré par les films de kung-fu chinois et les films de sabre japonais. Il y a ensuite l’influence des mangas futuristes – le combat final de "DOA 3" rappelle l’épilogue cyberpunk et body horror de "Tetsuo". Il y a enfin, surtout dans le deuxième volet, la même tendresse que chez Kitano qui venait de sortir "Hana-bi".
Takashi Miike pratique la surenchère. La crédibilité de ses scénarios est le cadet de ses soucis. "DOA 1" se termine dans un combat apocalyptique qui prête à rire. La fin de "DOA 3" y prête presqu’autant. Guère crédibles, les scénarios ne sont guère lisibles non plus, à l’exception m’a-t-il semblé du troisième – mais la raison en est peut-être que je commençais à m’habituer à cette forme d’écriture.
Les plus indulgents ne s’en formaliseront pas. Ils apprécieront ce réalisateur prolixe, qui tourne comme il respire (il aurait dirigé 59 longs-métrages depuis 1991), sans prendre le temps de peaufiner son œuvre. Il faut quand même être très bon public et aimer les plaisirs régressifs pour y trouver de l’intérêt.
Si "Dead or Alive" fait indubitablement partie des films cultes de Takashi Miike, ce n'est clairement pas celui que je retiendrai. On y trouve pourtant son style avec ce mélange de violence, de subversion et transgression, d'absurde et saupoudrer de quelques yakuza. Miike n'a malheureusement pas grand chose à raconter ici et le fait en plus d'une manière maladroite. Une histoire de gangsters peu inspirée, filmée avec les pieds et mal montée. Passé la surprise du début, on se lasse rapidement. Pas adhéré au délire.
Un film qui démarre fort avec un enchaînement de scènes tellement décousues qu'on dirait une bande-annonce qui dure 5 minutes ; puis l'histoire mal racontée commence éventuellement à se dérouler sur le schéma classique du flic entre les yakuzas -dont un jeune aux dents longues- et une triade de Taïwan en plein business.
La réalisation est alors extrêmement calme, apathique même, avec ses plans fixes et ses lenteurs exagérées. C'est l'occasion pour ce metteur en scène renommé pour son araignée au plafond de nous envoyer à la face moult détails sordides -pour ne pas dire scabreux- du mode de vie des différents mafieux qui alternent drogue, sexe et meurtres.
Enfin, alors qu'on commence vraiment à trouver le temps long, la scène finale arrive, un mano a mano entre le yakuza et le flic, et là Monsieur Miike pète un plomb. Une scène indescriptible qui laisse sans voix et dont le caractère outrancier est à mourir de rire. Je ne sais même pas si un manga aurait imaginé un truc pareil... Rien que pour ça, le film mauvais en devient juste... pas bon mais simplement médiocre. Merci pour ce moment en tout cas.
Premier film d'une trilogie complétement barrée Dead or Alive ne m'a pas particulièrement emballé, les premières minutes filent à toute vitesse, une ouverture survitaminée fatiguant qui laisse présager le pire pour la suite. Bizarrement Miike une fois ce début passé se calme grandement à tel point que Dead or Alive devient un film de gangsters assez banal au style inégal car on passe du bon, du sans intérêt au mauvais ce qui est fait de DoA certes un polar orignal sans pour autant en faire un film se regardant avec plaisir. Pour le duel final j'ai lu que Miike ne voulait pas ennuyer le spectateur avec une fusillade classique. A voir par curiosité mais c'est plus décevant qu'autre chose ; à la limite je crois que Miike aurait du garder le ton cartoonesque du début à la fin et non mélangé le sérieux et le loufdingue.
Une seule phrase de Takashi Miike permet de bien résumer le film : "J'ai réalisé Dead or Alive pour tuer le temps". Pas étonnant venant d'un réalisateur atypique qui enchaine les films sans ce soucier de leurs résultats. Ça pue le film tourné à l'arrache sans la moindre intention de le rendre un brin attractif. Et même si 1 ou 2 passages valent le coup d'oeil, l'objet cinématographique est quand même vraiment limite, presque dégueulasse tant aucun effort artistique n'a été fait. Heureusement que les 5 dernières minutes m'ont fait exploser de rire, car le rendu du film fait vraiment pitié.
Une scène d'introduction énorme ou l'on ressent une inspiration Tarantino/Rodriguez mais finalement le rythme s’essouffle vite une fois cette scène passée . L'histoire tourne un peu en rond et traine en longueurs par moment et laisse place a une fin vraiment "wtf" dommage . Mais globalement c'est bien filmé et le tout et soutenue d'une bonne bande son ça rend donc le film moyen mais ça aurait pu être bien mieux .
Alors là, je suis sur le choque...ce film laisse totalement perplexe à la fin..."Dead or Alive" commence magnifiquement bien avec des scènes dignes de Tarantino, et finis comme...regardez le vous comprendrez ce que je veux dire. "Dead or Alive" est un TRÈS grand film, un Takashi Miike digne de ce nom. Il n'y a pas de mots pour décrire ce qu'il en est vraiment de ce film, mais quand on connait et s'intéresse de plus en plus ( comme moi ) à son réalisateur, on est pas vraiment étonné d'un côté...il reste néanmoins comme un film fabuleux !
Peut-être aurai-je du mal à me montrer très objectif avec "DOA 1" étant donné que c'est avec ce film que j'ai découvert le cinéma de Miike Takashi... Le ton est donné dès le début avec une intro hystérique, saturée d'images violentes et sexuelles. Passée l'intro, on s'aperçoit que l'ambiance n'est pas aussi agressive tout au long du film. La musique sait se taire pendant les dialogues et revenir lorsqu'il le faut. Le rythme fait des vagues et l'action sera présente surtout dans la seconde moitié. On suit en même temps l'histoire d'un inspecteur de police et d'un voyou et sa bande. Dans les deux camps, la famille occupe une place importante; l'inspecteur a des soucis avec sa fille tandis qu'on a des retrouvailles entre deux frères du côté des délinquants... La bande s'intéresse à un marché de la drogue dans lequel sont déjà impliqués les yakuza ainsi que la maffia chinoise. Commence alors une véritable guerre des gangs qui occasionnera des pertes chez tout le monde... La mise en scène fait vraiment sa girouette, passant nerveusement d'un contexte à un autre, mais cela contribue aussi à la personnalité du film. D'ailleurs, cette oeuvre est un bel exemple de ce que sait faire le réalisateur, notamment lorsqu'il s'agit de choquer... Quoiqu'il en soit, DOA 1 finit par prendre la forme d'un film de vengeance et s'achève sur un final qui laisse vraiment le spectateur sur le cul (par admiration ou par dépit).
Film barge de yakuza et d'histoire de famille, le début est complétement fou, la bande son est super et les acteurs extraordinaire. Bien que en majorité original, on devine facilement à la fin vu que rien ne rattache plkus à un monde normal à la fin, d'ailleurs, la violence ira de telle, que leur violence n'aura mème plus de limite.
Bon film de Takashi Miike que je viens de découvrir. On retrouve dans ce polar complètement barré une partie de l'univers de Tarantino ou Rodriguez (d'ailleurs, Takashi Miike, qui fait partie des réalisateurs préférés de Tarantino, l'a dirigé dans un de ses films ). Malheureusement s'il y a de nombreuses scènes excellentes, il reste quelques longueurs de temps en temps. Autre point négatif, la VF est vraiment dégueulasse (comme sur la plupart des films asiatiques que j'ai vus), si vous avez un moyen de le voir en VOST n'hésitez pas. Il y a du gore, du fun, du sexe, du sang, de la folie, des références, bref tout pour passer un bon moment, mais on sent que ça manque de thune sur certaines scènes. Ne pas confondre avec le "Dead or Alive" de Corey Yuen qui, lui, vaut principalement pour sa qualité esthétique (des actrices).
Passée une séquence d'introduction aussi speed que déjantée,semblant donner le ton d'un film violemment énergique,Takashi Miike s'englue dans une désinvolture narrative extrême plombée par l'absence d'un scénario digne de ce nom.Après plus de 80 minutes molles et chiantes,ce n'est pas l'affrontement final totalement surréaliste qui va sauver les meubles.
Déjà j'ai peur rien que le fait de voir la tête de Riki Takeuchi, c'est tout dire ! C'est hyper trash, le sang gicle jusqu'à sur mon écran, c'est hard sexe. Waouh c'est du costaud ! Mais même si je ne pense peut être pas le regarder une seconde fois, c'est à voir pour connaître une autre version du cinéma japonais.
A mon gout, le meilleur film de Miike. Une hallucination visuelle trash et violente, une réalisation complètement barée, un rythme parfois dur à tenir, des personnages joyeusement improbables. Une scène finale qui bien qu'annoncée dépasse toute espérance et c'est à bout de soufle que l'on termine ce film choc. La couleur est donnée dès le début du film ! Prêt ? "Un deux... Un, deux, trois, quatre !"
Premier volet de sa trilogie culte Dead or Alive, Miike nous offre ici un trip halluciné hallucinant sous fond de guérilla urbaine sino-japonaise.
La scène d'ouverture est une vraie leçon de cinéma qui, si elle peut paraître décousue de prime abord, va poser les bases d'un des longs métrages les plus sanglants et rythmés du réalisateur. La messe est dite: ça baise, ça flingue, ça gerbe le sang et autres substances, le tout dans ce qui semble un joyeux bordel.
Mais ce qui peut sembler n'être qu'un film chorale ou ode à la violence fait se rejoindre le flic et le voyou dans un final d'apothéose qui malheureusement se termine dans les dernières secondes sur le délire de trop.
Un chef d'œuvre du genre cependant, si l'on oublie ses derniers relents. A ne pas mettre entre toutes les pinces et à aborder avec un minimum de connaissances sur le cinoche asiatique et ses délires.