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Estonius
3 460 abonnés
5 453 critiques
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4,0
Publiée le 28 mars 2020
Nell n'est pas une enfant sauvage au sens strict du terme, puisqu'elle vivait avec sa mère. La comparaison avec le film de François Truffaut n'est donc pas forcément pertinente. Ce film est d'abord un film sur le langage, et toute cette partie est parfaitement maîtrisée, le choc culturel est traité de façon plus inégale, mais la séquence dspoiler: e la salle de billard est magistrale. Le gros problème est la scènespoiler: du procès , complètement ratée car trop longue, trop pontifiante et pour tout dire trop invraisemblable, mais elle ne gâche pas le film pour autant. La direction d'acteurs est un sans-faute et si Liam Neeson et la belle et regrettée Natasha Richardson sont impeccables, que dire de la prestation de Jodi Foster, tout simplement époustouflante. cela aurait pu être un chef d'œuvre, ça reste un grand film !
Tiré d'une pièce de théâtre à succès, "Nell" souffre de ce transfert sur grand écran. Le film parle de la société dite "civilisée" qui va devoir apprendre d'une sauvageonne véritablement libre. Un thème éculé que le scénario effleure sans finesse. Les scènes de confrontation au monde moderne ont bien vieilli au pire, au mieux paraissent très stéréotypées. Un point de vue vieillot donc, limite hippie, plein de bons sentiments et morale gentillette. Heureusement que les acteurs remportent la mise. Et puis les paysages sont magnifiques. Sinon, rien de transcendant.
Ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir un film linguistique ! Nell se base sur l’idioglossie, ce qui n’est pas, contrairement aux apparences, l’étude de la langue des idiots, mais le phénomène consistant à créer (souvent spontanément) une langue pour soi ou un petit groupe tels des jumeaux. Elle est peut-être plus transparente sous son autre nom : la cryptophasie. Ou pas.
Nell, c’est donc aussi la personne qui idioglosse, à savoir Jodie Foster, qui tient ici un de ses rôles préférés. Les cas d’enfants sauvages ne sont plus très neufs au cinéma depuis longtemps, mais on tente d’élever son personnage au même rang d’exception que celui de L’Enfant sauvage de Truffaut ; l’actrice a d’ailleurs lu les mêmes livres qui l’ont inspiré, en version originale française parce que pourquoi pas.
On n’a en tout cas jamais assez d’une surdouée pour jouer une (prétendue) déficiente mentale, car la seule performance de la Rainwoman d’Apted aurait pu gâcher entièrement la tentative de lui donner sa propre langue. Ce n’est pas à la portée de tout le monde de baragouiner. Heureusement, & de façon un peu inattendue, personne dans la production ne semblait du genre à considérer qu’une langue fictive ne valait pas la peine d’être soignée sous prétexte que personne ne la comprendrait.
Pour nous initier à ce synopsis qui a des airs bien barbants pour tout le monde sauf moi, la caméra fait la navette entre les belles montagnes de Caroline du Nord & la civilisation en une alternance qui serait magnifiquement mise en valeur s’il ne semblait pas un peu trop aisé de déplacer deux personnages (un homme & une femme, hein, ça se voit venir) en-dehors de leur vie professionnelle jusque dans les montagnes de Nell, quoique Neeson arrivera à maintenir un brouillard surréel de gentillesse malgré l’exploration presque trop profonde de ce trait énorme dont on l’affuble. On ne peut pas être aussi élogieux pour Natasha Richardson dont la prestation est juste passable, quoiqu’on peut mentionner à sa défense la responsabilité qu’elle a hélas de ridiculiser la science & la psychologie dans la cristallisation qui est faite du cliché psychorigide affilié à sa profession.
Fortement reposée sur Foster afin de la laisser mener la danse, l’œuvre est bizarrement hypodramatique – ce dont je ne me plains pas, car si c’est monotone dans l’idée, c’est aussi d’une linéarité confortable qui ne se dispense pas pour autant de décorer le déroulé de la dose de méchanceté & d’injustice qui va bien. Cependant, il aurait fallu en faire plus afin d’offrir une catharsis digne de ce nom.
Pas excellemment équilibré autour de ses points très forts, l’opus d’Apted n’en génère pas moins une histoire respectueuse d’une marginalité souvent mise en boîte, sachant en outre transformer ses détails en petites pointes d’empathie, signes qu’Egg Pictures ne met pas tous ses œufs dans le même pas niais.
un film longuet qui n'évolue absolument pas! Même si Jodie Foster et Liam Neeson sont plutôt bons, ce film est long et inutile!!! j'ai espéré que ça évoluerait et finalement la fin est identique au début!!
Reprenant le thème de L’enfant sauvage de Truffaut, un drame sensible qui repose principalement sur la prestation brillante de Jodie Foster, mais au service d’un scénario qui accumule les clichés et les excès de pathos.
Magnifique prestation de l'actrice jodie foster qui nous épate et nous émus tout au long du film.Des scènes tendre comme des scènes violentes et choquantes , le scénario reste bien construit et tout à fait approprié au décors et aux acteurs crédités dans le casting.
Jodie Foster est d'une justesse époustouflante dans ce film! Elle aurait grandement mérité l'oscar de la meilleure actrice! Isolé de tout depuis sa naissance, Nell est une femme/enfant sauvage à l'état pur.A la mort de sa mère, un homme, Liam Neeson découvre sa présence. Il va peu à peu réussir à apprivoiser son langage et à se rapprocher d'elle afin de l'ouvrir au monde civilisé. Un film humain et touchant!
je n'avais plus revu un film aussi écologique et aussi humain depuis Danse avec les loups ! Il n'y a pas une seule fausse note dans ce film, même les acteurs secondaires jouent bien et qu'est ce que c'est rafraichissant ! Jodie foster qui a 33 ans dans sa carrière au moment où elle tourne ce film est époustouflante ! elle se serait appelée dustin hoffman ou tom hanks on lui aurait certainement donné un oscar pour sa performance !
Selon mes lointains souvenirs, c'est un film assez sympathique, tourné sur une dimension dramatique, avec des problèmes d'attribution de la jeune femme élevée en autarcie à différents services de l'état. C'était assez bien, mais ce film manquait un peu de sensations.