Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
VERTIGO
3 abonnés
113 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 22 octobre 2024
Pas mal pour un film de 1932 premier film de Charles Laughton, beaucoup de noir, d'ombre et de nui et de petit jour naissant. Après la pluie et la tempête le beau temps et les cris des petits oiseaux.
Retour dans le temps avec un film qualifié d'horreur, mais qui ne fait pas frissonner. Il est typique des années 30, avec des décors et effets en carton-pâte, un jeu correct et un scénario simple baigné dans le rôle de l’homme en tant que sauveur. Le film passe vite, sans ennui, mais il est loin d’être excellent.
Une comédie noire et chorale magnifiquement interprétée et réalisée de main de maître par James Whale. L'atmosphère anxiogène du château est perceptible de suite avec les prestations étonnantes d'Ernest Thesiger en aristo déphasé et d'Eva Moore en bigote pudibonde acariâtre. Nous sommes avant l'instauration du code Hayes, et Whale s'en donne à cœur joie dans une critique de la pudibonderie qui prend son point culminant qspoiler: uand Eva Moore agresse verbalement la jolie Gloria Stuart. Certaines séquences doivent beaucoup à l'expressionnismespoiler: (le miroir déformant dans lequel Gloria Stuart se regarde, ou le jeu d'ombres chinoises) Quant à la scène d'amour et que d'aucuns ont décrié, il faut peut-être assimiler le fait qu'on est en plein dans le second degré. Tout cela est mené à un train d'enfer avec des acteurs au top qu'il faudrait citer tous, mais on peut avoir un faible pour la classe de Melvyn Douglas et la beauté de Gloria Stuart, un vrai plaisir !.
Mais qu'est-ce que Charles Laughton est allé faire dans cette galère ?! Eh oui ce n'est pas parce qu'un film est ancien qu'il est bon, cette maison de la mort en est un bon exemple. L'histoire commence pourtant bien : une voiture roule de nuit en plein orage et échappe de peu à un glissement de terrain. Les passagers aperçoivent une maison étrange et s'y présentent pour demander l'hospitalité. Malheureusement la suite n'est pas à la hauteur On a quand même le plaisir de découvrir un autre personnage incarné par l'excellent Boris Karloff, qui sera plus tarf la créature de Frankenstein.
La maison de.... l’ennui... Une belle déception pour ce film qui ressemble à un vaudeville avec ses méchants qui font ouhhhhh. On a très peur....et on regarde sa montre pour que le vrai méchant arrive..... Pendant ce temps, le ridicule montre son nez avec la scène d’amour dans la voiture.... Grotesque. Le seul truc bien c’est les effets spéciaux de la tempête !!!!
Sorte de comédie thriller tiré d'une pièce de théâtre. Un groupe de rescapés de la route se retrouve dans une maison aux propriétaires étranges puisqu'ils retiennent séquestrés un des leurs à demi-fou. Scénario assez faible, un film presque sans action. Le peu d'extérieur est du studio. La maison est comme une grande scène de théâtre, et il y fait très sombre. Beaucoup de dialogue sans trop d'intérêt. Par contre c'est très bien réalisé, techniquement parlant, prises de vue, éclairages, caméra souple, presque pas de défaut au niveau du langage cinématographique. Le film a néanmoins mal vieilli, l'aspect horrible est bien faible. Les acteurs en font trop. Ca frise le ridicule parfois.
Connu aussi sous le titre "Une soirée étrange" et doté d'une réputation de film d'épouvante, "La maison de la mort" est en fait un thriller qui possèdent une atmosphère assez lugubre et quelques personnages bien inquiétants. La réalisation, que l'on doit au grand James Whale, est assez réussi mais c'est surtout l'excellente distribution que l'on retiendra le plus. Difficile en effet de ne pas être épater par les performances d'Ernest Thesiger , d'Eva Moore (qui interprète une sourde religieuse obsessionnelle) et surtout d'un Boris Karloff parfait dans le rôle d'un étrange domestique défiguré et muet. On notera aussi la présence de très bons maquillages signé Jack Pierce (le maquilleur du "Frankenstein" de James Whale) et de décors soignés. L'ensemble est donc très réussi, même si on peut regretter la présence d'un scénario assez léger et d'une photographie qui a assez mal vieillie.
Réalisé en 1932 par un James Whale tout juste sorti du succès de "Frankenstein", "La maison de la mort" (auparavant titré "Une soirée étrange" en France) est un thriller macabre dans lequel on trouve une maison inquiétante avec ses secrets, ses recoins sombres et sa famille dysfonctionnelle. Tout ce qu’il faut pour passer une bonne soirée donc. Le film nous raconte la mésaventure de plusieurs personnes qui, par une nuit d’orage, ne trouvent pas d’autre refuge qu’une vieille maison habitée par un frère, sa sœur et leur inquiétant serviteur massif et mutique, forcément campé par Boris Karloff, une fois de plus méconnaissable. Très vite, la présence de ces nouveaux venus ne tarde pas de troubler les lieux, abritant un vieillard centenaire et un fou pyromane...
En dehors de l’ambiance assez réussie de la sinistre maison et d’un jeu convainquant des acteurs, il n’y a pas derrière la poésie de King Kong ou celle des chasses du comte Zaroff. Pourtant l’ouverture est formidable. Cette grosse limousine qui roule dans les ruisseaux sous une pluie battante donne des frissons d’angoisse, l’accueil par une vielle femme désagréable au possible laisse entrevoir une belle suite. Las, ce ne sera pas le cas, faute à un scénario beaucoup trop sage qui fleurte avec le réalisme mais n’ose pas aborder le surnaturel, pourtant si propice au beau cinéma. L’histoire d’amour porte plutôt à sourire et on se perd un peu trop dans la maison. Heureusement le noir et blanc et la photographie sauvent une fois de plus ce genre de film.
Le casting est excellent (mème si le personnage très désinvolte de Laughton aurait pu être utilisé davantage pour créer le contraste avec la situation angoissante)et l' atmosphère du film est bien pesante. Seul point négatif selon moi :sa durée trop courte (70mn) et son dénouement un peu baclé.
Juste avant ses chefs d’œuvres, les très jouissifs "L'Homme invisible" et "La Fiancée de Frankenstein", le grand James Whale montrait déjà ici qu'il n'avait pas du tout envie de se prendre au sérieux avec cette "Maison de la mort" qui flirte nettement plus avec l'humour noir qu'avec l'horreur. L'ensemble peut paraître mineur du fait d'une intrigue un peu cousue de fil blanc, qui manque d'enjeux, et assez prévisible, et le personnage du majordome fêlé très porté sur la bibine joué par Boris Karloff peut paraître sous-employé, mais il n'en est pas moins plaisant à regarder. En particulier grâce à une belle galerie d'acteurs, Charles Laughton est gay, Melvyn Douglas a toujours une réplique cynique en réserve, Lilian Bond est agréable en excentrique, Raymond Massey est pas mal en type sérieux du film car il en faut forcément un, et Gloria Stuart est franchement un véritable régal pour les yeux à travers une beauté très élégante et très sensuelle (et en plus elle fait trop bien les ombres chinoises, la compagne parfaite pour faire paraître plus courtes les longues soirées d'hiver !!!). Quelques cadrages bien inspirés et puis résultat un petit film du grand Whale mais un petit Whale vaut bien un grand chez les autres.
Doté d'une jolie atmosphère et de la présence derrière la caméra du grand James Whale, « The Old Dark House » ne séduit pas totalement. Il faut dire que le réalisateur de « Frankenstein » est quelque peu limité par des décors restreints, même si ce dernier ne les exploite en définitive pas trop mal. Non, ce qui pose le plus problème, c'est le scénario. Alors que l'on pouvait imaginer quelque chose de complexe, étrange et cruel, voilà que nous nous trouvons dans quelque chose d'on ne peut plus premier degré, finalement tellement prévisible que l'on s'attend constamment à ce que l'intrigue se complique, ce qui n'arrive finalement jamais ! C'est que des fois, il ne faut pas chercher à aller trop loin... Reste alors des numéros d'acteurs certes sympathiques, mais pas non plus transcendants, surtout lorsque l'on connaît le talent habituel de Melvyn Douglas, Boris Karloff et surtout Charles Laughton. Pas antipathique donc, mais quelque peu décevant ce présumé classique du cinéma fantastique.
Réalisé par James Whale entre Frankenstein et l’Homme Invisible, je me suis dit que The Old Dark House serait un sûrement un bon film, mais en fait c’est plutôt une déception. Avant même que le film commence on nous informe que c’est bien Boris Karloff qui incarne le majordome fou pour nous évitez les querelles à ce sujet qui pourtant montrent la polyvalence de Karloff. Et bien à la fin du film on ne peut que rire en repensant à cet avertissement, à part la barbe c’est bien le monstre de Frankenstein qui est de retour… La faute n’est évidemment pas à Karloff mais à la promotion du film qui en plus le met en tête d’affiche alors qu’il n’a pas un rôle si prédominant dans le film. Le casting est très bon, les gens de la maison on un faciès superbe et le casting féminin composé de Lilian Bond et Gloria Stuart est un plaisir pour les yeux. Quand à l’acteur inconnu du nom de Brember Wills, qui joue le frère aliéné, il vole la vedette à tous le monde en seulement 10 minutes à la fin du film. En fait mis à part les 10 minutes dont je viens de parler il n’y a rien d’autre à retenir de ce film qui s’embourbe dans trop de dialogues et ne parvient pas à instaurer d’ambiance, sans oublier l’absence de musique qui est définitivement le plus gros défaut de nombreux films de cette époque… Une déception donc surtout lorsqu’on voit le très bon casting et le nom de réalisateur.