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cris11
57 abonnés
970 critiques
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3,5
Publiée le 24 mars 2011
J'ai bien aimé. Je trouve que le pari de faire une suite à Chinatown était risquée mais Nicholson s'en sort relativement bien pour l'une de ses premières réalisations. L'histoire est comme lors du premier volet très complexe mais bien racontée. En ce qui concerne les acteurs, que se soit Keittel ou Nicholson, les 2 sont vraiment convainquant.
Suite de "Chinatown", "Two Jakes" réalisé et interprété par Jack Nicholson ne manque ni de charme ni d'humour ni de flegme. On retrouve ainsi Nicholson dans la peau de Jake Gittes le détective privé en 1948 seize ans après le terrible drame qui conclut le film de Roman Polanski. Polanski et Nicholson sont deux êtres torturés mais Nicholson est beaucoup moins mélancolique que Polanski, ce dernier avait vraiment instauré une ambiance et une intrigue noire et sans espoir. Jack Nicholson lui traite une histoire très compliquée et dans laquelle il est une nouvelle fois piégé mais le spectateur ne ressent pas les mêmes sensations que dans "Chinatown". En effet, le film de Polanski était tellement noir qu'il ressortait très peu d'émotion à l'inverse de ce film où Nicholson avec sa personnalité réussit à transmettre des larmes mais aussi des rires. Le scénario est très bien construit, riche et dense et se trouve étroitement lié à un personnage secondaire du premier volet. Au menu de ce film: espionnage, tabassage, indices qui semblent anodins et qui pourtant amènent à des conclusions essentielles. Le film relate l'histoire d'un adultère qui se conclut par un assassinat et de là commence toute l'affaire, un problème d'héritage, de rentes et de chantage sur des terrains qui couvrent des gisements de pétrole. Le réalisateur et acteur utilise une voix-off pour exprimer ce que pense le détective privé de cete affaire tout le long du film surtout lorsque celui-ci s'apercevra que son propre passé est lié à cette affaire. Le film propose des séquences d'humour que l'on ne pouvait pas imaginer dans le premier volet, c'est la patte de Nicholson qui veut cela, la violence, elle, est très peu présente ou lorsqu'elle existe, le spectateur en rit. Le film de Nicholson est une réussite même s'il n'atteint pas la noirceur du premier épisode mais ce n'était guère son objectif, le but finalement étant de savoir comment Jake Gittes va se sortir de cete situation et s'il va renouer un lien avec cette personne qu'il croyait perdue seize ans plus tôt. Un film policier très abouti.
Dur de suivre le chef d'oeuvre de Polanski qu'est Chinatown mais c'est le pari que Nicholson a tenté et autant le dire tout de suite The Two Jakes n'arrive pas à la cheville de Chinatown . Mais cela n'en fait pas autant un mauvais film . On retrouve donc Gittes qui s'est bien embourgeoisé et bien empâté au fil des années (il joue au golf!) , son business de détective ayant l'air de bien fonctionner . Il a également perdu beaucoup de l'insolence qui le caractérisait . Los Angeles a également beaucoup changé et perdu de son charme . L'histoire est moins prenante que celle de Chinatown mais conserve un certain intérêt , tournant autour d'un meurtre , de pétrole ... Jack Nicholson est parfait mais ça ne devrait même pas être souligné tellement c'est évident , et le film présente une gallerie de seconds rôles assez plaisants , mention spéciale à Harvey Keitel et Ruben Blades . La musique est discrète mais de bonne qualité , les monologues intérieurs de Gittes et les dialogues sont bien écrits, bref seuls les décors en intérieur sont assez peu convaincants . Au niveau de la réalisation il y a du très bon et du beaucoup moins bon mais Nicholson s'en sort assez bien dans l'ensemble . Loin d'être exceptionnel The Two Jakes reste un bon film-noir qui parlera plus particulièrement aux amateurs de Chinatown . Note: 7/10
Jack Nicholson eut l'audace de donner une suite à l'indépassable "Chinatown",avec le détective Jake Gittes désormais sur une enquête de meurtre et d'adultère se déroulant en 1948.Epoque de fort développement pour Los Angeles,dont les ressources pétrolières situées dans le désert voisin suscitait bien des convoitises...Bien que l'on soit ravi de retrouver Gittes,ses manies,son flair et son attraction pour les femmes fatales,on ne peut s'empêcher de comparer avec l'oeuvre précédente de Polanski.La frontière entre intrigue passionnante et embrouillée au possible est mince,et ici on a bien du mal à bien comprendre les enjeux de chacun,surtout avec une accumulation de noms,de personnages,cités à la volée.Mais Nicholson aime son personnage,ça se voit;et aime aussi cette époque où les instincts vils se dévoilaient derrière une élégance de façade.Des thèmes lorgnant du côté de James Ellroy,en moins sulfureux.C'est d'ailleurs ça le problème,"The Two Jakes" est désespérément lisse,avec une réalisation monotone,malgré de belles images.Gittes y déterre son passé.Le film semble indiquer qu'on ne peut y échapper,et qu'il conditionne nos actes.Harvey Keitel et Madeleine Stowe donnent le change à un Nicholson respectueux,à défaut d'être emballant.
Ce n'est pas une suite de Chinatown mais un tout nouvelle épisode du dectective privé J.J.Gittes réalisé par Nicholson himself faute d'avoir trouvé un réalisateur qui voulut se lançer dans l'aventure. A part ça, on prend les mêmes et on recommence, Townsend à l'écriture et Evans à la production qui avait disparus de la profession à la fin des 70(s) (il était de tout les bons coups de l'époque). Keitel rejoint l'équipe et se fonde sans difficulté dans la masse pour jouer l'adversaire de Gittes qui se nomme lui aussi Jake. Quel est l'intérêt de nommer la rival de Jake, Jake ? Absolument aucun si ce n'est pour embrouiller un peu plus l'esprit du spectateur et s'est bien ce qui semble être le but du film, car de l'histoire on ne comprend rien, elle est inrésumable et je crois que c'est le but. Car il existe un style de polar. Les polars à l'intrigue inexplicable. Ils se situent généralement dans la haute société et met en jeu des affaires d'adultère et d'enjeux politiques; Chinatown donc, L.A Confidential où dernièrement Le dahlia noir en sont des exemples et les intrigues se situent souvent dans les années 30, 40. Two Jakes semble être une pale copie de ce style Ellroyen. La magie de Chinatown ne réapparait pas et même si ça se regarde agréablement, on reste pantois devant le long metrage. La réalisation de Jack.N n'a rien d'exentrique si certain s'attendent à un grain de folie, il n'y a rien du tout, encore une fois, une pâle copie d'un film hollywoodien bien calibré.
13 952 abonnés
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3,5
Publiée le 7 septembre 2010
Pour sa troisième rèalisation, Jack Nicholson fait le pari de donner une suite à "Chinatown", tournè par Roman Polanski seize ans plus tôt! Coauteur du scènario, Nicholson situe l'intrigue dans le Los Angeles de l'après guerre! il dècrit la naissance de la mègalopole ou sèvissent une spèculation immobilière sauvage et la fièvre pètrôlière! L'acteur endosse à nouveau, face à la camèra, le costume trois pièces du dètective de "Chinatown" ou le personnage a changè, est moins insolent, moins impulsif, mais porte toujours le même regard sans illusions sur la sociètè! Manipulè par Harvey Keitel, un client retors, par des flics vèreux et des femmes fatales (la sublime Madeleine Stowe), le privè retrouve au fil d'une enquête semèe d'embûches Meg Tilly, la fille du personnage qu'incarnait Faye Dunaway dans "Chinatown". La mise en scène est remarquable et ce, malgrè une intrigue volontairement alambiquèe...
J'aime bien les films montrant des détectives dans les années 50 ou 60. Celui-là n'est pas trop malgré une intrigue un peu flou et une mise en scène pas toujours bien faite. Mais on prend plaisir à voir évoluer Nicholson en détective blasé et Harvey Keitel en propriétaire immobilier au bord du gouffre. En résumé, ça se laisse regarder.