A nouveau incarné par Ali Larter, le personnage de Clear est l'unique rescapé de Destination finale premier du nom. Une situation logique au vu du scénario du prédécesseur de Destination finale 2. "J'avais adoré le scénario de Destination finale", raconte Ali Larter, "quand ils m'ont dit qu'ils en préparaient un second et qu'ils souhaitaient me voir revenir, je dois avouer que j'ai hésité. J'avais peur que le scénario soit moins bon. Je ne voulais pas faire un film de plus. Mais j'ai dévoré le scénario d'une traite. L'histoire parvient à prolonger l'univers du premier volet tout en inventant d'autres choses. Mon rôle était passionnant, je n'avais qu'une envie, le jouer". A noter également un caméo de l'inquiétant Tony Todd (Candyman), lui aussi déjà présent trois ans auparavant.
Une fois n'est pas coutume, ce sont les deux personnages féminins qui mènent l'enquête de Destination finale 2. "Pour une fois, les filles ne sont pas derrière à suivre le mouvement en hurlant de trouille", explique le réalisateur David R. Ellis. "Elles ont de vraies personnalités et tentent de faire face chacune à sa façon. Résultat : elles sont devant mais elles vont hurler quand même !"
Egalement réalisateur de seconde équipe spécialisé dans les scènes d'action, David R. Ellis a mis un accent particulier sur les scènes plus explosives de Destination finale 2. "Le mot d'ordre était clair", se souvient Freddie Hice, coordinateur des cascades du film, "il fallait que ce soit réaliste et presque clinique. Il ne s'agissait pas de montrer une vague carcasse de voiture dans une improbable gerbe d'essence ! Nous avons dû exécuter des tonneaux avec des rebonds, des impacts frontaux à grande vitesse, des balles de dérapages incluant également des deux roues".