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    Etat de siège
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    dahbou
    dahbou

    210 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    La grande epoque de Costa-Gavras ou il enchainait les brulots politiques tout en restant des vrais films de cinema. Montand, á contre emploi, est parfait pour une oeuvre annonciatrice de ce qui allait se passer au Chili.
    hubby
    hubby

    9 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    Etat de siège est un excellent thriller politique, mon deuxième Costa Gavras préféré derrière "Z". Quel talent !!!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2021
    État de siège est un témoignage de l'histoire de l'Amérique latine dans les années 70. Tous les gouvernements démocratiques élus par le peuple ont été démis par des coups d'état par des dictatures militaires soutenues par le gouvernement américain les forces policières et militaires ont entraînées à la torture par des conseillers américains, les leaderships étudiants et syndicaux ont était détruits et les groupes révolutionnaires luttant sans succès contre le régime dictatorial. Le fantastique réalisateur Costa Gravas expose cette grave blessure en Amérique latine et cette dénonciation ne sera jamais oubliée par les prochaines générations. Ce film reste étonnamment réel et important rappelant parfois un documentaire. Il suit les réalités et les tromperies concernant l'implication de la CIA en Amérique du Sud. Le film est à la fois édifiant et déprimant humoristique et effroyable. Les spectateurs sont contraints de serpenter entre des éléments contrastés profondément personnels et hautement politiques. J'ai vu le film une fois lors de sa première sortie et je n'ai pas pu le retrouver depuis pourtant je me souviens de pratiquement toutes les scènes. Il serait merveilleux de le remettre en circulation...
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2021
    Costa Gravas dès le début de sa carrière ne serait-ce que par ce film montre des qualités qui font de lui maître du film politique. Le thème choisi est toujours polémique. Ici, il s’agit de répondre aux questions très délicates de la participation, de la collaboration et de la responsabilité du gouvernement français durant l’occupation allemande. Sa direction d’acteurs est parfaite d’autant que ces derniers, la crème du cinéma français, donnent le meilleur d’eux-mêmes. La structure narrative de Gravas sans être très subtile, est très efficace. Toues ces qualités orientent le film de telle façon qu’on oublie que le parti pris du cinéaste n’est pas toujours très fidèle à la réalité. Contrairement à ce que Gavras laisse entendre, les lois d’exception prises par Vichy n’ont pas été prises que par des hommes uniquement animés par le zèle de la collaboration brandissant l’épouvantail d’une soit disant sauvage répression allemande. La vérité est que si ces lois ont été scandaleuses d’un point de vue humain et juridique, et historique, la menace de la répression des allemands aux attentats perpétrés par les « terroristes » n’avait rien de dérisoire. Les exécutions sommaires ont bel et bien eu lieu. Pendant l’occupation et encore plus sauvages furent-elle quand les Allemands s’enfuyaient. Gravas ne semble vouloir porter aucun jugement par contre sur les attentats isolés commis par les communistes. Il pourrait car les faits indiquent que ces assassinats du début n’ont déclenché que la fureur des nazi à l’encontre de la population. Ils n’ont été constructifs et utiles que lorsque les communistes ont accepté d’agir en concertation avec la Résistance quand celle-ci se fut organisée par Moulin.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Costa-Gravas nous offre ici le troisième opus de sa trilogie sur le totalitarisme.
    On y retrouve Montand, en fonctionnaire américain, d'ailleurs je trouve que ces cheveux gris lui donne effectivement un air très américain, qui se fait arrêter par une branche armée d'un groupe d’extrême gauche quelque part en Amérique Latine.
    Le film commence par la fin, ce qui permet dans un sens au spectateur de se concentrer sur l'histoire du film sans tenter d'imaginer ce qui va se passer. Le film est très didactique dans un sens et on ne sent pas perdu comme c'est le cas dans les films politiques.
    C'est intéressant de voir d'autres acteurs français comme J. Weber ou J.L. Bideau mais on a du mal à les reconnaître je trouve.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2020
    Le troisième volet de la trilogie de Costa Gavras sur les dictatures porte sur celles d'Amérique du Sud, soutenues par les Etats Unis. Pour ce faire le réalisateur a choisi l'Uruguay, avec la narration de l'enlèvement et l'exécution par les Tupamaros d'un citoyen Américain qui sous couvert de conseils en communication, forme et encadre la police officielle et les milices parallèles fascistes dans la répression de toute forme de contestation. Cette histoire vraie est traitée avec une précision et une construction quasi documentaire, qui livre aux spectateurs des informations très intéressantes. Elle est aussi le moyen d’une dénonciation virulente de ces systèmes d'oppression, ce qui constitue le projet central du film. En montrant l'arrivée d'un remplaçant chargé des mêmes missions souterraines, le cinéaste exprime la puissance du système au-delà des hommes qu'il utilise. Pour autant il ne cède pas au manichéisme simpliste ; cet Américain spécialiste des basses besognes impitoyables et inhumaines génère paradoxalement une forme de compréhension, voire d'admiration, par son courage, sa lucidité et la conviction aveugle et sincère qui l'on guidé. Pour ce faire, il, fallait aussi l'excellente prestation nuancée de Yves Montand.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2020
    Venant après Z et l'Aveu et avant bien d'autres films dans la même veine politique, Etat de Siège témoigne une nouvelle fois des préoccupations et du talent de Costa-Gavras pour disséquer, avec peu d'effets et beaucoup de précision, les dérives politiques et les manœuvres totalitaristes. Hélas pour lui, même si l'angle adopté est sensiblement différent, le film est moins fort que ses devanciers car il sonne un peu comme une redite. Cela étant, le casting est solide et l'écriture affûtée.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2020
    Yves Montand est au coeur du complot dans ce film critique de l'ètat policier de Costa-Gavras, le dernier de sa trilogie consacrèe aux dictatures! Le ton est diffèrent par rapport à "Z" et "L'aveu". Cette fois, les USA sont dans le collimateur! Une oeuvre purement politique prèsentant les Tupumaros et la guèrilla urbaine! Comme toujours chez Costa-Gavras, on n'a droit à une mise en scène remarquable et à une reconstitution passionnante, offrant un indèniable intèrêt historique! Un metteur en scène qui a su trouver grâce auprès de ses censeurs! Car, le simple fait que ce film existe, est dèjà un apport important malgrè la sèvèritè de certain à son ègard! Viva la libertad [...] Produit par Jacques Perrin qui joue ègalement dans le film, "Etat de siège" s'est même vu remettre le Prix Louis-Delluc 1973! Solide...
    Antarès
    Antarès

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2020
    Alors voilà, je suis assez mitigé. Ce n'est ni un mauvais film et pas non plus un chef d'œuvre. Commençons par ce qui va. Tout d'abord l'histoire, celle d'un membre d'une organisation de développement dans les pays d'Amérique latine, hors, sous couvert de son noble métier, ce personnage (interprété par Yves Montand) est en réalité un agent américain chargé de former la police des dictatures militaires d'Amérique du Sud en matière de torture.
    Et cet agent est enlevé par des jeunes étudiants communistes, voilà pour la trame. A noter que l'histoire est tirée d'une histoire vraie. Le sujet est donc intéressant. Les décors sont beau (tournage en ville dans le chili de Salvador Allende juste avant le coup d'Etat). Les personnages sont intéressants, MAIS certains manquent cruellement de crédibilité. Si les acteurs jouant les généraux et les hommes politiques du régime et les citoyens en tout genre sont bons, que dire du personnage joué par Yves Montand ? Presque ridicule en réalité, on ne ressent pas la peur de cet homme enlevé et menacé d'être exécuté, il manque de crédibilité car on ne sent pas qu'il joue vraiment un agent formé, agent qui pour moi loin d'être une sorte de James Bond doit au moins avoir foi en ce qu'il fait (là on a l'impression qu'il déteste sont métier, presque il comprendrait ceux qui l'ont enlevés, il est incapable de raisonner et ses arguments sont ridicules). Que dire des groupes communistes qui l'ont enlevé ? Certains acteurs sont bons, c'est crédible, sauf que là encore on retombe dans les travers, ces groupes terroristes connaissent toute la vie de l'agent capturé (en fait c'est une sorte d'omniscience gênante puisque face à un agent américain on a du mal a croire qu'il est pu laisser des traces aussi compromettante, on ne sait pas comment les groupes ont les informations, bref c'est pas du tout crédible) et là encore ils arrivent presque à retourner l'agent contre sont propre pays bref un peu n'importe quoi.

    Cela dit, là ou le film est intéressant c'est de montrer que ni la junte militaire ni les groupes communistes ne sont vraiment différents ( le film montre peut être une image trop idyllique de ces groupes mais je m'attarde pas là dessus), tous luttent par armes, le gouvernement essaye de maintenir une stabilité fragile et au final le dénouement indique que les terroristes (considérés comme tels par le gouvernement) ce sont en fait affaibli avec ce rapt. L'autre point fort c'est d'avoir su évoquer la présence des ces agent qui sous couvert de développer les pays fournissent en fait des armes et enseignent la torture.

    Bref, un bon film, trainant trop en longueur, même si il a un certain intérêt historique pour moi c'est loin, TRES loin de Z ou de l'Aveu qui sont eux de très bon films. Note 11/20
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2020
    Un thriller politique qui, sous fond d'enlèvements, relate l'ingérence des États Unis dans les coups d'états des dictatures sud-américaines dans les années 70. Un film typique du style Costa-Gavras, mais nettement moins bon que ses précédents, intéressant certes, mais trop bavard et manquant d'empathie envers les personnages. Dommage...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Sur sa forme ce film est le contraire de Hannah K, il commence mal et finit bien ce qui est toujours mieux car l’impression finale est bonne. Il faut donc relativiser et ne pas oublier la lourdeur de la première heure qui s’attarde beaucoup trop sur des dialogues répétitifs ou des actions identiques. Lorsque l’ultimatum est posé le film devient passionnant, ce qui est d’autant plus méritoire que le suspense en est absent. Tout est bien clair et utile dans le scénario, un peu moins dans la mise en scène avec pléthore de plans ultra courts. Le choix du sujet est parfait puisque le ‘’héros du film’’ n’est pas un uruguayen et que l’on peut considérer que rien de moral ne justifie sa présence dans ce pays. Le choix d’Yves Montant, lorsque l’on connaît les convictions de l’acteur pour interpréter Santore est savoureux mais sa crédibilité est discutable ce qui se ressent à l’écran. Enfin, il est important de signaler que ‘’Etat de siège ‘’ à été tourné au Chili du temps de la présidence de Salvadore Allende ce qui lui donne une valeur particuliere.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Superbe réalisation sur l’histoire des dictatures militaires d’Amérique du Sud, Argentine, Paraguay, République Dominicaine, Brésil. D’abord vu le Chili avec « Missing - porté disparu », voilà l’Uruguay soit disant en passant démocratique et justement décrit tel un régime autoritaire camouflé, bel et bien dirigé par des généraux manipulant ses élus parlementaires sacqués comme bon leur semble. Avec le soutien de la CIA présidence Nixon, mettant le grain de sable fauteur de trouble dans l’ordre mondial, une manipulation politique hiérarchique pendant la guerre froide. La peur du communisme n’était qu’un prétexte à instaurer l’arbitraire défense des valeurs chrétiennes civilisatrices. L’agent représentant organisation humanitaire sponsorisé non gouvernemental fut un beau salopard, l’exécuteur venu de l’ordre moral policier de l’infâme dictatorial militariste. L’enlèvement fut une intrigue enquête impartiale questionnée par des opposants kidnappeurs pour faire cracher le morceau justice populaire de l’exécutif. Une très bonne interprétation du Montand Yves associé au cinéma drame français, le temps de dérouler pas mal de longueurs style thriller dans la mise en scène. Les tortures électrochocs font froid dans le dos des opposants révolutionnaires frigorifiées, l’insoutenable vérité révélé des mensonges d’état uruguayen qui n’aura rien à envier de leur farouche ennemi russe anti-fasciste partisan du Che symbole martyr.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2019
    Pour son dernier film de la trilogie sur la dictature, Costa-Gavras s’intéresse aux ingérences des États-Unis dans la politique et les coups d’État des pays sud-américains. Les enjeux sont forts et complexes mais il en oublie ses personnages.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Les années 70, la très triste époque des dictatures militaires en Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Chili, Paraguay pour ne citer que ceux-là). Et comme de par hasard, les Etats-Unis n'étaient jamais étrangers à l'arrivée des généraux au pouvoir. Dans ce film de Costa-Gavras, le troisième de sa trilogie politique (après « Z » et « L'Aveu »), c'est en Uruguay que l'histoire se déroule. Un agent américain, est enlevé par un groupe de rebelles d'extrême-gauche pour répondre de ses actes passés. Très vite, on s'aperçoit que cet agent est une bien belle ordure. Pourquoi ? A vous de le savoir en regardant. Dans cet « Etat de Siège », Costa-Gavras dénonce l'implication des U.S.A dans les régimes totalitaires sud-américains. Entre les manipulations politiques, les agents doubles, les hommes de l'ombre, et l'enseignement de techniques tortionnaires, tout y passe. C'est un véritable réquisitoire. Qui en plus a l'avantage d'être incroyablement réaliste. Ici, tout sonne juste. L'histoire et son déroulement. Les personnages. Même si les rebelles gauchistes paraissent un peu trop gentils. Costa-Gavras a décidé de tourner son film tel un documentaire, pour faire comprendre que ce qu'il dénonce, c'est pas de la fiction, ça s'est réellement passé. Qu'il ne faut pas y faire passer à l'as. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il s'agit d'un film assez peu connu. Car en symbiose avec la réalité. Et risquant de faire comprendre les rouages politique à chacun d'entre nous. Et ça, pour les élites gouvernantes, c'est hors de question.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2017
    Après "Z" et "L'Aveu", Costa-Gavras venait clore sa trilogie sur le totalitarisme avec "Etat de siège", inspiré de l'enlèvement et l'assassinat de Dan Mitrione par les Tupamaros en Uruguay en 1970. Lorgnant toujours sur l'actualité politique brûlante, Costa-Gavras et son co-scénariste Franco Solinas livrent avec ce film leur interprétation de cette affaire, multipliant les scènes fragmentées pour mieux nous faire découvrir combien le personnage d'Yves Montand (toujours fidèle au cinéaste même s'il se fait quasiment malmener dans chacun de ses rôles) a travaillé avec la police du pays, la formant même aux techniques de torture pour le compte des américains. La critique est vivace et la mise en scène de Costa-Gavras toujours aussi maîtrisée mais, malgré tout, "Etat de siège" fonctionne moins bien que ses précédents longs-métrages. Un peu inerte, un peu trop déconstruit, le film n'a pas la force habituelle des films du cinéaste et s'il intéresse, il manque de passionner réellement, peut-être un peu trop froid avec toute la situation qu'il filme, ne créant pas assez l'empathie. Reste une oeuvre à l'ampleur politique ambitieuse même si on lui préférera largement les indétrônables "Z" et "L'Aveu".
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