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621 critiques
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2,5
Publiée le 26 mai 2014
Une suite nettement un cran en-dessous que l’original. La faute à une histoire beaucoup moins prenante que son aînée. Celle-ci réussit à moitié à prendre la succession : il s’agit d’une véritable suite, mais elle ne réussit pas à surprendre plus que ça. On sait comment ça va finir une heure à l’avance, si ce n’est plus, et surtout elle est longue à démarrer. Les deux premiers tiers du film sont surtout là pour essayer de dénoncer les expériences sur les animaux et la peur de la génétique, mais il ne s’y passe en soit pas grand-chose d’intéressant. Quand s’amorce enfin la fin de l’histoire, celle-ci passe si vite qu’elle ne réussit pas à créer l’ambiance nécessaire pour un climax horrifique. Autre point, l’histoire réussit à moitié à passer à travers le classique « on prend les mêmes et on recommence » : toujours cette histoire de combinaison de gènes humain-mouche, mais sur le plan héréditaire pour le coup. Mais on retrouve la copine brune (quasi-sosie de l’orginale) qui prend part aux expériences et assiste impuissante à la transformation. Transformation au passage beaucoup moins bien gérée que dans le précédent film. Le final, largement attendu, est cependant teinté d’une douce ironie. Le casting est vraiment très moyen, sans plus. La musique, qui reprend le thème génial d’Howard Shore, est globalement sympa et en adéquation avec le film. Mise en scène classique du genre, mais pas toujours efficace. Décors très sombres et épurés, créant parfaitement l’ambiance laboratoire scientifique. Effets spéciaux et cascades toujours bien réalisés. Bref, une suite logique mais qui clairement perdu de la splendeur du premier.
Enlevez les bons points du premier, gardez les moins bons et vous obtenez la mouche II, sans l’originalité bien sûr. La lenteur du début est toujours la (même si l’enfant est attachant) et l’histoire d’amour trop survolé. En revanche tous les bons éléments du premier sont massacrés. Le scénario montre clairement ses lacunes (aucune explication de pourquoi la machine ne marche plus, « je le veux vivant » pour finalement le tuer, …) et se contente d’une facilité déconcertante. Ensuite c’est scientifiquement stupide, là où le 1er était parfait. Ici les éléments n’ont pas de sens : la fusion ne peut fonctionner ainsi, la mouche ne fait pas de cocon, un ordinateur a des by-pass, … Aucune réflexion non plus sur la viabilité et l’éthique des mutations génétiques (les OGM sont pourtant un sujet crucial, pas à l’époque certes…) Enfin, le coté horreur du 1er est absent, ici c’est plus pittoresque et ridicule, à l’image de la fin gentillette. Les acteurs plus jeunes, n’aident en rien à la crédibilité, pas plus que le méchant anti-charismatique et barbant. Bref, un film qui n’a pas le droit d’exister après le 1er et qui serait passé à la trappe sans. Une œuvre très peu intelligente et réalisé pour le profit. À oublier.
Une suite beaucoup moins prenante que le premier, du fait que le scénario n'est pas des plus sublimes, comme les dialogues et des acteurs. Mais il arrive comme à se faire voir grâce à de bons effets (maquillages, robots...) et un genre différent du premier, tourné plus vers l'horreur.
Cette suite anecdotique n'évite aucun des pièges que le premier avait brillamment balayé: lenteurs (certaines scènes sont interminables), lourdeurs (du gore uniquement pour le gore sans la moindre parcelle poétique du premier opus où tout était justifié et amené), histoire d'amour plate, manichéisme permanent et stupide (alors que l'un des points forts de "La Mouche" premier du nom était justement les personnages tout en nuances). Pour l’anecdote, j'ai bien cru remarquer que Stathis Borans (John Getz, seul survivant du 1, hélas pour seulement 2 apparitions de minutes) qui s'était fait dissoudre le bras droit par BrundleFly se retrouve avec une prothèse au bras gauche...
Ce deuxième volet est mille fois plus pathétique que le premier ! Il s'agit tout au plus d'un remake du premier mal réchauffé ! Venez en parler sur : http://tempslibre.forumr.net
Un film de Chris Wallas (1989) qui n'est pas un réalisateur mais qui signa les effets spéciaux du 1er opus. On aurait pu l'appeler "Le fils de la Mouche", car c'est bien de cela qu'il s'agit. N'est pas Cronenberg qui veut et cette suite qui commence plutôt bien s'enlise assez vite. La dernière demi-heure consistant en une simple course poursuite sans véritable suspense se terminant pas un happy-end grotesque. On va dire que ça peut se voir, si on a rien d'autre sous la main ! PS : Daphne Zuniga (déjà vue dans Spaceball) est bien mignonne :
Une suite minable,les acteurs sont encore plus mauvais que dans la version de 1987.On ne voit pas le suspense apparaître dans le film,Normal.Je ne comprendrai jamais pourquoi les autres aimerait ce film.L'histoire est la même,mais encore plus mauvaise.Moi je croyais que ça allait être pareil que dans la dernière version.Pourquoi le créateur a fait une suite aussi nul.
Chris Walas exploite la trame facile de suivre l’évolution du fils de Brandle pour cette suite quasi-directe du film de Cronenberg.Dénonçant les volontés de profits à des fins douteuses sur le thème de la modification génétique,le film trébuche,malgré un début ambitieux,pour finir en survival de série B.Et Walas de ne pas respecter non plus l’esthétique de la créature,qui malgré tout se veut originale.On notera tout de même un fort potentiel de suspens,et un final qui boucle la boucle avec génie.
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2,0
Publiée le 27 septembre 2024
Fut un temps, pas si ancien, où le gènial Chris Walas travaillait dans le domaine des F / X ("Gremlins") et des maquillages ("Raiders of the Lost Ark"). Son passage à la mise en scène pour "The Fly II" en 1989 n'a rien montrè de vraiment concluant sur la destinèe du fils Brundle et du sort de l'humanitè! En cobaye volontaire, Eric Stoltz tente de marcher sur les traces de Jeff Goldblum...tout comme Daphne Zuniga (à laquelle on ne reprochera pas d'être mignonne) qui succède à Geena Davis pour l'histoire d'amour! En vain! En rèsulte une suite jamais à la hauteur de l'original qui doit son salut pour les maquillages (le cocon organique, la transformation du fils Brundle...) spoiler: et sa sèquence choc avec le pauvre chien passè au tèlèporteur! Un poil frustrant même si tout n'est pas à jeter...
Sorti deux années après La mouche, cette suite va littéralement plus loin que son prédécesseur. Après une scène assez rapide au début, à laquelle on pouvait s'attendre vu la fin du précédent et le synopsis du nouveau film, le scénario nous offre une heure de tranquillité, avant que les choses ne se corsent. J'ai apprécié, même s'il n'a plus la fraîcheur du premier.
A noter que les spectateurs qui ont vu "La folle histoire de l'espace" de Mel Brooks retrouveront ici un visage connu, celui de la princesse Vespa, de la planète Druidia, jouée par Daphne Zuniga.
Prendre la suite d'un tel chef d'oeuvre était compliqué. Et franchement, Chris Walas n'essaie même pas. il se contente de livrer un bis à peine regardable...
Il reprend donc à la suite logique du premier film. Martin Brundle, le fils de Seth, est né. Et il souffre forcément de quelques petits soucis. Il grandit, par exemple, bien trop vite. Et il va essayer de dénicher les secrets de son pére...
Et nous voilà à suivre une histoire convenu de complot gouvernemental vaguement esquissé et une romance improbable qui n'atteint pas la moitié de la qualité de celle du film original. Heureusement, les effets sont assez réussis et les maquillages et autres costumes fonctionnent parfaitement. Et puis globalement, la simplicité de l'histoire permet de la suivre sans trop de déplaisir non plus. A condition de poser ses neurones dans un coin.
Certes, « La mouche 2 » ne peut en aucun cas être comparé à son glorieux modèle (c'est même le moins qu'on puisse dire). Le génial David Cronenberg a laissé sa place à Chris Walas, un réalisateur débutant et la qualité générale s'en ressent forcément... d'autant que le budget n'est plus du tout au rendez-vous. Du coup les stars ont également déserté le casting, ce qui participe encore un peu plus à l’appauvrissement de l'ensemble. Ceci dit, tout n'est pas si négatif, les acteurs présents (bien que moins cotés) font ce qu'ils peuvent pour garder le navire à flot et il faut reconnaître que le couple formé par Eric Stoltz et la belle Daphné Zuniga fonctionne très bien. De son côté, le scénario ne fait pas vraiment dans la dentelle et joue à fond la carte de la facilité mais, du coup, l'histoire se révèle plutôt lisible et ne fait jamais mal au cerveau. Au final, il est possible de considérer cette suite avec une certaine bienveillance... à condition de garder à l'esprit l'énorme différence de catégorie entre le premier et le second épisode. A réserver tout de même aux amateurs de séries B !
Après le succès unanime de « La Mouche », la Fox décide de remettre ça avec une suite que l'on aurait pu appeler « le Fils de la Mouche ». Purement commerciale (et réalisée par un inconnu au métier de metteur en scène), elle ne va rien apporter au chef-d’œuvre.
L'histoire va reprendre plus ou moins la même approche et construction (cette fois, on sait d'avance ce qu'il va se passer) en ajoutant des effets gores supplémentaires et un monstre plus gros qui n'a plus rien à voir avec une ... mouche (mis à part les six pattes). Mais les principaux points de distinction est que ce deuxième opus ne dégage aucune émotion (il y a bien quelques essais) à cause de personnages très stéréotypés aux comportements non crédibles face aux situations (la sécurité, les scientifiques et leurs méthodes). De plus, la réalisation est plate et la musique n'est pas au même niveau. Le film se finit sur un happy-end grotesque, loin de la fin dramatique du premier.
Cette suite n'a ni la profondeur ni la force de mise en scène du premier volet, et qui plus est elle noie ses personnages caricaturaux dans bain de sang inutile. Quant aux idées du scénario, les rares choses intéressantes sont plus ou moins pompées de l'opus précédent, et le final est parfaitement risible. Fortement dispensable.