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🎬 RENGER 📼
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2,5
Publiée le 31 août 2009
Bastogne (1949) est un petit film de guerre au budget peu conséquent et presque intégralement filmé en studio, le film se veut intimiste et mineur, mais n’en reste pas moins important puisqu’il relate un fait réel, celui de la 101ème aéroportée résistant contre l’armée du Reich. Réaliste et passionnant, le film fut nominé à six reprises aux Oscars de 1949, l’œuvre de William A. Wellman (Le Rideau de fer - 1948) en récolta deux.
Un bon film de guerre. Réaliste et efficace, la mise en scène de Wellman nous fait passer un excellent moment de cinéma. Les scènes d'action sont très réussies et la présence de nombreux bons acteurs complètent le réussite indiscutable de ce film.
Qui s'attend à un film de guerre grand spectacle sera déçu. Bastogne narre la situation d'une division de soldats confrontés à la peur, aux aléas du temps et à la méconnaissance de leur situation réelle.Le malaise est souligné par les décors perpétuellement dans le brouillard et sous la neige. L'impression d'étouffement dans un espace confiné où l'ennemi est sournois et présent ajoute à la sensation de malaise vécu par ces hommes.
On y voit surtout l'attente des soldats. Quelques escarmouches et peu de combats passionnants. J'ai apprécié les chants, surtout celui de la scène finale "Comptez" qui donne une bonne cadence. Sinon, je suis plutôt déçu. Aujourd'hui, il y a un meilleur rendu de l'attente des soldats dans l'excellente série "Band of Brothers". "Bastogne" était sans doute très bien à l'époque de sa sortie (Peu après la guerre) mais aujourd'hui, il s'est pas mal flétri.
"Battleground" se centre sur un groupe de soldats américains, pris au piège dans la bataille de Bastogne. Il s'agit de l'un des premiers gros films de guerre tournés après le conflit, et cela se voit à l'écran. En effet, de nombreux éléments qui auraient été censurés quelques années plus tôt apparaissent ici : désespoir fréquent des soldats, envie de déserter, inefficacité de la logistique, journaux à propagande des deux côtés, intelligence de l'ennemi, etc. Il ne s'agit pas non plus d'un film anti-militariste comme on pourra en voir dans les 70's, car "Battleground" justifie l'intervention des USA en Europe de l'Ouest, et montre avant tout la difficulté du combat pour les soldats. Ceux-ci sont incarnés par de bons acteurs (on repère un tout jeune Ricardo Montalbán), et offrent des personnages très humains. Cependant, leur multiplicité a tendance à rendre le film un peu longuet. Côté réalisation, William Wellman fait un travail honorable mais pas marquants, notamment avec des séquences d'action rares et courtes.
Certainement un des meilleurs films de guerre tourné peu après le conflit, et qui connu un immense succès outre-atlantique. La grâce à une mise en scène éblouissante de Wellman qui prouvait avec ce film qu'il savait mieux faire que d'excellents westerns. Un scénario solide, des dialogues saisissants, un réalisme exceptionnel, ce Bastogne marque par son authenticité.
Alors que les films mettant en scène la Seconde Guerre Mondiale ont commencé à sortir dès 1941 avec par exemple "Dangerous moonlight" du réalisateur irlandais Brian Desmond Hurst ou même dès 1940 si on élargit le spectre à la vie civile ou politique de l'époque avec "Correspondant 17" d'Alfred Hitchcock ou encore "Le dictateur" de Charlie Chaplin. Ici, en rendant hommage en 1949, à l'instar de l'excellente série "Band of brothers", aux fameux "Screaming eagles" de la 101ème division aéroportée lors du siège de Bastogne, l'américain William A. Wellman livre un long-métrage qui met davantage l'accent sur la psychologie des personnages et les relations de camaraderie entre soldats plutôt que sur des scènes de combat pour un ensemble extrêmement désuet et théâtral, aux antipodes de la vision contemporaine de la guerre et même au-delà de la peinture héroïque d'oeuvres comme "Le jour le plus long" ou "Un pont trop loin". Un beau message mais bien trop romantique pour être marquant.
En fervent défenseur du corps des armées Américaines dont il a fait partie auparavant, William Wellman s'attaque sans compromis à dépeindre l'armée, plus qu'un simple groupe de soldats, un véritable foyer où règne au premier plan la camaraderie et le sens du devoir dans ce qui est un film de bons vétérans. Au second plan, Wellman laisse fourmiller des éléments importants qui suggèrent néanmoins un film véritablement engagé. D'enfants révélés comme orphelins à une mendiante fouillant les poubelles (deux soldats réagissant de deux façons différentes à cette vision révélatrice). Chaque scène, chaque discours contradictoires forment un tout dans la façon multiple de Wellman de penser la guerre: une tension où la mort peut frapper à chaque instant sans prévenir mais une intervention nécessaire pour sauver des vies, un conflit qui éloigne les soldats de leurs familles sans garantie de les revoir (ou d'en former une) mais une intégration dans le régiment devenant une véritable fraternité de substitution. Wellman adopte une mise-en-scène appropriée pour mettre ces paradoxes en image. Le régiment complètement isolé par de la neige et un brouillard omniprésent dans une forêt oppressante, le forçant à se défendre à l'aveugle face à un ennemi invisible (et parfois déguisé) avec un matériel défectueux et à ration, dans cette situation de quasi-survie, seul l'entraide et les liens tissés entre ses membres devient le seul moyen de subsister (les moments salvateurs en deviennent même miraculeux). Chaque soldat dispose de son arc qui puisse être adopté par le spectateur et dispose de petits détails rappelant qu'ils sont avant tout des hommes (le nom devenant même un élément de reconnaissance important) qui ne doivent pas êtres oubliés et enterrés. Un travail d'écriture minutieux qui sert le travail réaliste de Wellman sur la guerre et ses fondements, un partial mais objectif, qui sera récompensé à juste titre par l'Oscar du Meilleur Scénario Original. Seul point dérangeant, le sort de la civile Belge laissé en suspend après un bombardement (sa relation avec Van Johnson semblant purement et simplement remplacé par son intégration dans l'armée. Omission intentionnelle ou véritable oubli ?).
On m'avait averti avant de visionner le film qu'il s'agissait d'une oeuvre anti-guerrière où le réalisateur avait privilégié les scènes intimes, proches du quotidien des soldats aux scènes de batailles habituelles. Je savais donc que ce film ne serait pas riche en action. Mais tout de même, quel dommage ! La seule vraie fusillade du film est l'une des meilleures que j'ai pu voir pour un film datant de cette époque (1949 tout de même !). Du coup niveau rythme le film en prend un sérieux coup, ce n'est pas que l'on n'apprécie pas de voir des soldats chanter dans leurs trous ou préparer des omelettes dans leurs casques, au contraire cela fonctionne plutôt bien, mais que c'est long ! Heureusement certaines séquences sont bien mises en scènes (l'arrivée des cinq soldats dans le brouillard, les allemands infiltrés...) et d'autres possèdent un ton plus noir que la moyenne de ce qui se faisait à cette époque. Et puis quelle déception que cette fin... Une succession d'images d'archives pour illustrer la victoire US et un plan final pour le coup vraiment pro-américain d'un goût franchement douteux. Mais parce qu'il sort du lot et parce qu'il a choisi un angle différent de 95% des autres films de guerre, Bastogne mérite le coup d'oeil, mais ne vous attendez pas à être passionné par les événements de cette bataille pourtant ô combien décisive.
Plutôt que de faire dans l'héroïsme et le spectaculaire à outrance, William A. Wellman préfère privilégier le réalisme ce qui est tout à son honneur. De ce point de vue là, "Bastogne" est une belle réussite. Reste que le film souffre des quelques défauts habituels du genre du film de guerre réaliste : éparpillement entre beaucoup trop de personnages, acteurs très bons mais de second plan ou de premier mais dans ce cas pas encore confirmé, rythme inégal. Ce qui en fait un film du genre intéressant mais pas passionnant.
Bon film de guerre hyper-réaliste, qui montre la vraie réalité du terrain: l'ennui, les dysfonctionnements, les incompréhension, qui s'attarde plus sur la psychologie que sur les combats, dont un est fort bien mis en scène mais la plupart des scènes de guerre d'ampleur sont faites d'images d'archives, budget oblige. Bon mais inférieur à "L'Enfer est pour les héros" (D.Siegel) sur un sujet analogue.
Film de guerre à la trame plutôt classique avec un discours un peu convenu mais qui date de 1949 ceci explique beaucoup. Film qui retrace de façon réaliste. Une bataille importante de la Seconde Guerre mondiale via la vie d'une section avec ses petites discussions et ses drames quotidiens. Scènes de combats pas mal, mais les personnages sont sommaires.
Un film a petit budget réalisé peu temps après la guerre et qui tient la route, la réalisation est rendu très réaliste par les détails de la vie de cette section de paras et des sentiments de chacun dans ce huit clos créer par les allemands et le brouillard. On est loin des films de guerre à grands spectacles asseptisés qui vont suivre.
Renonçant aux scènes de combat spectaculaires, William A.Wellman préfère se concentrer sur les moments intimes entre les combattants américains interprétés par de très bons acteurs . Le film a l'avantage d'être bien mis en scène, fonctionne comme une sorte de documentaire et est plus qu'une affaire d'hommes. Il y a une histoire vraie et on se soucie des personnages et de ce qui leur arrive. Toutefois, le film, en raison de manque d'action, est assez statique et même assez longuet. Mais ça reste un film de guerre de qualité ainsi qu'un bel hommage de Wellman envers les américains s'étant illustrés au cours de cette bataille historique.
Ce film de William Wellman réalise en 1949 retrace l'action d'un groupe de soldats américains durant l'offensive allemande des Ardennes en décembre 1944. Globalement l'ensemble est assez décevant car ça manque justement d'action ce qui est paradoxal pour un film de guerre. Le réalisateur a voulu montrer l'esprit de camaraderie au sein d'un groupe de soldats américains mais de ce fait il en oublie l'essentiel : la guerre. Du coup on a affaire à une troupe de boys scouts potaches et naïfs qui sont plus dans un jeu de cache cache avec les allemands dans la forêt, que dans une véritable guerre. Le gag du gars qui pendants un quart du film cherche à se faire cuire une omelette dans son casque avec les œufs qu'il a pris dans une ferme est assez ridicule. Surtout lorsqu'il se remet le casque dégoulinant d'œuf sur la tête. Histoire de profiter de l'occasion pour un shampoing aux œufs bien senti... Bon vous l'avez compris Bastogne c'est pas terrible. Un film de guerre sans guerre puisque les allemands on ne les voit pas sauf quand ils sont prisonnier, c'est frustrant. Vous pouvez donc éviter ce.film et regarder plutôt "la bataille des Ardennes" de Ken Annakin, bien plus distrayant et sérieux en même temps.