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Nicolas Métrich
23 abonnés
475 critiques
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5,0
Publiée le 9 juillet 2024
Un jeune Africain de 15 ans , accusé d' un crime aux États-Unis .
Une enquête policière bâclée et vite fait , une contre enquête de son avocat , le procès au tribunal .
Innoncent ou coupable ?
Ce documentaire est digne d' un grand film policier avec beaucoup de suspens et d' émotions intenses , mais ce n' est pas du cinéma , c' est la réalité .
"Un coupable idéal" s'impose comme un film d'une intensité bouleversante. Dès les premières scènes, on est happé par l'ampleur de l'injustice dépeinte, une sensation qui ne nous lâche plus. L'avocat, véritable pilier de cette œuvre, est d'une humanité qui force le respect. Il incarne cet idéal de défenseur que chacun espérerait avoir dans les moments les plus critiques. Sa présence, bien que dans un cadre documentaire, dépasse les frontières du réel pour atteindre une dimension cinématographique remarquable.
Le film excelle dans sa démonstration crue des mécanismes du racisme, exposant avec une précision glaçante comment ils s'infiltrent et corrompent la justice. On assiste, sidéré, à cette réalité amère, capturée avec une acuité qui laisse une empreinte indélébile. C'est une réalisation à la fois magnifique et déchirante, une œuvre qui secoue les consciences et reste gravée dans l'esprit bien après son visionnage. Superbe, vraiment.
Un documentaire somme tout très classique tant sur le fond que la forme, mais efficace. Le spectateur se retrouve en immersion dans le camp de l'accusé et de ses avocats qui mènent une enquête parallèle pour faire disculper leur client.
L'histoire d'un miracle, celui d'un renversement de situation que seul le cinéma peut être mettre en scène. Mais voilà, tout est vrai car il s'agit d'un documentaire, désormais passé à la postérité, étudié dans les écoles de droit et dans les académies de police. Edifiant ! Et en filigrane, une dénonciation du racisme qui gangrène encore le sud des USA. Inoubliable documentaire oscarisé et réalisé par un Frenchy.
Filmer ce type de sujet est aussi délicat que casse-gueule. En effet, dans ce genre de documentaire où les sentiments prennent en général le pas sur le jugement objectif, le pathos s'invite souvent alors qu'on n'en voudrait pas. Heureusement ce n'est pas le cas ici, bien que le sujet soit classique (aux États-Unis en tout cas). Sur la forme, Jean-Xavier de Lestrade réalise un documentaire exemplaire, très séquencé, nous proposant une alternance remarquable de gros plans et de plans larges tout du long et une reconstitution pas à pas des faits avec le verdict final. "Un Coupable idéal" s'annonce donc comme une critique virulente, juste et réaliste de la justice américaine. Pourquoi ? Parce que dans cette affaire, un jeune homme noir est accusé d'avoir tué une touriste blanche à Jacksonville en mai 2000, et la justice équitable promise à tous par la constitution américaine n'est ici pas appliquée. Ses avocats vont se battre pour qu'il ait droit à cette fameuse justice. Au-delà d'un combat pour la justice, "Un Coupable idéal" est donc avant tout un combat pour l'égalité très bien filmé.
De par sa couleur de peau et du fait de s’être trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, un adolescent noir de 15 ans, se voit inculper du meurtre d’une touriste blanche à Jacksonville en mai 2000. Avec son contenu édifiant mais malheureusement banal pour les Etats-Unis, ce film, récompensé par un Oscar en 2002, a le mérite de mettre en évidence le combat quotidien d’une profession et de rendre ainsi hommage aux hommes et aux femmes qui, à l’instar de cet avocat et de son assistante, sont déterminés à se battre pour que la vérité et la justice triomphent contre certaines méthodes policières proprement scandaleuses. Révoltant lors des séquences d’audience au tribunal et particulièrement émouvant lors du verdict final, « le Coupable Idéal » est un documentaire saisissant, qui fait véritablement froid dans le dos.
Un excellent documentaire qui dénonce certaines méthodes et failles de la justice américaine!extrêmement bien monté et expliqué, le procès tient en haleine et passionne. Un bel hommage contre l'injustice et pour la présomption d'innocence.4/5.
Un superbe documentaire qui nous expose un triste état des lieu. Il faut savoir que quelque temps après le procès, Mc Guiness s'est fait licencié de son bureau d'avocat par son nouveau patron. Ce dernier ne tolérait pas qu'une personne puisse remettre en question les autorités policières à tort ou à raison. On est vraiment pas sorti d'affaire avec ce genre d'humain. Tout cela me fait penser à ce que dit Morgan Freeman à la fin de Seven : " - Ernest Hemingway a dit Le Monde est un bel endroit qui vaut la peine que l'on se batte pour lui... - Je suis d'accord avec la seconde partie!"
Au delà du magnifique plaidoyer de l'avocat de l'accusé,bouleversante histoire humaine et véritable pamphlet contre certains détenteurs de l'autorité publique corrompus(ce qui n'est pas sans nous rappeler certains faits récents arrivés chez nous).
Plein de gens font vraiment n'importe quoi, mais c'est pas une raison pour baisser les bras. Ce film devrait être injecté tous les ans, à tout le monde, surtout moi, tellement il rends moins bête, cuistre et feignasse.
Un film qui commence à dater mais reste d'actualité. J'ai découvert Jean-Xavier de Lestrade avec la série Soupçons (que j'ai d'ailleurs préféré du point de vue mise en scène, suivi et coordination des éléments). Un coupable idéal démontre à quel point la justice américaine peut manquer de professionnalisme et d'humanisme, pour au inal envoyer un innocent derrière les barreaux pour le reste de sa vie ou pire, à la chaise électrique, sur une enquête mal dirigée, voire bâclée ou sabotée. Il démontre aussi qu'aux USA, ce qui s'en sortent le mieux à l'issue d'un procès, c'est ceux qui ont de la maille pour se payer une bonne défense.
Un documentaire qui fait froid dans le dos, car il nous montre que l'on peut être broyé par le système judiciaire, et qui m'a rappelé "Présumé coupable" avec Philippe Torreton, qui parle de l'affaire Outreau, où l'on a accusé sur la simple fois d'accusation bidon, et où il y a également eu d'énormes lacunes policières. La grosse différence, c'est que c'est un documentaire, donc avec les vrais protagonistes. Faîtes attention à ne pas vous promenez dans la rue...
Une affaire très intéressante et un documentaire qui montre bien des avocats investis démonter le dossier de la police. Le documentaire à proprement parler est somme toute assez classique, et un peu lent.
C'est un coup de chance comme il en arrive rarement : Jean-Xavier de Lestrade s'est trouvé au bon endroit au bon moment pour réaliser ce documentaire qu'il fait au départ par défaut (ce qu'il voulait faire au début n'était plus possible) et qui ressemble à de la fiction aussi bien au niveau de son intrigue (un jeune noir accusé à tort qui fait de la prison mais est déclaré innocent) que de ses personnages (l'avocat aux répliques cinglantes, les flics ripoux). Le résultat est simple mais prenant, on se retrouve à suivre ce film avec énormément d'intérêt, oubliant même à certains moments qu'on est dans la réalité tant tout ressemble à un pur produit hollywoodien. Seulement là c'est vrai, rien n'est écrit et le processus n'en est que plus fascinant. Un énorme coup de chance (l'accusé à tort aurait très bien pu être condamné et le film perdre en intérêt) pour un film majeur.
J'ai pleuré à l'annonce du verdict. Cette phrase pourrait résumer mon avis...
J'ai été scotchée par le travail colossal réalisé par l'équipe d'avocats et par tout ce qui pourrait apparaître comme une succession de clichés (le noir qui assassine une blanche, les flics ripoux, l'avocat au caractère bien trempé...) mais qui n'est que la sordide vérité.
Montage qui pourrait paraître limite trop simple mais qui est juste limpide.