Un éblouissant documentaire, auquel il est impossible de rester insensible. On se retrouve en plein coeur d'un procès important aux Etats-Unis, celui ou un jeune noir est accusé du meurtre d'une touriste blanche. Mais c'est bel et bien ici une violente critique contre la justice américaine qui est ici orchestré, une société qui suinte le racisme et l'intolérance. A travers le procès, on se rend compte du mépris de tous vis à vis de ce jeune homme (15 ans!) que tous étaient étaient prêt à condamner alors que les procédures obligatoires n'avaient pas du tout été respectés. Les entretiens avec les deux avocats du jeune Brendon Butler en sont d'autant plus passionnants. Bref, un documentaire absolument essentiel, qui nous montre une facette que les Américains se gardent bien de montrer, une justice censée être la meilleure du monde! (Je sais, monsieur Bush, c'est dur à entendre, mais c'est pourtant la triste vérité.) Aussi impressionnant que terrifiant.
Le cinéma nest pas seulement un objet de rêve. Il peut et il se doit dêtre aussi un objet de vérité. Dans ce film documentaire nous ne rêvons pas, ou alors nous rêvons dun monde meilleur. Lhistoire est réelle, les protagonistes tiennent leur rôle respectif. Nous pénétrons lâme et le cur de personnes existantes. Des personnes vraies avec de vrais sentiments et de vraies convictions. Nous touchons ce quil y a de plus beau en lêtre humain : celle de voir des personnes se battre pour la vérité, donné leur temps, leur vie à des inconnus sans défense pris au piège dans notre système judiciaire.
Ce film est plus quun film, cest un plaidoyer contre linjustice, un objet qui sert à nous rendre meilleur. Noublions pas les erreurs du passé en construisant notre présent et notre futur. Un coupable idéal est un documentaire essentiel dans notre histoire. Parce que le cinéma à cette force terrible dinfluencer le cours de la vie, il est lun de ses devoirs dexposer des faits réels et de dénoncer les travers de nos sociétés. Cest ce que réussit remarquablement le travail de ses gens autour de cette affaire.
Oscar du documentaire en 2002 et avant tout, une vie de sauvée, celle de Brenton Butler, adolescent noir de Floride.
Un documentaire poignant qui dénonce avec force les aberrations du système judiciaire américain et les méthodes quelque peu douteuses de certains membres de la police. A voir.
Formidable film très logiquement récompensé en 2002 par l'Oscar du meilleur documentaire. Je regrette juste pour ma part que la version diffusée à la télé ait été en bonne partie doublée, le rendu est du plus mauvais effet. Une VOST s'imposait.
Bien plus captivant que la plupart des fictions retraçant des procès, ce minutieux documentaire nous fait vivre de l'intérieur le cauchemar vécu par une famille de noirs catholiques de Jacksonville. Des gens bien, de toute évidence. Un dimanche matin, alors qu'un meurtre vient d'être commis dans les environs, Brenton Butler, l'un des fils, devient... un coupable idéal.
Ce qui fait chaud au coeur dans cette histoire dérangeante, c'est l'humanité et la persévérance déployées par les avocats du jeune Brent. Ce qui est d'autant plus appréciable que sa défense était assurée par des commis d'office (des avocats rémunérés par les contribuables donc) et qu'aux Etats-Unis ce n'est pas forcément parmi ceux-là qu'on rencontre les plus motivés ! C'est dans ces cas là qu'on voit qu'il existe des gens remarquables, prêts à lutter avec leurs propres armes contre la connerie et l'injustice. Réalisé avec énormément de soins, "Un coupable idéal" est un document édifiant, passionnant, inoubliable, indispensable. Bravo, bravo et encore bravo à Jean-Xavier de Lestrade pour son film, à Patrick McGuiness et Ann Finnell qui font véritablement honneur à la profession d'avocat à travers leur attitude, ainsi qu'à Brenton Butler pour son courage.
C'est un documentaire magnifique. J'ai dû le voir une dizaine de fois, je pourrais le passer encore 100 fois, et ça ne me saoûlerait pas. Pourquoi ? Ben parce que on voit comment aux USA, la justice procède avec ce genre de cas. C'est trés émouvant et il y a une fin heureuse...