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Bandits Bandits
4 critiques
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4,5
Publiée le 28 octobre 2024
Je découvre ce film seulement en 2024 et vraiment quel bol d’émotion, d’humour et de réflexion sur la vie qui passe. Bébel et Anconina y sont formidables (le reste du casting aussi). Merci M Claude Lelouch
Incroyable! Magnifique! Je pourrais faire une critique avec une liste de ce type de mot. Ce film mélange un paquet d'émotions. Belmondo au sommet. La catharsis est ici efficace.
J’ai un attachement particulier à ce film, sans pouvoir vraiment l’expliquer. C’est l'un de mes préférés, même si je sais que ce n’est pas l’avis de tous. Mon jugement est peut-être biaisé, mais je trouve ce film profondément marquant.
Du beau jeu d'acteur. Un Anconina aux petits oignons et un Belmondo sobre mais roublard. On aurait d'ailleurs aimer voir plus souvent Bébel dans ce type de jeu... Bref, on passe un bon moment. Comme toujours avec Lelouch, il y a ses figures de style, mais ça se suit...
Enfant abandonné puis enfant de la balle, Sam Lion est devenu un homme d'affaires avisé. Epuisé, il se lance dans un tour du monde en solitaire. L'histoire de Lelouch est simple, pleine de jolis sentiments. Elle s'articule autour du portrait édifiant de Sam, interprété par le nécessairement charismatique Jean-Paul Belmondo, plus buriné et barbu que jamais. Edifiant? Son itinéraire singulier et sa réussite de self-made-man, l'amour et l'admiration que suscite sa personne, font de Sam Lion, notamment aux yeux de sa fille, un véritable héros.
Histoire simple, ai-je dit. Sauf que Lelouch étant ce qu'il est, le cinéaste se plait à brouiller le récit, à l'éclater tant géographiquement que temporellement, au point qu'il oblige le spectateur à recoller les morceaux, à reconstruire progressivement l'unité et le sens de l'intrigue, laquelle est un condensé d'un parcours et d'une vie remplie, riche. Comédie flirtant avec le pathos et les émotions artificielles, alternant sentimentalisme et numéros d'acteurs ludiques, "Itinéraire d'un enfant gâté" est une oeuvre certes originale, surprenante à certains égards, mais qui agace parfois par son affèterie, son maniérisme, d'autant que le portrait de ce Sam Lion semble en définitive assez superficiel.
L'itinéraire d'un homme ayant réussi et qui, la cinquantaine atteinte, ressent le besoin de se retrouver en simulant sa mort accidentelle pour s'éloigner de son entreprise et de ses proches. A contre courant d'un certain nombre de critiques spectateur, la première partie montée en flash-back montrant son exploration des continents dans les lieux de ses souvenirs passés m'a paru plus touchante, car plus mélancolique, que la seconde. En effet le retour au pays s'éloigne de cette quête spirituelle d'un homme désormais libre, avec son désir de reprendre en main ses affaires, même par pantin interposé (Anconina, passant du statut de conducteur de moto-crotte à cadre en finance. Difficilement crédible). La musique de Francis Lai est marquante, Belmondo exploite parfaitement les facettes de ce Sam Lion à la vie bien remplie mais si le début a su m'attendrir, la suite m'aura été plus indifférente.
J'ai envie de dire que c'est du pure Lelouch, le scénario, la musique, la mise en en scène, on retrouve la pâte de Lelouch à toutes les scènes ou presque. Le début est un peu alambiqué, ça part dans tous les sens, un peu trop d'ailleurs, même si on doit bien reconnaître que c'est plutôt bien exécuté. Mais heureusement, ça se calme un peu ensuite: il y a moins de flash-backs notamment. Ce film fait la part belle à Belmondo, baroudeur et business man, bref un personnage haut en couleur, et qui est qualifié d'enfant gâté, il n'en fait qu'à sa tête et ça lui réussit tout le temps. Pourtant son arrivée dans la Vie n'a pas été facile. Bref, c'est une sage, à la Lelouch et ça marche assez bien. Il y a une bande son à la sauce Lelouch avec Croisille au chant et Lai à la musique et il y a les acteurs avec la belle Marie-Sophie L., et tous les seconds rôle, Gélin, Vernier, Beaune, etc... sans oublier Anconina qui a là un ses plus beaux et grands rôles dramatiques après Tchao Pantin.
Toujours cette atmosphère très survol/à côté de la plaque qu'on a dans tous les films de Lelouch. Toujours filmé avec amateurisme mais ce film est plus digeste que tous les autres Lelouch. L'histoire est très basique, un homme riche a besoin de retraite et part à l'aventure. À regarder quand on est un peu dans les vappes, ce film vous bercera ! 2,9/5
Film abominable tant il me fait pleurer d’émotion de bout en bout chaque fois que je le regarde. L’incroyable tendresse qui existe entre le père et sa fille résonne chez moi de manière sonore. Le personnage principal incarné à la perfection par Belmondo rappelle sans une seule faute combien notre bien le plus précieux est la liberté. Ce filou d’Anconina qui fit un jour du pied à ma fiancée lors d’un dîner en ma présence est d’une sensibilité et d’une vérité dans son désir d’appartenir au monde adulte qui me fascinent. Merci à tous ceux qui ont contribué à faire ce film qui est au panthéon de l’art cinématographique.
La première partie du film est sans grand intérêt, la deuxième sauve le film. le titre n'est pas correcte car Belmondo n'est pas un enfant gâté car il s'est fait tout seul. Bon Lellouche j'aime pas.
Du grand Belmondo. Si l’histoire est d’une qualité remarquable en tant que telle, c’est surtout la performance de Belmondo combinée à celle d’Anconina qui élève le film. Il convient aussi de noter la superbe musique de Francis Lai. Une référence sans aucun doute. À voir et à revoir sans modération
Que dire de ce très beau film, où l'on a à la fois Bébel et Jean-Paul, le héros souriant et l'homme lucide? C'est un peu le tour de force de Lelouch d'avoir composé ce personnage sur-mesure pour Belmondo, lequel s'amuse de sa propre légende face à Richard Anconina, dans le portrait lyrique et tourmenté d'un homme qui abandonne sa vie aux autres pour mieux se retrouver, entre fantômes du passé et quête de sens. Une démarche très symboliste interprétée avec talent.
Très bon long métrage. Aventure, dépaysement, lieux et décors somptueux, émotion et mêmes quelques scènes amusantes sont au rendez-vous. Belmondo est superbe en endossant à la perfection ce rôle complexe et touchant. La caméra de Lelouch est un vrai régal pour les yeux et la bande son l’est tout autant pour les oreilles. Un film de passionné pour les passionnés.
Du pur Lelouch, un assemblage de bric-à-brac qui repose sur un scénario écrit sur une feuille de cigarette à rouler... Bref, Bébel est en roue libre et nous gratifie de sourires enjôleurs et d'yeux humides dans le rôle du merveilleux père et chef d'entreprise qui décide de tout laisser pour mieux se retrouver. Ce n'est pas léger-léger et l'interprétation d'Anconina, dans son personnage habituel de faux-jeton (cf. "Police"), alourdit un peu plus le tout. On sauvera quelques scènes en Afrique, plutôt bien filmées. La fin est carrément bâclée, enchainant les invraisemblances pour - semble-t-il - le plus grand bonheur des admirateurs du cinéaste et de l’acteur.