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Carne
83 abonnés
1 116 critiques
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5,0
Publiée le 21 février 2007
Une histoire damour complètement improbable magnifiée et rendu probable grâce à la sensibilité du coréen Kim Ki-Duk. Particulièrement dur et émouvant, Bad Guy offre son lot de séquences magnifiques où une violence désespérée côtoie un amour autiste complètement dénué de communication verbale car, comme souvent chez Kim Ki-Duk, les gestes et les regards remplacent les mots. Seo Won et Cho Jae-Hyung sont dailleurs exceptionnels dans lart de se faire comprendre à travers un simple geste, voir même un simple regard. Poétique et dérangeant à souhait, Bad Guy est un chef duvre qui se regarde avec les tripes et qui ne peut laisser indifférent. Du grand art tout simplement !
Alors, au vu des critiques et analyses que j'ai pu lire un peu partout, je vous demande de regarder ce film, mais aussi de brancher votre cerveau à ce moment. J'ai beau trouver ce film très accessibles, je suis étonné de voir que la plupart des gens, y compris ceux qui l'ont apprécié, n'en ont en fait pas compris grand chose (le syndrome Miyazaki...). C'est agréable de voir un réalisateur hors des règles rigides imposées par le passé : belle prise de liberté de la aprt de Kim Ki Duk, qui évite les lourdeurs de la plupart des films. Tout est là dans ce film, il ne manque rien : on a l'impression que le film est complet, parfait, sans excès ni manque.
Ça fait plusieurs années (enfin, 3 ou 4) que je n'ai pas vu BAD GUY et voir la fiche ici sur allociné me donne grave envie de ressortir mon DVD ! En effet BAD GUY est certainement le film de Kim Ki-duk qui m'a provoqué le plus d'émotions. Je l'ai détesté (après le premier visionnage), puis adoré (la deuxième fois). À présent il s'agit peut-être celui du réalisateur que je préfère. En gros BAD GUY est un mélange de polar et d'histoire d'amour pour le moins tourmentée. Une love story à la fois très émouvante, indécente et perverse entre deux personnes, comme souvent chez KKD, ne sachant pas communiquer et qui néanmoins finissent par se rencontrer. Le seul conseil que je pourrais donner à celles et ceux n'ayant pas trop aimé BAD GUY : revoyez-le !
Pas le meilleur cru ni le film le plus abouti du réalisateur Kim Ki-Duk. On retrouve cependant dans "Bad Guy" le style et les thématiques du cinéaste coréen mais ce dernier nous avait habitué à quelques chose d'un peu plus percutant et puissant; ne serait-ce que dans son atmosphère. "Bad Guy" n'en reste pas moins une oeuvre atypique et sombre qui marquera assurément les esprits.
Une histoire d'amour façon Kim Ki-Duk, c'est toujours une expérience particulière dont on ressort tourneboulé. Il ne manque pas à ses principes en nous montrant ce jeune truand marginal et quasi muet qui va s'éprendre de la jeune et belle étudiante et l'entraîner dans la prostitution pour la garder à ses côtés. On se demande toujours dans quel recoin de son cerveau peuvent bien naître ses histoires mais dès que l'on contemple sa magnifique mise en scène, tout devient clair et ses plans/tableaux nous émerveillent tout simplement. Il reprendra le thème de l'étudiante prostituée dans "Samaria", phénomène de la société coréenne qu'il dénonce, mais son regard sombre et dur sur ce quartier rose dans "Bad guy" a vraiment sa particularité dans sa filmographie dont je n'aie pas encore fini de faire le tour mais je n'ai encore jamais été déçu...
On retrouve dans Bad Guy les qualités et les défauts du cinéma de Kim Ki-duk (et au-delà du cinéma sud coréen, le plus souvent). D'un côté, un sens aigü de la mise en scène, du cadrage, de la direction d'acteurs. Mais d'un autre côté, un scénario faible et une absence de psychologie renforcée par le caractère mutique de Han-gi. Le film est basé sur des émotions primaires : l'amour, la haine, la vengeance. Et ne laisse guère la place aux nuances. Ce parti pris peut donner des réussites (Old Boy de Park Chan-wok, voire l'Ile ou Samaria de Kim Ki-duk)mais ici, j'ai peiné à croire à cette histoire.
Kim Ki-Duk ou l'Art d'être prolifique ( le réalisateur nous offre un à deux films par an ). Kim Ki-Duk ou l'Art d'être diversifié ( nous sommes loin de la splendeur contemplative de Printemps, été... ). Kim Ki-Duk ou la beauté noire et sordide ( c'est souvent la plus belle, à mon avis ). Kim Ki-Duk est un formidable conteur et le prouve avec cette fable déchirante. Bad Guy n'est pas un chef d'oeuvre mais l'émotion qu'il suscite le rend noble et beau. L'acteur Cho Jae-Hyung ( que beaucoup comparent à Marlon Brando ) livre ici une composition héroïque : son personnage est à la fois touchant et détestable, son mutisme transmet plus d'émotions que ne l'auraient fait les dialogues. Le scénario est intelligent et compense la facture quelque peu classique de la mise en scène. La musique ainsi que les chansons sont très agréables, les acteurs sont de qualité, l'ensemble tient donc de la réussite. En bref : un beau film, tendre et violent, à travers lequel les fantômes de Paris, Texas ressurgissent. A voir absolument...
Kim Ki-Duk dévoile ici un film spécial, une histoire d'amour sur fond de prostitution et de violence . Des coups et du silence, on avance dans une sombre histoire aux personnages meurtris .
Le réalisateur approfondi la psychologie des personnages pour dépeindre une tragique histoire d'amour aussi touchante qu'étouffante dans cette ambiance assez glacial .
Le film est gris, voir noir aussi bien dans l’atmosphère de violence qui s'en dégage qu'au niveau de la photographie . La réalisation est très bonne et offre quelques plans très sympathique comme celui du miroir .
Malgré que le sujet du film soit la prostitution on ne s'élance pas dans du nue, du sexe et de la vulgarité gratuite, le tout reste sobre . Kim Ki-duk offre un film unique, âpre et spécial mais beau et sombre .
Kim Ki-Duk est l'un des rares cinéastes d'aujourd'hui à posséder une vision artistique et humaine originale, qui lui soit propre, dotée qui plus est d'une force impressionnante (on ne compte plus les images ou les idées marquantes de sa filmographie). Certes ses longs métrages ne sont pas parfaits (la perfection est-elle de ce monde de toute façon?), mais son inventivité, son audace et sa sincérité leurs confèrent un impact puissant et une densité remarquable. «Bad Guy» n'échappe pas à la règle : il comporte son lot de défauts, largement contrebalancés par de grandes qualités. La mise en scène n'est pas très inspirée (c'est bien sûr relatif), la photographie non plus, la musique n'est pas toujours utilisée à bon escient, mais qu'importe (ça n'est d'ailleurs pas forcément une mauvaise chose), Kim Ki-Duk a choisi ici une approche quasi-documentaire, là où certains de ses films étaient plus proche d'une sensibilité et d'une esthétique fantasmées, oniriques. La forme n'est donc pas le point fort de «Bad Guy», même si elle sert tout à fait le propos. Propos quant à lui bien plus intéressant, et déconcertant (comme toujours chez le talentueux coréen) : la psychologie des personnages est d'une profondeur et d'une équivocité étourdissantes, et leur interprétation est plus que remarquable (surtout l'excellent Jo Jae-hyeon qui hérite une fois de plus d'un sublime rôle sans paroles). Cette histoire de trop plein (ou de trop peu) d'amour est bouleversante et profondément amorale. Ce film en choquera plus d'un, mais pour ceux qui arriveront à dépasser les apparences (préoccupation chère à Kim Ki-Duk l'autodidacte, mal aimé de ses compatriotes), «Bad Guy» les marquera durablement. On pense à Louis Malle (entre autres) dans sa capacité à trouver l'humanité la plus pure dans le sordide le plus sombre (sans racolage aucun, malgré la dangerosité de l'exercice). Je suis une fois de plus conforté dans l'idée que Kim Ki-Duk est l'un des cinéastes asiatiques à suivre! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Avec "Bad Guy", Kim Ki-duk dépeint un monde des plus sordides dans lequel les personnages rivalisent de bêtise et de méchanceté. Ils se vautrent allègrement dans la fange, laissant le spectateur pantois. L'expérience finit par devenir blasante quand on se rend compte que le film tourne à vide. La fille se prend une tarte toutes les deux minutes, les plans-séquences se succèdent tranquillou... une monotonie rompue de temps à autre par un début de commencement de dialogue bien esseulé. Si la relation ambivalente qui se noue entre les deux principaux protagonistes devient touchante, elle laisse néanmoins perplexe. Le virage fantastique ou du moins symbolique que prend Kim Ki-duk à partir du dernier tiers relance l'intérêt du film, malheureusement le filon reste, à mon goût du moins, inexploité.
Une fille tombe amoureux de la source de tout ses ennuis (qui en plus l'espionne derrière un miroir teinté). Sur ce scénario Kim Ki-duk nous sert un mélange des genres assez surprenant avec au final un film déconstruit qui perd son spectateur. Je n'ai pas vraiment accroché, dommage.
Ce film est une véritable insulte et peut choquer en faisant l'apologie de la prostitution et de " l'amour " entre le maquereau et la prostituée qui, ici est une étudiante obligée de se vendre..... on hallucine, on croit rêver ! A part réjouir certains à travers un fantasme ce film n'a aucun intérêt
Très beau film, très belle histoire "d'amour". D'un côté on a le mauvais garçon qui se révèle finalement sensible, attachant et attaché et d'un autre côté une jeune femme dont la vie bascule dans la prostitution à cause du mauvais garçon. Au fur et à mesure que le film se déroule, on en oublie presque cette tragédie immorale et anormale qu'est la prostitution car des liens naissent entre les 2 protagonistes, ce qui pourrait s'avérer choquant mais à la fois touchant. Le plus surprenant, le plus dur vais-je dire reste la fin où ils partent tout les deux mais pas de la façon dont on le penserait. Je n'en dis pas plus pour ceux qui veulent le voir. En tout cas je le recommande!!!!!!!!!!!
Sans être aussi bon que Printemps, été... ou Samaria, Bad guy contentera les amateurs de Kim Ki Duk. Des plans et des musiques magnifiques, des acteurs impeccables et une histoire captivante malgré le peu de dialogues donnent une atmosphère particulière à ce très bon film.