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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Ce ne sont pas les sujets qui manquent sur les gens ordinaires. Pourtant, voici apparaître encore, une énième histoire de marginaux signé par Kim Ki Duk où un maquereau violent et autiste de surcroît, qui ne parle jamais mais frappe, tombe amoureux d'une femme dont il a fait d'elle une putain. Un scénario qui apparaît évident pour l'auteur sud- coréen, inspiré certainement de Wenders et Ferrara, (le voyeurisme de Paris-Texas et la violence auto destructrice de Bad Lieutenant) mais dont le résultat sonne faux et apparaît comme invraisemblable. Kim Ki Duk tente lourdement de tirer le spectateur de l'ennui en utilisant les éternels clichés de la violence et du sexe, tant bien que mal, les baffes fusent mais rien n'y fait, le résultat reste lent et ennuyeux et fait malheureusement autant d'effet que de visionner un plat de nouille pendant 1h40. Un cinéma innachevé et puéril.
Qu'est-ce que j'ai pus rire. Qu'est-ce que nous avons ri en sortant de la salle. Ce genre de film tellement nul qu'il en deviennent géniaux!
Complètement incohérent, délirant, ridicule, Bad Guy est un film assez hors du commun. Adorant le cinéma coréen comme les grecs respectaient Zeus, je suis partis avec une bonne image du film.
Le film commence, on à l'impression d'avoir un début de film pornographique : une musique rêveuse, un bel homme mangeant une saucisse au bout d'un pic, des regards passionnés, une jeune et jolie fille en jupe courte sur un banc, et ce fameux homme qui fini par l'embrasser de force. Finalement la suite est assez vraisemblable : la fille vole un porte-monnaie puis finalement se retrouve réduite à se prostituer face à son endettement. Et là! Comme par le plus grand des hasards son patron est son violeur. Jusqu'ici rien de trop farfelue : la fille est triste est à un mal fou à s'intégrer dans le plus vieux métier du monde, pour l'instant c'est cohérent.
Puis après bien avoir avancé dans le film tout devient bizarre : le personnage à la cicatrice sur cou : Han-Ki s'avère être totalement invincible. L'homme se fera battre, on le transpercera d'un immense morceau de verre, et le pire dans tout cela : il se fera poignarder à plusieurs reprises et ne trouvera rien d'autre à faire que de fumer un coup et de s'acheter une chemise!
Et le moment fatidique du film : la prise de parole. Han-Ki, personnage très viril et imposant qui ne parle jamais (ce qui accentue son côté mystérieux voire ténébreux), avec du charisme perdra toute sa crédibilité en parlant d'une petite voix totalement ridicule, presque hilarante. Le film partis pour être sérieux, déjà étrange sur certains points s'écroule premièrement à cause de cette scène. Et quand notre Han-Ki se retrouve en prison et est condamné à mort la fille qui à été sa victime ne trouve rien d'autre à dire qu'il ne mérite pas ce châtiment. Alors qu'il va mourir??? Cette scène contient un élément une nouvelle fois plutôt amusant: le coup de la cigarette placée dans les trous pour parler! C'est un coup de génie!
spoiler: Et la cerise sur la choucroute: LA FIN
Alors les deux héros sont en camion partant loin, on les voit arriver face à la mer et on pourrait enfin croire à une réconciliation, qu'il s'aiment. Car oui, selon les codes du cinéma (jeu avec la photo), les personnages ont l'air de s'aimer! Eh non, la fille reste au service de son homme pour faire quoi? Prostitué à domicile?! La cohérence et la crédibilité de la situation atteint un stade qui n'a pas de nom. Je ne me serais même pas étonné si le camion ensuite se voyais pousser des ailes et passer la Macarena à l'envers avec un extra-terrestre habillé en tutu rose dessus!
Bref un grand moment de délire. Ce film est tellement absurde qu'il en est génial..!