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Malevolent Reviews
986 abonnés
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2,0
Publiée le 12 août 2013
Film fantastique de la fin des années 80, La Septième Prophétie est hélas un joli ratage qui partait d'une bonne idée pour se vautrer dès les premières minutes. Le casting était pourtant alléchant (la magnifique Demi Moore avant sa consécration dans Ghost, le badass Michael Biehn échappé des productions Cameron et l'imposant Jurgen Prochnow), le pitch de départ aussi mais la mise en scène faiblarde du peu connu Carl Schultz et les rebondissements plats comme de l'eau de roche ne viendront jamais titiller notre intérêt... Une femme enceinte suscite l'attention d'un étrange inconnu qui sème peu à peu autour de lui les sept plaies d'Égypte. Face au déni de l'Église et à l'incompréhension de son propre mari, la jeune femme va devoir se battre pour préserver son bébé et ce qu'elle croit être un enfant normal... Dit comme ça, c'est intéressant. Malheureusement, on n'y croit jamais et surtout, au bout d'une bonne grosse demi-heure, on s'en contre-fout, l'intérêt du film tombant à l'eau à travers chaque scène, certaines étant soit ratées (les apparitions quasi-fantomatiques mais vaines de Prochnow) soit chiantes, en témoignent les enquêtes ennuyeuses du Père Lucci. Ce personnage central est hélas sous-exploité, libérant ses révélations dans un dernier acte attractif mais lui aussi bien pauvre. Ainsi, l'intrigue se façonne lentement pour amener le spectateur à un constat effarant : le film ne raconte pas grand chose et s'arrête à son seul sujet pour n'aboutir qu'à un final au-delà de toute prévisibilité. Est-ce donc la faute aux scénaristes, auteurs de ce script de court-métrage inutilement rallongé pour le cinéma ? Celle des acteurs qui s'efforcent de donner un semblant de crédibilité à la simplicité de leurs scènes ? Ou bien est-ce la faute du réalisateur, soucieux de présenter une refonte de Rosemary's Baby version ésotérique sans atmosphère ? Dans tous les cas, La Septième Prophétie n'apporte qu'un ennui profond et un oubli total après visionnage alors qu'il y avait matière à faire un film fantastique sincèrement réussi.
Si les productions télévisuelles de Carl Schultz, ne sont pas tout à fait inintéressantes, ses incursions pour le grand écran sont franchement navrantes. Les ressorts dramatiques de cette « Septième prophétie » manquent cruellement d’originalité. Le thème des signes de l’imminence apocalyptique, étant déjà si rabâché, il eût fallu approfondir de nouveaux éléments. Or les nouveaux éléments présents dans le film sont désespérément bâclés. Jésus est rendu par un Jürgen Prochnow, peu charismatique, exagérément ambigüe, et aux pouvoirs étonnamment limités. Le représentant du malin, lui semble avoir des pouvoirs supérieurs, et l’héroïne un passé historique et un destin brouillonnement expliqués; et pour cause : les références bibliques du scénario sont bien trop confuses et inexactes. Tant sur Abigaïl (dont le prénom, de l’héroïne, « Abby », est dérivé), femme de David (prénom donné au personnage sensé incarné Jésus), que sur les plaies naturelles, signes avant coureurs de la fin du monde. A ces faiblesses référentielles, s’ajoute de l’incongruité. Si l’inceste est un crime, tuer son prochain en est un aussi. Comment donc un homme qui tue ses parents incestueux, pour s’ériger en exécuteur de la vengeance divine, pourrait-il être un martyr ? En faisant preuve de compassion, on pourrait concéder un intérêt au film : révéler les qualités d’actrice extraordinaires de Demi Moore. Mais hélas, même les cinéphiles les plus charitables rétorqueront que l’on pouvait s’en rendre compte dans un autre film, qui lui, n’est pas un navet : « Ghost ».
On a beau la trouver bien sympathique, cette Demi Moore, sa filmographie n'en sera pas sauvé pour autant. Pourtant, elle démarrait plutot bien cette "Septième prophétie", une ambiance intéressante semblant s'installer, le réalisateur ayant alors l'intelligence de laisser place à quelques détails insolites. Mais c'est alors qu'au bout de vingt minutes, patatra!! Le film se transforme en sorte de trip mystique incroyablement ringard et moche. On se demande d'ailleurs si le réalisateur a simplement cherché à suggérer, ou au contraire se montrer ambitieux esthétiquement, mais qu'elle que soit la réponse, c'est raté, et pas qu'un peu!!! On s'en retrouve même navré devant tant de grossièretés au niveau du scénario, qui se révèle en définitive totalement prévisible et passablement ridicule, cette évocation biblique étant la cerise sur le gateau pour un film qui ne manquait pourtant déja pas de bêtises jusque-là. Bref, tout ceci est navrant, s'offrant en plus le luxe de se prendre très au sérieux pour un sujet qui aurait au minimum demandé ne serait-ce qu'un tout petit peu de recul. On aura beau être assez sensible à la présence inquiétante et puissante de Jurgen Prochnow : rien n'y fait, c'est à fuir...et à mourir.
Mais la fin est puante- ne pas juger un assassin parce qu'il a fait ça au nom de Dieu- C'est bien tout ce qu'on déteste actuellement dans l'amérique de Bush!
Et nous voici avec un film américain traitant de l'apocalypse. Avec une bonne idée de scénario et des acteurs connus, on pouvait s'attendre à quelque chose de "fort" et d'intense. Pourtant, la 7ème prophétie est un film qui a mal vieillit (1988), le scénario est mis en scène de manière conventionnelle et sans le moindre génie, le film n'est à aucun moment prenant, les découvertes messianiques sont montrées sans grandes convictions. Les acteurs Michael Biehn et Demie Moore sont pas folichons et ne nous transmettent aucune émotion, on sent aisément que Biehn n'a jamais été père et que Moore n'est jamais tombé enceinte. Leurs réputations n'étant pas méritées, Biehn acteur fétiche des années 80 devient rapidement ringard, quant à Moore, après une gloire aussi rapide qu'éphémère dans la première moitié des années 90, elle se fera facilement oubliée. Un film très dispensable.
Le film aurait pu être sympathique, l’accroche est séduisante et le trio d’acteurs (Demi Moore, Michael Biehn, Jurgen Prochnow) donne quelques garanties, mais le résultat est ultra brouillon et n’a clairement pas les moyens scénaristiques de ses ambitions, l'histoire aurait sans doute tenue la route dans un format mini-série, que là en 1h40 tout est tellement survolé que s’en est juste cliché. Dommage.
Le mysticisme de ce thriller biblique sombre dans le ridicule. L’intrigue multiplie les rebondissements sans parvenir à surprendre et à éveiller l’intérêt. "La septième prophétie" s’avère plus embarrassant qu’effrayant ou inquiétant.
Un film qui se rate complétement ou presque, c'est tellement prévisible, il n'y a rien dans la mise en scène qui soit à sauver, pas une once d'atmosphère, et pourtant l'idée était bonne, mais elle est mal traitée. C'est pas faute d'avoir un bon casting, et on reste jusqu'au bout uniquement pour Demi Moore, sinon, on peut se passer de ces 90 minutes d'enfer, car en plus les acteurs ne jouent pas super bien, il faut le dire. Alors qu'est-ce qu'il reste, pas grand chose, peut-être que le budget du film est partit dans les salaires des acteurs, et que le réalisateur n'avait plus les moyens de ces ambitions, mais quand même, c'est vraiment pas imaginatif, on frôle l'ennui à bien des reprises et, malheureusement, même si on se raccroche à Demi Moore, cela ne suffit pas à sauver ce film du naufrage, peut-être que la prophétie d'un échec annoncé a échappé à toute l'équipe.
J'avais loué ce truc tout début 90' dans le vidéo club que j'avais dans mon quartier. Le pitch m'intéressait, le casting également avec ce bon vieux Jürgen Prochnow et M.Biehn. mais que c'est mauvais ! S'en était comique. Bref, a fait partie de la longue liste de Z que j'ai pu louer à cette période, où les jaquettes de VHS et un pitch bien fait m'attiriraient comme un aimant. Et 9 fois sur 10, un "aimant" déçu 😉
La fin du monde revisitée par le cinéma hollywoodien a souvent un aspect très spectaculaire, mais ici au contraire c’est à travers le pouvoir de suggestion que le réalisateur veut effrayer son public. Après un début prometteur rappelant celui de L’EXORCISTE, on entre dans le quotidien anodin d’un jeune couple composé d’une femme enceinte campée par une Demi Moore, encore inconnue du grand public deux ans avant GHOST, et d’un avocat interprété par Michael Biehn, qui venait d’être découvert dans TERMINATOR. La trame débute dès lors qu’elle commence à s’interroger sur leur locataire, un illuminé joué par l’impressionnant Jürgen Prochnow. Après une heure de doutes accompagnés de quelques interprétations bibliques, on entre enfin dans la demi-heure purement ésotérique pendant laquelle va naitre un semblant de suspense. Les révélations mystiques vont alors se multipliés pour construire les pièces d’un puzzle d’une conclusion qui s’avère malheureusement être prévisible et décevante.
Je viens de découvrir ce film un peu au hasard et c est pas mal du tout . Bien sûr c est une époque mais le scénario est assez original pour assouvir la curiosité de ceux qui apprécient le fantastique.
Reprenant à son compte tous les élèments connus du film fantastique/ésotérique, La 7me prophétie se pose entre l'exorciste et Rosemary Baby tout en prenant à contre pieds ces derniers puisque ici il n'y a point de Malin c'est même tout le contraire. Seulement voila il n'égale jamais ses prestigieux modèle, la faute à une réalisation inégale et à un scènario qui devient vite paresseux se croyant pourtant rusé. Le film se suit sans deplaisir et on retrouve aussi avec plaisir Jürgen Prochnow, acteur sous estimé qui s'est perdu dans de bien mauvais film alors qu'il a une présence vraiment à part.
L’avalanche de retournements scénaristiques finit par lasser, certes. Et le dénouement s’avère plutôt prévisible, d’accord. Pourtant, nous ne saurions nier la sincérité avec laquelle La Septième Prophétie enchaîne les péripéties à la manière d’un roman de Dan Brown – en moins bien écrit – et relance sans cesse son suspense jusqu’à ce point de non-retour où il tombe dans le n’importe quoi dommageable. Le film nous dit quelque chose de l’influence qu’exercent sur un être fragile les sources de manipulation alentours, à commencer par les médias et leurs nouvelles désastreuses : guerres, épidémies, attentats etc. La télévision est la somme des maux terrestres, la femme enceinte leur réceptacle. Dès lors, le parcours d’Abby s’apparente à celui d’une initiation, en ce sens où de spectatrice passive d’un versant du monde qu’elle ne connaît pas, elle prend progressivement conscience des signes qui le composent, n’hésite pas à enfreindre les usages religieux – voir à ce titre la salutation du prêtre, hilarante – afin de désamorcer la malédiction qui la condamne, elle et son bébé. Par plusieurs fois le film fait mal, pique l’aiguille d’une seringue dans le corps d’une femme enceinte, la fait tomber, la martèle de grêlons : le martyre de la mère aboutit au don de soi dans un acte de foi en l’humanité. Notons également une introduction bien troussée qui multiplie les plans étranges : un village désertique couvert par les glaces, des poissons par centaines s’échouant sur le rivage. Aidé par la partition musicale de Jack Nitzsche, le réalisateur réussit à créer une atmosphère d’Apocalypse à échelle individuelle, qui n’est due qu’à la perception d’une femme que personne ne veut croire, jusqu’au sacrifice ultime. Demi Moore la campe avec conviction. Si l’ésotérique frôle à de nombreuses reprises le ridicule prononcé, si l’entrelacs de deux temporalités ne fonctionne guère, La Septième prophétie reste un divertissement honnête qui tente de proposer à son spectateur un récit haletant et neuf. Pari pas vraiment tenu, mais pari quand même.
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1,5
Publiée le 26 avril 2021
La Septième Prophétie confond tellement l'éthique et les idéaux religieux qu'il ne parvient pas à créer un argument cohérent contre la peine de mort à quelque niveau que ce soit. En présentant l'exécution légale d'un meurtrier condamné par la fin apocalyptique de l'humanité il élève un parent tueur au rang de martyr. D'une certaine manière selon l'intrigue Dieu est indigné que la société ait choisi de se débarrasser d'un fanatique qui a tué ses propres parents en y mettant le feu alors qu'ils dormaient sans défense dans leur lit. Pourtant ce même dieu n'a aucune indignation pour les actes du tueur. Le personnage principal une femme non religieuse enceinte et suicidaire qui finit par donner sa propre vie dans une tentative provocante mais peu crédible de le sauver sans succès. L'incarnation moderne et terne du Christ ne fait pas que le déshumaniser elle se moque également de l'idéal messianique de toutes les religions. Il est incapable d'influencer l'humanité pour le bien et se contente d'effleurer la vie sans émotion en attendant que l'humanité s'autodétruise. Pendant ce temps avec un peu d'aide de Jésus la femme enceinte mentalement instable se retrouve avec la capacité de se réincarner dans son enfant ce qui d'une certaine manière sauve toute l'humanité de la colère du tout-puissant. Il soulève de nombreuses questions auxquelles il ne tente même pas de répondre. Il ne tient pas compte des valeurs religieuses de son public tout en essayant de dépeindre une version de leur épanouissement...